Gestion collective de tous les Corps de Métiers…

Il y a peut-être ceux qui parlent des Yuans, des Roubles, des Pesos ou des Bolívars, de l’Éco africain – des $, des € et de la Livre turque – et ceux qui disent qu’ils en parlent parce qu’ils sont fait pour ça, ne savent plus faire que ça. C’est d’ailleurs pour cela que d’autres ont tellement à se parler d’histoires d’oiseaux, de poissons, de prairies et de forêts ; qu’ils n’auront jamais suffisamment de temps à consacrer aux vies des monnaies mondiales, durement secouées par la pandémie virale en cours, heureusement résorbée dorénavant en épidémie de virus COVID19. La crise sanitaire n’a pourtant pas empêchée des parties entières de l’économie, d’être sévèrement bloquées pendant deux mois, là où l’activité, même limitée, aurait été possible. Une nouvelle possibilité économique s’ouvre alors à l’humanité. Là où ceux qui ont tellement à se raconter de la vie des oiseaux, remettent aussi à évoquer la gestion collective de tous les Corps de Métiers en Caisse Municipale qui faisait suite pendant un bon 1/4 de siècle – structurellement et en partie -, aux programmes de la politique économique du Conseil National de la Résistance pour développer une politique sociale dans un premier temps, avant que le système capitaliste réponde « absent » et estime qu’il est en droit de tout décider. Cette organisation du travail collective, sans patrons ni banques privées, réunissait des unités productives qui n’appartenaient pas au capital patronal des banques privées, avant que le CNPF puis le MEDEF, se mit à tout « gouverner et diriger ». Cet état de surpuissance que pouvait mettre en avant, ensuite, l’ensemble du patronat avec sa grappe de patrons politiques, doit remonter à une « décision secrète », d’empêcher nos unités productives d’exploitation en gestion collective sans patrons, de se développer et de ne même pas en informer les jeunes arrivants qui voulaient démarrer dans la vie en artisanat, commerce, agriculture, manufacture, lors de leur inscription au registre des projets de la Chambre consacrée à cette classification des différents secteurs d’activités : comme s’il fallait, au début des années 1970, enterrer ces structures d’un parc d’activité en gestion collective, faire comme si elles n’existaient déjà plus et ne même plus en informer du choix, les concernés, d’être gérés soit par la gestion collective des Caisses Municipales de tous les Corps de Métiers jusqu’à leur caisse de retraite, ou bien préférer les contraintes astreignantes du capital patronal des banques privées qui viennent de toutes façons, de leur côté, à même hauteur des caisses municipales pour leurs cotisations patronales des retraites de leurs salariés.

Lorsqu’on se souvient de ce mode de gestion collective, on ne peut pas dire qu’il n’était pas rentable, là où le capital patronal enviait les actions boursières collectives municipales qui faisaient le développement des équipements collectifs, part établie par l’équilibre d’un système économique qui nous permettait d’être envié par le monde entier avec une « Sécurité Sociale » qui mettait les cotisations patronales des unités privées à même hauteur de celles apportées en avant par la gestion collective, dès son institutionnalisation. On aurait tort de croire le contraire et persister à s’imaginer que cette « gestion collective » n’était pas rentable. Et si elle ne l’était pas, c’est bien à travers les mauvaises conceptions patronales que garderont les banques privées dans leur participation au partage des richesses et… à la gestion totalitaire d’une économie estimée toute à lui, qu’espérait tirer profit ce capital patronal des banques privées uniquement, le jour où il n’y aurait plus qu’elles, en allant jusqu’à vouloir gérer les retraites des salariés, à partir du moment où elles pourraient se saisir du potentiel économique collectif que les antennes productives municipales traduisaient, non seulement par des salaires plus élevés que dans les secteurs du privé, dominés par le capital patronal ; mais aussi par la matérialisation de l’effort collectif par des capitalisation internationales, à partir d’actions boursières collectives municipales. Se sont-ils vendus entre eux ?… entre moins perdants aux plus offrants ?… cette domination inexpliquée, implique-t-elle des disparitions inexpliquées ou des vies transformées qui ne correspondraient plus à ce 1/4 de siècle d’équilibre entre la gestion collective des unités productives sans patrons ni banque privée qui faisaient force face au capital patronal des banques privées, de 1947 jusqu’en 1972, 1973, 1974 ?

On ne taira jamais assez la polémique, prise depuis 1/2 siècle, après ce 1/4 de siècle équilibré entre la « gestion collective » et le « capital patronal privé » qui, depuis 50 ans maintenant, nous livre un totalitarisme de gestion uniquement possible par « banques privées du capital patronal ».  

Après il est facile au système capitaliste de se glisser entre le manteau des musées soviétiques et bolcheviques (Douma des assassinats) ou/et les casernes d’extrême-droite qui intronisent Giscard mais pourquoi plusieurs banques privées, dans un petit pays comme la France alors qu’il y a autant d’arguments défavorables à la multiplication des banques privées, autant de raison contraire qui satisfaisait certainement le plus grand nombre qui était en Caisse Municipale de gestion collective de 1947 à 1968, 1969, 1972…

Aujourd’hui dans le monde, on se retrouve avec des États qui ont plusieurs banques privées, des États qui n’ont qu’une banque nationale pour pas mal de banques étrangères, à qui il manque des Caisses municipales dans les Gouvernorats, les Provinces, les Régions, les Dèmes en Grèce, les Wilayas d’Algérie ou les Départements, ce qui explique pourquoi l’argent de l’aide occidentale ou européenne ne parvient jamais dans les Régions ou les Districts puisqu’il atterrit sur les comptes de banques privées étrangères installées sur leur territoire ou ceux d’une « banque nationale » ; un État, sans banque privée ou sans banque étrangère est déjà plus difficile à trouver. Vouloir résoudre la crise économique de la crise sanitaire du COVID19 avec et par les mêmes outils économiques qui ont développés l’austérité, le chômage et la précarité, relève d’une obstination sans nom qui sort difficilement de la fable du mauvais banquier confronté à un bon gestionnaire, encore soucieux de faire prévaloir les notions de gestion collective de tous les corps de métiers en une seule Caisse Municipale, des apprentis-ouvriers, aux responsables-délégués, jusqu’à leur caisse de retraite, chez qui, il n’y avait pas de « patrons » !… Alors qu’attendez-vous grands princes et bons rois pour unifier toutes les banques privées en une seule caisse de gestion collective – la même banque pour tout le monde, c’est essentiel – qui transformera en profondeur le système bancaire et enclenchera la réforme économique qu’Emmanuel Macron n’a pas pu transformer en « révolution », ailleurs que dans son imagination de stagiaire chez Rothschild qui lui faisait encore croire qu’en prenant les caisses de retraite, il allait pouvoir fabriquer un millionnaire en 3 ans, un milliardaire en cinq ans et au bout de 7 ans, tous les retraités auraient été au minimum vieillesse, hors capitalisations !… À la manière dont Macron pille le pays pour arroser ses actionnaires, on va finir par croire qu’il coûtait trop cher à Rothschild qui l’a viré… La rentabilité ne vient pas de la masse de capitaux disponibles ou par la multiplication du nombre de banques privées mais du développement effectif et réel qui ne dépend pas de l’économie volatile de l’évasion et de l’évaporation fiscales à travers les paradis fiscaux. De toutes façons, nous ne pouvons encore continuer longtemps d’appauvrir la planète éternellement avec autant de millionnaires et de milliardaires puisque les richesses naturelles de matières premières et des minerais, auront tôt fait d’anéantir les espèces vivantes, avant que nous n’en disposions plus de la même manière qu’à l’époque de la grande industrie du capitalisme financier ou pour nourrir les matières rares nécessaires aux nouvelles technologies, gourmandes en métaux précieux. Autre crainte majeure, surgissant aussi de la crise sanitaire de la pandémie du virus COVID19, différente des entreprises privées menacées de mettre la clé sous la porte pour manque d’activité, dont le recouvrement, prévu par l’État ne suffira pas ; reste la possibilité de restructurer le système bancaire en supprimant une ou deux banques privées du parc dont nous disposons, histoire de regonfler les parts boursières des banques qui resteront. Cela ferait beaucoup de licenciés dans le système bancaire et ne remettrait qu’à plus tard – on parle déjà de retour de pandémie en hiver et pour pas mal d’années – l’échéance et la nécessité d’unifier une bonne fois pour toutes, toutes ces banques privées en une seule caisse de gestion collective pour que l’argent, la monnaie et les règles économiques deviennent un véritable « service public » capable de résorber une crise sanitaire de pandémie, autrement que par un « État d’urgence sanitaire ». Ceci répondrait également, assez fermement, à la question que se posent de nombreux ouvriers, salariés, employés : sommes-nous réellement là pour sauver le capital patronal des banques privées ?… N’y a-t-il pas de pratiques gestionnaires plus communes et collectives, liées à l’histoire sociale de la Sécurité Sociale qu’on nous dit être enviée du monde entier. Il faut quand même préciser qu’elle ne put s’établir qu’à partir de l’équilibre économique posé par les unités productives de gestion collective sans patrons des caisses municipales par rapport au capital patronal des banques privées, appelé à venir à même hauteur de cotisations patronales qu’elles pour les retraites, d’une part, et dans les investissements pour les équipements collectifs d’autre part… Ça permettait, grosso modo, lorsqu’on observait une école, d’être certain que le capitalisme patronal des banques privées n’avait rarement plus d’un mur à son actif, deux au maximum, l’autre moitié étant l’impact de l’investissement collectif de la gestion collective mise en avant par les unités productives d’exploitations sans patrons ; lorsque l’armée ou la religion s’approprient la cour de l’école, on change de régime !

Il faut faire attention lorsqu’on aborde la Sécurité Sociale aujourd’hui, dans son élaboration, créée au départ par l’équilibre économique qu’elle réussissait à trouver entre la gestion collective des unités productives sans patrons en Caisse Municipale et le poids du capital patronal des banques privées qui n’avait pourtant, en partie, pas bonne réputation du côté de sa collaboration active avec l’occupant nazi, après la guerre, sinon, d’ici quelques années, ils seraient capables de nous faire croire que c’est le capital patronal des banques privées du système capitaliste colonialiste qui a offert la Sécu aux Françaises et aux Français – alors que c’est aux salariés qu’elle est destinée -, en cadeau à la classe ouvrière pour se faire pardonner sa collaboration active qui organisait des déportations, torturait et assassinait pour le reich nazi (!)

Finalement on s’aperçoit vite avec le COVID19 que ce système économique, où la totalité ne fonctionne qu’avec le capital patronal des banques privées, est rapidement limitée. À vouloir tout gérer, lorsque l’économie tourne au ralenti, on se retrouve quasiment dans une « économie de guerre » qui ne devrait être, ni le moment de poursuivre la guerre économique que se livre l’Amérique, la Chine, l’Asie, l’Europe, l’Afrique ; ni l’occasion de vouloir rebondir avec des nationalisations ou faire valoir l’État Providence. La meilleure des réactions, la plus censée des solutions, la mesure légitime à prendre par tous les syndicats de salariés, ne serait-elle pas de demander l’unification de toutes les banques privées en une seule caisse de gestion collective pour que nous puissions sortir des contraintes astreignantes liées aux exigences du capital patronal des banques et des entreprises privées, dont il n’est pas exclu que certaines d’entre-elles devront bientôt fermer boutique ou passer au 100% bio ?

Cette gestion collective faisait pourtant balancier et contre-poids au capital patronal des banques privées, capable toujours, à chaque instant, de tout dévaster par déforestation, de bétonner à vue d’oeil, lorsque ce ne sont pas des missiles qui s’occupent d’égaliser le terrain. Quand un état-major, de quelques corps de métiers qu’il soit, décide tout seul, ça peut devenir catastrophique…

Économie de guerre – économie collective – Caisse Municipale sans patrons ni banques privées…

Pour parer à la crise économique que la pandémie de coronavirus COVID2019 fait endurer à l’économie mondiale, encore faudrait-il se souvenir de « qu’est-ce qu’une économie de guerre » – puisqu’on nous parle de guerre. Au sens d’une mobilisation générale des forces humaines productives qui peuvent partir au front, avec l’espoir qu’il y ait le moins de victimes possibles, affectées plus ou moins gravement par ce virus, produit par la corrélation d’un paramètre animalier, associé à un vecteur humain pour se développer et se propager. Qui dit mobilisation humaine, implique également une mobilisation collective des moyens financiers. Une gestion au bouillon, toujours entre les mains du capital patronal et des banques privées, dans une situation de confinement, ne vaudra jamais la gestion collective en une seule Caisse Municipale vers laquelle toutes les banques privées devraient basculer aujourd’hui.

Au sortir de la guerre qui nous ramène à notre partie du « volet économique », ouvert à Nuremberg le 1er mars 1946, nous sommes sur notre territoire en présence d’une Banque de France qui a deux jambes et après 1972, 1973 et Giscard à l’Élysée en 1974, elle n’en a plus qu’une pour sombrer dans l’accumulation de la dette que renforce le monopole de gestion patronale par banques privées, tous nourris à la même cuillère capitaliste. Notre gestion collective d’unités productives d’exploitations sans patrons ni banques privées, de retour de Nuremberg – sans avis favorable de l’état-major et du capital patronal d’opter pour une monnaie unique mondiale – s’empressa pourtant, dans de nombreux pays du monde, d’encourager de se structurer autour de la décision des Comités d’Ouvriers et de Directions politiques et syndicales du « volet économique » d’aller et de rester en « gestion collective » par « Caisse Municipale » sans patrons ni banques privées. Avec les actions boursières correspondant à la gestion collectives de nos unités productives collectives, nous étions bien au-dessus de ce que véhiculait les banques privées du capital patronal qui fabriquaient déjà des millionnaires et des milliardaires pendant que la Caisse Municipale reconstruisait le pays avec ce qu’il restait du Conseil National de la Résistance du Général Leclerc qui avait emmené les Comités d’Ouvriers et Directions politiques et syndicales à Nuremberg pour y convoquer De Gaulle, expliquer le « pourquoi préférait-il régler cela chez-lui » en France et ne voulait pas participer à ce grand tribunal international de Nuremberg pour y juger les criminels nazis, les faits de collaboration actives français de l’extrême-droite et le comportement spécifiques des miliciens français ?… Sans doute préférait-il conserver et ne pas juger son capital patronal des banques privées et ne soutenait-il déjà moins l’esprit de la Résistance qui allait donner par la suite sur le terrain, la structuration en Caisse Municipale collective des Unités productives de Résistance du CNR, sans patrons ni banques privées, pour entrer à la Banque de France à côté du capital patronal industriel des banques privées, à même égalité des parts boursières de cotations pour une économie partagée entre deux modes de gestion, l’un capitaliste des banques privées, l’autre collectif des caisses municipales. Toutes et tous devenaient capitalistes des banques privées dans l’amnésie totale de l’histoire réelle et collective sur un terrain organisé en unités productives d’exploitations, sans patrons ; mais avec des délégués, des responsables municipaux, nationaux, internationaux et mondiaux d’une Caisse Municipale qui faisait pendentif au capital industriel patronal des banques privées, à la Banque de France !

Que reste-t-il aujourd’hui ?… N’y a-t-il plus qu’une armada de banques privées et de capital patronal industriel qui gèrent l’économie mondiale ?… Qu’est-ce qu’est devenue cette Caisse Municipale de gestion collective d’un fonctionnement et d’un mode de gestion sans patrons dont nous aurions grandement besoin pour faire face à la crise sanitaire, sociale, climatique et bancaire que nous allons affronter, sans savoir comment basculer vers une économie de guerre, autrement qu’en réquisitionnant les banque privées pour en faire toutes les caisses publiques que constituaient toutes les caisses municipales de gestion collective sans patrons. Nationaliser ne sert à rien et garde le même patronat qui s’occupe de sa tirelire, tandis que le modèle de Caisse Municipale – la même pour tout le monde – met à l’horizontale toutes les banques privées qui gardent les bâtiments et leurs salariés mais s’orientent vers un type de « gestion collective » différent pour ne plus être patronale de banques privées ; mais des antennes, des unités de la Caisse Municipale, en remplacement de toutes les étiquettes BNP Paribas, Crédit Mutuel, Crédit Agricole, Caisse d’Épargne, Banque Populaire deviennent toutes des « caisses municipales » !

Macron ne fait pas une « économie de guerre », il poursuit celle des banques privées du grand patronat du capital industriel !… puisqu’il n’y a plus de gestion collective…

Quand on parle d’économie de guerre, on remonte automatiquement au volet économique de l’économie mondiale, ouvert à Nuremberg le vendredi 1er mars 1946 pour en remettre sur la table que deux mondes allaient désormais s’affronter. Celui des banques privées, constitué du capital patronal, très petit, insignifiant par rapport à celui de gestion collective appartenant à la coalition des Comités d’Ouvriers et de Directions politiques et syndicales, réunies par le Général Leclerc en la circonstance, venue du monde entier (Asie, Europe, Afrique et des Amériques). La question est donc la gestion partagée entre banques privées du capital patronal ou la Caisse Municipale de gestion des Corps de métiers, de leurs délégués, responsables, départementaux, nationaux, internationaux et mondiaux ; bien plus nombreux que les patrons du capital industriel de l’état-major qui voulait reproduire le même système économique que leur offrirait leur « butin de guerre » avec la même manière et des procédés identiques pour en rentabiliser la matière boursière pour fabriquer – non plus des nazis – mais des patrons politiques et militaires, civils ou en uniformes ; tandis qu’attendait la coalition des comités ouvriers et de directions de Leclerc pour présenter sa demande de monnaie unique mondiale pour un monde de paix, structurées en unités productives de gestion collective sans patrons ni banques privées, où les banques privées qui avaient fait les 2 guerres mondiales seront remplacées par la Caisse Municipale unique, la même pour tout le monde, à développer dans chaque corps de métiers, sur chaque Département, Provinces, Gouvernorats, États pour laisser les militaires et leurs patrons mercenaires dans leur caserne qui développaient jusqu’ici, les guerres, pour enrichir leur capital patronal sur les tonnes de cadavres qui nourrissaient les banques privées.

Pour nous, en France, on partageait la faille, souvent entre pouvoir et opposition politique pour trancher entre une forme de moitié / moitié ; histoire de préserver une certaine forme de « neutralité économique, militaire et politique », à l’intérieur de la « Banque de France » entre la gestion collective des unités productives d’exploitations par corps de métiers de la Caisse Municipale des manufactures, artisanats, exploitations agricoles, ateliers des communautés urbaines, équipement collectifs de type écoles, piscines, stades, bibliothèques, musées, hôpitaux civils… jusqu’aux casernes de pompiers ; l’autre moitié étant « réservée » au capital patronal des banques privées qui développait ses petites infrastructures artisanales à côté du grand capital industriel des constructions automobiles, probablement une partie du fret maritime, aérien ou ferroviaire, plus tard le nucléaire, la filière bois et le TGV, en volant probablement la part collective puisque lorsque disparut la Caisse Municipale pour fabriquer quelques banques privées supplémentaires, ce ne fut que pour augmenter de quelques milliardaires et millionnaires de plus ; un peu moins renforcer le salaire des ouvriers, garantir les emplois et leur logement ou leur augmenter le niveau de vie. Fut-elle braquée, a-t-on assassiné pour s’emparer des parts boursières collectives de la Caisse Municipale des ouvriers et des directions politiques et syndicales, puisqu’elles basculèrent comme par miracle, dans les poches des parts d’actions du capital patronal après 1972. Ainsi, ils n’avaient plus à diviser par deux, la rentabilité des deux formes de modèle gestionnaire que nous pratiquions depuis la sortie du volet économique de Nuremberg, avant qu’au bout d’une semaine, l’état-major et le capital patronal des salons mondains en civils étaient venus rosser la délégation du Général Leclerc, constituée des coalitions des Comités d’Ouvriers et de Directions politiques et syndicales de Français, Espagnols, Maghrébins, Africains et Asiatiques, tout de même un peu surpris de découvrir que leurs frères soviétiques étaient surveillés jusque là – et ensuite, allèrent encore le rester longtemps dans les usines, manufactures et ateliers – par des soldats en uniformes, armés de fusils et que leur « Commissaires du peuple », malgré leur apparence de civils en costume cravate, étaient des « officiers » du régime, de la dictature, monarchie ou démocratie qui allaient continuer d’assassiner et de développer la guerre. C’est bien ce qui se produisit malheureusement après la fête des vendanges de 1972, après la disparition de trois personnes retrouvées en cadavres 48 ans après, facilement transformables en os de chien, au moment du « basculement » où l’économie de la Banque de France qui avait deux jambes ou deux bras, se retrouva avec le pied unique du capitalisme d’exploitation ouvrière du capital patronal, alors qu’ils venaient d’anéantir toute forme d’économie égalitaire et partagée des caisses municipales de la nation et de la patrie que géraient les Comités d’Ouvriers et de Directions politiques et syndicales, politiquement du côté du volet économique de Nuremberg en opposition au capital patronal et de son état-major, rarement au pouvoir après 1972. Ça donne De Gaulle qui ordonne au Général Leclerc de l’attendre à 35 mn à 40 km de Paris, le bloquer une fois arrivé dans la ville en 1944, alors qu’il veut foncer vers la prison où étaient retenus des officiers français car un grand rendez-vous mondial allait les attendre à Nuremberg, un an plus tard, le temps de libérer l’Allemagne. Les patrons et les ouvriers au combat, en tant de guerre ; ce n’est plus la même chose, une fois leur capacité politique certifiée en Caisse Municipale par coalitions des Comités, d’assassiner l’une par avarice de l’autre, plus dominatrice et patronale, que directionnelle et ouvrière d’égalité.

Une copine à Macron dans l’auberge des Pyrénées

Mon oncle de Nuremberg

Oublions les caisses municipales de gestion municipale, gloire au capital patronal des banques privées d’assassinats, d’attentats et de terrorisme pour mettre leurs chefs au pouvoir

Un Tribunal international pour terminer les tentatives de califat en Irak et Syrie et briser les ambitions territoriales d’Erdogan sur des parties syriennes.

La nécessité de vouloir absolument établir un tribunal international au sortir des massacres, des viols et assassinats – attentats, coups d’État – s’impose, non pas seulement aux Kurdes du Kurdistan d’Irak, d’Iran ou de Syrie, où s’est principalement manifesté l’État Islamique d’invasion terroriste, enfanté, en partie, par les camps d’entrainement de Ben Laden et l’ISIS américain ; puis complété par un puissant réseau logistique européen : affilié par l’extrême-droite liée aux armées en Belgique, appuyé à Strasbourg par le petit empereur « imam auto-proclamé » Farid Benyettou, ventant déjà au lycée, autour d’une cour lepéniste du FN avec son soldat Jean-Marc Vallat, la prédiction d’un État Islamique pour « mettre le monde à feu et à sang », Benyettou qu’on retrouve comme brancardier dans un hôpital parisien, accueillant les premières victimes des attentats des terrasses parisiennes avec (déjà ?) dans les bras deux Kouachi pour le prix d’un de chez Charlie Hebdo, un an avant…

Un puissant réseau qui aura probablement, pendant 30 ans, envoyé de nombreux jeunes, adolescent ou à peine majeurs, s’implanter progressivement dans les quartiers des métropoles irakiennes et syriennes, puis infiltrer par une autre brèche, les services des armées d’Irak et de Syrie, jusqu’à déserter leur Corps de défense pour aller violer, massacrer et assassiner des populations désarmées avec ISIS et Daesh qu’ils ont rejoints.   

Un tribunal international pour mettre l’État Islamique hors d’état de nuire devant une cour de Justice. Cette Cour de justice, centrée autour des Kurdes, concerne aussi les Nations qui partagent ce point commun qui est d’avoir vu s’implanter ou simplement passer Daesh / ISIS sur la période d’invasion dans leur territoire. D’avoir combattu sans relâche l’EI, jusqu’à son éradication d’Irak, du Kurdistan, des Monts du Sinjar, au Koweit, devant le Liban, près de la Jordanie et de la Palestine, en Syrie ; des liens solides peuvent se nouer entre ces 8 Nations qui ont affronté l’EI… Des liens bien plus en adéquation avec les Kurdes et l’expression des démocraties arabes et des multi-confessionnalités religieuses que ne le serait le cercle plus restreint de la « coalition internationale » dont l’aide était certaine… De Kobanê à l’auto-proclamé califat de Mossoul, des massacres dans le Sinjar à l’incursion frontalière du Koweit, rapidement éteinte, jusqu’à l’épisode du Liban de courte durée, en Jordanie et en Palestine ; que ce soient des incursions frontalières plus ou moins profondes ou du simple camping près de l’armée turque de l’AKP d’Erdogan, de ces villes et ces villages de 8 Nations – sur des zones inhabitées, moins -, l’État Islamique d’invasion n’a laissé que ruines, cadavres au nom d’une religion dont il sera dorénavant, difficile de justifier une quelconque quête spirituelle, là où les Kurdes d’Öcalan ont toujours été une force émergente de paix, ce que n’a jamais voulu comprendre l’Europe, en sa capitale des Droits de l’Homme qui a, dès le départ, préférée Farid Benyettou et Jean-Marc Vallat, bien plus intéressants aux yeux des mercenaires, que l’existence profonde liée à l’histoire de l’humanité et des civilisations dite par le « peuple sans armes » Êzîdîs.

Les Forces Démocratiques Syriennes Kurdes ne sont pas qu’une simple armée de mobilisation collective, réagissant instantanément aux invasions d’autres armées sur son territoire, en capacité de réunir rapidement les femmes et les hommes valides pour combattre les assaillants ; elles sont aussi redevenues la puissance émergente de paix qu’elles ont toujours été en Syrie depuis 1986 où elles protègent les Gouvernorats et en Turquie depuis 1984 où les demandes de cessez-le-feu et de reconnaissance politique pacifique par le % électoral Kurde échouent, n’aboutissent jamais ou sont rejetées, alors que les arrestations augmentent, leurs élus – enseignants – avocats – journalistes, poursuivis, censurés, évincés, les peines de prison atteignent des chiffres à plusieurs vies… Une mairie ou des quartiers, remplacés par des casernes militaires…

Manifestations mondiales pour Afrin le samedi 24 mars :

La journée internationale du Kurdistan a rappelé au monde qu’Öcalan et les Kurdes n’ont jamais voulu tuer les Turcs… Par conséquence, ils n’ont pas à être tributaires des multiples attaques lancées par l’héritier de la succession des coups d’État de la Turquie, qui, bien entendu, ont toujours donné lieu à des élections libres non sans une certaine préparation préalable par l’intervention militaire – avant qu’elle ne soit religieuse – de certaines purges, arrestations, expropriations, massacres qui permirent, chaque fois, au postulant des putschs turcs d’être, non pas seulement en accord religieux, militaire, politique et social avec le coup d’État ; mais aussi d’avoir toutes les chances de se hisser aux postes de 1er ministre, au sommet du pouvoir.

Qu’Afrin est dans la même situation d’occupation de leur ville par une junte militaire à coups d’État que l’étaient Kobanê, Barcelone, l’Equateur, le Honduras, le Venezuela, le Paraguay, le Chili, l’Argentine, le Pérou, la Bolivie, la Panama, Salvador, le Guatemala, le Brésil, Costa Rica, le Nicaragua et le Mexique ; toute la chaîne d’Amérique Latine !… L’OTAN n’y est toujours pas plus sensible et continue de soutenir des politiques issues des coups d’État… Après, oser traduire cet engagement de l’OTAN pour certaines faveurs pour que se développe l’État Islamique français à tentatives de coups d’État en Irak, puis en Syrie ; et peut-être même avant déjà, en Libye, ne serait que juste reconnaissance du « non-droit » qu’utilisent souvent les forces militaires pour forcer la main ou parvenir à leurs fins, sans pour autant trop y réussir si on observe les Résistances d’Amérique Latine, de l’Europe face aux nazis, des Amérindiens faces aux Espagnols et aux Portugais, jusqu’aux musulmans de Birmanie face aux Bouddhistes nationalistes et bien sûr les Kurdes qui sont entrain de subir les mêmes assauts militairement disproportionnés que les Kurdes n’en subissent en Turquie depuis le 1er coup d’État de 1960.

Afrin24mars2018

Newroza Norouz 2018 : « Allah is Kurdistan ! »

Amed, Ankara, Batman, Cîzre, Cizîr Botan, Hesekê, Îzmîr, Kobanê, Meriwan, Mêrsîn, Nisêbîn, Quendîl, Riha, Stenbol, Silêmanî, Wan…

De nombreuses villes Kurdes, où l’armée turque avait mis ses blindés entre les deux législatives de juin et novembre 2015 pour multiplier les arrestations et tuer des civils ; fêtent le Newroz 2018 sur fond de poursuite de la guerre civile que l’État turc a déclenché lors du coup d’État de 1980 – le troisième, si on compte ceux de 1960 et de 1973 -, déteignant jusqu’aux villes Kurdes de la Syrie du nord-ouest maintenant, hors des frontières de la Turquie et peu importe si ils tuent les Arabes et les Kurdes ensemble… Même si ces quelques repères historiques – pourtant essentiels pour comprendre une telle impasse démocratique – n’ont toujours rien résolu quant à la nécessité de mettre fin aux coups d’État turcs qui enclenchent des guerres civiles successives, n’apportent pas plus quant à la demande de paix et d’indépendance par rapport à cette politique militaro-religieuse qui n’intéresse qu’une partie des Turcs finalement et seulement, 40 à 50 et quelques % tout au plus ; à peine la moitié de la Turquie, soit-dit en passant… Le Kurdistan, en tant que politique, carrément moins !… et vous comprendrez pourquoi, lorsque vous aurez percuté que la Turquie et ses Turcs n’ont pas beaucoup été victimes de ces guerres civiles, déclenchées par les coups d’État militaires et religieux à répétition, motivés par la force, l’usage des armes à feu, les menaces de mort, jusqu’aux assassinats qu’autorise l’erronée appellation « terroriste » ; qu’il ne faut donc par conséquent, pas confondre les guerres ottomanes avec celles, bien plus civiles, des coups d’État !… Penser contre, serait-il donc devenu « terroriste » ?… Fausse Républiques et Fausses Démocraties qui s’édifient sur l’usage des armes et qui n’ont rien d’autre à proposer comme relations sociales et projet politique que l’armée et/ou la religion pour répondre aux questions philosophiques soulevées par le marxisme, fermement opposé au libéralisme issu de trop de fables, tant au niveau de la hiérarchisation des pouvoirs étatiques qu’à la manière dont les sociétés se font manipuler par les sectes, les religions et les banques tout au long de son développement.

À Newroz, il n’y a plus qu’un Kurdistan ; le Kurdistan qui accroît son indépendance culturelle au fil des années depuis que s’écoulent les premiers coups d’État, devenus les ustensiles de la politique du pouvoir militaro-religieux d’une Turquie virant nationaliste-islamiste pour faire plaisir aux États – Nations, chasser des minorités Kurdes, musulmanes, en leur vouant un sort pire que funeste avec une existence politique réduite au minimum ou résolue par une majorité parlementaire imaginaire d’un arbitraire autoritaire : à la disparition ?… Le pouvoir social et culturel des Kurdes prouve pourtant le contraire à cette politique que mène Istanbul depuis le 1er coup d’État et Ankara depuis la rupture des négociations-pourparlers, cessez-le-feu, installés depuis 1984 avec Öcalan aux tables des demandes démocratiques et non pas terroristes, séparatistes, militaires ou policières… Ce en quoi, Erdogan tournerait rapidement aux yeux de l’Histoire pour un « séparatiste islamiste » voué au simple statut des dictatures religieuses, militaires et donc forcément politiques !

Norouz2018

Afrîn est tombée aux mains de l’État Islamique d’Erdogan.

Pourquoi depuis le coup d’Etat de 1980, l’OTAN et la Turquie refusent-elles systématiquement la paix avec les Kurdes : ce n’est pas le Kurdistan qui fait la guerre aux Turcs, c’est l’armée de l’AKP d’Erdogan qui attaque les civils Kurds comme de parfaits terrorists depuis hier à Kobanê, jusqu’à aujourd’hui à Afrine.

Pourquoi les grandes puissances qui ont aidé les font-elles aujourd’hui preuve d’autant de consentement avec la qui peut ainsi continuer d’agresser les comme elle le fait impunément depuis le coup d’ turc de 1980 ?

« La Turquie plante son drapeau à Afrine » (Christine Ockrent) mais on voit surtout des drapeaux syriens et les troupes, inquiètes, qui marchent dans les rues en ruines, ressemblent à l’État Islamique du daesh qui avait déjà attaqué l’Irak jusqu’au Mont Sinjar, la Syrie jusqu’à Kobanê… Il y a même un soldat avec un foulard rouge autour du cou qui pourrait ressembler aux chinois du Xing-Yang (Dzongarie) qui sont repartis de Syrie vers la Chine non sans être remarqués puisqu’elle aussi, la Chine, a déclaré la guerre à l’État Islamique (https://reseauinternational.net/la-chine-declare-la-guerre-a-daesh/). Seulement, comme Erdogan a permis aux gangs jihadistes de daesh de rejoindre l’armée turque ou celle d’Assad, il devient difficile, depuis cette déclaration, de la mettre en application… Cela n’empêcherait pourtant pas d’effectuer des opérations de contrôle d’identité en Irak et en Syrie pour cartographier cette armée composite d’Erdogan, déceler si ils sont répertoriés dans les fichiers internationaux du terrorisme, voire ceux des Peshmergas. Cette ressemblance avec les hordes jihadistes de l’État Islamique, battant désormais le pavillon turc et syrien à Afrîn, demande nécessairement aux spécialistes de se poser la question de savoir combien de nationalités différentes composent les armées turques et syriennes, d’en saisir les registres différents de la nationalité turque ou syrienne afin d’identifier ceux qui auraient pu fouler avec l’État Islamique de Daesh les territoires Kurdes d’Irak et de Syrie, comme les Turkmènes MHP d’Erdogan par exemple. Ce ne serait pourtant pas difficile d’adopter cette technique utilisée par les services de sécurité du Kurdistan et de l’Irak qui permit de découvrir qu’ISIS était composé de plus d’une centaine de nationalités différentes. Alors ne serait pas étonnant ensuite de pouvoir surprendre l’AKP d’Erdogan pour lui signaler qu’il y a des terroristes qui ne sont pas Turcs dans son armée, qui ont participé avec l’État Islamique aux attaques sur des populations Kurdes désarmées ou faiblement équipées (!)

L’OTAN est sourde d’oreilles depuis le coup d’État de 1980 en Turquie et soutien Erdogan aujourd’hui, depuis 1974 lorsque Giscard a racheté la French et l’a dissimulée derrière le « minitel rose » (3615 Ulla) pour y écouler l’héroïne des Armées bénie par la cocaïne du Vatican… Quant à la Turquie, espère-t-elle réaliser la même opération économique et financière avec l’Europe qu’elle l’a réalisée avec l’Allemagne nazie sur les produits de drogues chimiques (Pervitine und Eukodal)…

Öcalan, dans ses pourparlers avec le gouvernement Turc en 1984, ne voulait ni d’une Muraille de Chine, ni d’un Rideau de Fer pour le Kurdistan et la Turquie, alors toujours tributaires du coup d’État de 1980, financé par Giscard probablement, ses jeunesses nationalistes, bien françaises et pratiquantes. Contrairement à ces volontés, #Erdogan a fait pour les #Kurdes, à la fois une Muraille de Chine et un Rideau de Fer, tous deux double face, certainement pour des raisons économiques, l’implantation d’une économie spéciale et privilégiée ?

https://actu.orange.fr/monde/syrie-le-drapeau-turc-flotte-sur-la-ville-kurde-d-afrine-CNT0000010bg5f/photos/des-combattants-syriens-soutenus-par-l-armee-turque-pillent-des-magasins-apres-la-chute-de-la-ville-kurde-syrienne-d-afrine-le-18-mars-2018-64952048e7f8b68de43734c14461d546.html

http://www.lepoint.fr/monde/syrie-scenes-de-pillage-a-afrine-apres-l-entree-des-forces-pro-turques-18-03-2018-2203564_24.php

Rupture des règles démocratiques de la Turquie soutenue par l’OTAN… La paix Kurde toujours d’actualité…

Pour l’instant – que ce soient des Kurdes d’Öcalan ou des PKK/YPG-J-D, défendants successeurs d’un statut démocratique – n’ont fait qu’être agressées, régions kurdes de la Syrie à la Turquie, l’Iran, l’Irak un peu moins ; par l’armée turque de l’AKP d’Erdogan qui déborde maintenant au-delà de sa frontière vers la Syrie pour lui voler son grenier agricole, tuer des Kurdes comme lors du 1er coup d’État de 1960, réitéré en 1980, dès lors qu’aucun frein n’ait pu être enclenché sur cet indomptable État Islamique français d’une tentative de coup d’État, avortée en Irak puis en Syrie, grâce aux « Unités de défense du Kurdistan », en synergie avec le développement d’une réflexion intellectuelle qui puisse stopper ces incessants assauts militaires ou religieux, lancés désormais par la Turquie d’Erdogan en dehors de ses frontières, non plus seulement sur le Péloponnèse mais peut-être également sur l’Europe toute entière. 

Tout pourrait être dit, à la mesure de toute l’hypocrisie du double-jeu et le déploiement des doubles-faces auxquels aime bien se livrer l’OTAN (Theresa May vs Vladimir Poutine), rien qu’à se référer à la déclaration de son premier secrétaire généralLord Ismay sur le rôle de l’OTAN qui consiste à « garder les Russes à l’extérieur, les Américains à l’intérieur et les Allemands sous tutelle » (Citation originale : « Keep the Russians out, the Americans in, and the Germans down »). La conception est sans doute très proche de ce que devait se dire l’état-major nazi sur ses stratagèmes pour forcer, dominer et exploiter l’Europe dans sa seconde guerre Mondiale… Certains appellent cela des « invariants », de l’impérialisme, de l’usurpation des droits internationaux ; toujours est-il qu’à chaque fois que nous revenons en arrière sur toutes ces questions d’égalité, est mis en péril un débat intellectuel dont les résultats démontrent pourtant le contraire et infléchissent, par conscience, les motifs prétextants l’hypothèse d’un déploiement des forces militaires, notamment lorsque l’« impératif de défense » des populations agressées se transforme en « opportunité de l’attaque », prête à terroriser des populations massacrées comme dans le Sinjar durant l’attaque du déploiement de l’État Islamique français de la tentative de coup d’État, avortée en Irak et en Syrie, où il était cependant impératif de défendre les populations kurdes essentiellement mais aussi des musulmans arabes aux religions multi-confessionnelles. Au lieu de favoriser la logique de la défense, se développe alors contrairement la multiplication des possibilités d’attaquer des populations faiblement armées en augmentant inversement les milices islamistes de jihadistes, chargées d’opérer derrière ISIS et daesh au nom d’une « société occulte », européenne et internationale, liée aux nationalismes islamistes et d’extrême-droite qui laissent guère de possibilité aux victimes de faire valoir leur droit. Savoir donc différencier les assaillants des opprimés agressés, permettrait aux meilleurs chefs d’État d’accroître leur confiance dans le développement de leur autorité intellectuelle et non pas uniquement militaire ou religieuse qui ne font qu’augmenter le coût humain et matériel sans résoudre quoi que ce soit des tensions ou des conflits, alors que c’est tout le projet qu’était venu déposer Abdullah Öcalan sur la table des négociations de la Turquie en 1984 en demandant l’Indépendance par le dialogue sans passer par la guerre…

Le Monde, à tort ou à raison, a certainement tendance à mettre au-dessus de tout l’organisation du traité de l’Atlantique nord revendiquée comme se devant des « obligations de sécurité et de défense collectives » ; devise qui aurait pu être aussi appliquée à un « peuple sans État » au nom de l’égalité du débat économique entre le marxisme et le capitalisme. Malheureusement, dès le départ, était marquée la volonté d’utiliser cette OTAN pour déséquilibrer les rapports de force entre ces deux formes de marché en privilégiant le capitalisme, à dessin de marquer sa domination sur le marxisme, renvoyant alors tous les conflits, non pas à cette autorité militaire OTAN mais à l’irrésolution du volet économique des Conclusions du Tribunal de Nuremberg pourtant engagées dès mars 1946 qui voient alors immédiatement se jeter un Rideau de Fer entre les Alliés capitalistes et les Soviétiques Résistants… Que la France s’y soit soustraite, à cette année de plaidoiries et de délibérés, aura certainement également aussi sa part d’influence dans ses prises de décisions ultérieures en ce qui concerne son soutien envers différentes juntes fascistes, des régimes totalitaires, des dictatures religieuses, des partis d’extrême-droite, nationalistes et autoritaires, raciaux et sectaires, communautaires et minoritaires, des rigoristes catholiques intégristes du Prieuré et du Chardonnet au flux constant de prêtres, de curés et d’abbés pédophiles avec une diffusion prononcée pour des partouzes à la cocaïne au Vatican avec des rabatteurs-organisateurs et ce n’est pas du cinéma puisqu’ont été saisies et mises sous scellés les vidéos de la pédopornographie active du Primat des Gaules…

L’OTAN ne cessa, dans sa finalité, de rivaliser avec le pacte de Varsovie comme dans une fausse guerre ou une guerre imaginaire devenue réelle… Sa création en 1955 est étrangement parallèle à l’abandon de l’aide économique accordée par les États-Unis à la Turquie… De l’Allemagne de l’Est à la crise tchèque ou hongroise, y est mis en avant, pour le revendiquer, le régime politique et social dit « marxiste-léniniste » mais c’est une aberration parce qu’à ce moment là (1980-1990), le seul système réellement « marxiste-léniniste » est au Kurdistan et le pacte de Varsovie, lui, est plutôt « bolchevique-stalinien », tant au niveau bureaucratique que policier… À preuve du contraire, la Yougoslavie communiste qui ne l’a jamais signée pour ne pas être vassalisée, puisque de toutes façons, en cas de crise comme celle des missiles de Cuba, les pays signataires n’avaient pas leur mot à dire et Moscou décidait de tout…

Alors on peut taper sur l’un ou l’autre, tantôt critiquer le pacte ou questionner l’Alliance ; finalement ne manqua juste à la dissolution du pacte de Varsovie en 1991 après la chute du Mur de Berlin, uniquement que l’OTAN ait pu en faire autant parce qu’historiquement, l’existence de l’OTAN n’a plus lieu d’être à partir du moment où le pacte de Varsovie faisait vivre l’Alliance par l’existence d’une guerre froide qui prolonge et développe le Rideau de Fer jeté dès mars 1946 sur l’Europe, suite au climat d’irrésolution du volet économique des Conclusions du Tribunal de Nuremberg sur quoi l’Identité européenne de sécurité et de défense (IESD) aurait chaque fois dû se rabattre pour le résoudre et non pas l’entretenir pour que soit maintenue la course à l’armement !… Le pacte de Varsovie une fois dissout, sans existence, il n’y a pas plus de raisons que l’OTAN poursuive la sienne si ce n’est pour écraser d’un déséquilibre ou par la force armée, la primauté du modèle occidental sur tous les autres, essentiellement lorsque le débat intellectuel ne donne plus raison qu’à ceux qui utilisent la force armée pour parvenir à leurs fins, rompant sans aucunes scrupules le rôle premier et défensif d’une armée pour la transformer en « attaques » comme en Turquie et en Syrie alors qu’il n’y a vraiment pas lieu de reprocher aux Kurdes d’Öcalan leur demande d’Indépendance depuis 1984, révisée en partition administrative depuis l’Irak et toujours aussi segmentée dans sa problématique intellectuelle sur l’échelle de la linéarité historique aux oreilles du pouvoir politique de la Turquie théocratique d’Erdogan qui maintient qu’il est hors de question d’envisager l’autonomie Kurde. Maintenue « hors de question » et donc hors du temps – alors que c’est « la question » -, n’est-ce pas claquer trop rapidement une chape de plomb sur un débat intellectuel, pourtant nourricier et vivifiant, à partir du moment où il maintient la différenciation essentielle entre le « marxisme-léninisme » et les « bolcheviques-staliniens » sur laquelle Öcalan a toujours insisté parce que dans ce cas, les craintes d’un conflit armé n’ont plus lieu d’être et montrent que leur éclatement et leur déroulement sont des faux prétextes servant à rejeter de manière expéditive des demandes démocratiques ?… Tout comme il met aussi l’accent sur les craintes et les doutes pour nos sociétés de voir le débat intellectuel autour du pouvoir se limiter en fables militaires et religieuses uniquement, ce qui est le propre des États autoritaires et nationalistes, tant du côté du communisme d’État (douma des assassinats) que de celui des juntes fascistes (dictatures militaires) ! ?… Un « peuple sans État » n’a pas a être considéré ainsi, automatiquement par les grandes puissances (Turquie, Syrie, France), comme un peuple sans Droits puisqu’il devient le peuple du Droit International derrière Öcalan !

Öcalan n’a jamais signé ce pacte de Varsovie au fur et à mesure qu’il devenait inutile en ne permettant pas au pays signataires de s’exprimer. En ce qui concerne le conflit militaire qui oppose l’armée turque du coup d’État de 1980 au PKK – où parviennent à pourparlers, Kurdes et Turcs en 1984 -, Öcalan tient à rappeler qu’il n’est pas en mesure de tuer des Turcs mais seulement venu demander la reconnaissance culturelle, sociale et politique d’un groupe kurde au Parlement d’Ankara ; la reconnaissance politique et pacifique étant sa seule arme pour éviter l’escalade d’un conflit intellectuel et probablement économique que l’armée risquait de transformer en guerre civile contre le peuple kurde, le plongeant dans une crise culturelle et sociale liée au droit de leur territoire mis sous convoitises. Seulement, ensuite, ainsi l’armée turque n’apparait aux yeux des Kurdes et du monde comme étant ni plus ni moins qu’une vulgaire milice islamiste qui n’a cessé de se développer depuis le 1er coup d’État de 1960 alors qu’Öcalan avait le niveau d’un conseiller militaire bien plus que l’image de terroriste que lui taille l’OTAN, la Turquie et la France ; les États-Unis sembleraient vouloir revenir à des discussions pour modifier ce statut injustement attribué puisque le PKK n’a pas rompu les négociations et que c’est l’armée turque qui a lancé la guerre civile, plongeant les régions kurdes dans la terreur et le sang, les massacres et les enlèvements, les exécutions et les arrestations…

On peut appeler cela « guérilla », Résistance ou « lutte armée », qu’on sera toujours loin de la réalité de ceux qui vivent ces situations conflictuelles poussées à la guerre, nées d’une occupation d’invasion et non d’une défense légitime et digne. Populations agressées alors nécessairement obligées de se constituer en « unités de défense » alors qu’au départ par temps de paix, avant les coups d’État pour les Kurdes et les Turcs, ils ne sont ni militaires, ni policiers puisqu’elles sont « populations civiles ». Impardonnable serait ensuite la fraude intellectuelle qui viserait à considérer une population attaquée comme « terroriste », héritière de multiples massacres qui ne fait que se défendre, pour ainsi mieux détourner l’attention de ses agresseurs qui ont pourtant tout fait, eux, pour rompre tout processus de paix, toutes tentatives de pourparlers ou de négociations, uniquement pour poursuivre la « lutte des armées », cette fois-ci protégées par le terrorisme d’État, les petits arrangements entre amis, soutenues par le marché de l’armement et la fraude fiscale, irritées par la lutte des classes, le marxisme, le partage des richesses, l’équilibre entre l’économie et l’environnement, l’égalité entre les femmes et les hommes…

Öcalan2013

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Une mondialisation de l’économie basée sur des prisonniers politiques ?

L’irrésolution du volet économique des Conclusions du Tribunal de Nuremberg, pan entier des débats et discussions autour des délibérés et des plaidoiries des séances de travail qui orchestrèrent, une année durant, de l’automne 1945 à l’automne suivant, ce qui allait fonder le Monde au sortir de la guerre entre l’hyper-capitalisme nazi et la Résistance des maquisards aux soviétiques, jusqu’à la nouvelle invasion américaine ; cette question non-résolue reste pourtant une constante essentielle dans la poursuite et la multiplication des conflits militaires et religieux, alors que le débat intellectuel aurait dû amplement suffire pour maintenir cette paix si souvent revendiquée dans le monde…

Pourquoi irrésolution du volet économique, pourtant entamé dès mars 1946, alors que le bon sens aurait dû donner raison à une entente entre les soviétiques et les capitalistes qui proposait à l’économie planétaire de fonctionner désormais avec une « monnaie unique mondiale » pour permettre de limiter le passage clandestin de masses monétaires entre les différentes économies qui préféraient garder des monnaies différentes et spécifiques aux Nations et aux États. Refus absolu du monde capitaliste des Américains et des Alliés. Avec une monnaie unique, il devient beaucoup plus difficile d’échapper aux contrôles, à l’évaporation fiscale et aux paradis fiscaux ; bref, aux mafias et à la politique business !

À voir, en dehors de leurs influences de propagande, ce qu’économiquement entretenait la Turquie avec le régime nazi à partir de certaines matières premières, on n’est pas étonné que tout un monde ait préféré garder le modèle de cette économie nazie, essentiellement nourrie des ventes en pharmacie des produits de la Turquie. Parfaite « économie blanche » qui favorise le blanchiment bancaire puisqu’il y a deux monnaies différentes qui l’établissent, deux Nations autant imprégnées l’une que l’autre du fascisme, comme ils en existaient aussi mais à une moindre mesure, en France, en Angleterre et aux États-Unis, avant que n’éclate réellement la guerre en 1940. L’avantage d’une monnaie unique permettrait de supprimer les trafics fiscaux de flux monétaires non déclarés, empêcherait l’évaporation des masses monétaires ainsi que les prélèvements arbitraires effectués sur les bénéfices, puisqu’on ne sait jamais vraiment où ils atterrissent, ni dans quelle « banque étrangère », ni sous quelles formes d’investissements et encore moins avec quelle raison sociale ils sont placés… Parfois on dispose d’exposés clairs et précis pour l’une ou l’autre de ces données, rarement des trois… Les vérifications une fois effectuées, malgré le coût des opérations d’enquêtes, révèlent alors tout un montage de sociétés fantômes qui n’existent pas ou qui sont transférées sur d’autres banques, dans d’autres pays… Tout un Monde des échanges qui garderait le modèle économique des relations entre la Turquie et l’Allemagne nazie, se baserait donc forcément sur la commercialisation et la diffusion des drogues chimiques de Pervitine et nous tomberions inéluctablement par après sur la « French française » qui commercialisait l’héroïne vers les Amériques avant que Giscard ne la rachète à la Turquie, non sans une certaine répression, et ne crée « 3615 Ulla » et le « minitel rose » pour mieux la camoufler et la dissimuler… Qu’aujourd’hui nous vivions entre l’héroïne des armées et la cocaïne du Vatican pour seule linéarité intellectuelle et historique, expliquerait en quoi la planète est constamment à feu et à sang, autant qu’elle l’a toujours été !… Le paroxysme et l’apogée restant entre les mains d’Allah et de Dieu de cet État Islamique français pour coups d’État en Irak et en Syrie, sorte de réunion de toutes les religions en une seule par sa même extrême chimique et militariste, idéologique et sociale, nationaliste et autoritaire, au goût prononcé pour les milices sécuritaires, les massacres de grande envergure et les prières…

Ce n’est pas seulement un système économique que les drogues chimiques permettent de conserver mais elles développent également tout une panoplie de structures de propagande et de manipulation, jusqu’à essayer d’emmener les Kurdes derrière cet État Islamique français, recruteur attitré de la tentative de coups d’État avortés en Irak et en Syrie… On ne sait plus s’il faut en remercier Erdogan ou la France ?… les deux mon général ? (!)… Et quelques sniffs plus loin, doit-on retrouver un Erdogan, financé par la French et l’État Islamique français, à Kobanê ?… On est arrivé à un tel point qu’on va finir par ne même plus savoir si les camps d’entrainement d’al-Qaïda sont Ricains ou French, en tous cas, on y bouffe de la vipère au bain-marie avec Ben Laden qui semblait très ravi à l’époque ?… Si c’est les soviétiques ou les Américains de Ben Laden qui ont assassiné le commandant Ahmed Chah Massoud en Afghanistan ?

Les rapports économiques et les débats entre le marxisme et le capitalisme ne sont donc pas près d’être clos et ce n’est pas en laissant Öcalan en prison qu’on pourra les mener là où ils devraient être conduits… Rien que par l’irrésolution du « volet économique » des Conclusions du Tribunal de Nuremberg, ajoutée de la chute du Mur de Berlin (Rideau de Fer), plus aucun prisonnier marxiste ne devrait être derrière les barreaux pour motifs de terrorisme. À plus forte raison si l’accusation sort d’une impasse intellectuelle soulevée lors de pourparlers ou de négociations, suivie du refus catégorique d’accorder une indépendance éthique aux territoires des Kurdistans qui pourtant aurait permis d’en rester à une économie d’échange en Turquie – même si cela n’avait été que sous la forme d’une partition administrative – et de ne surtout pas sombrer dans la guerre de l’été 1984 entre le PKK et l’armée turque du coup d’État de 1980, dans les Régions du sud-Est de la Turquie où, depuis, les prisons ne cessent de se remplir d’Istanbul à Ankara par cette politique du coup d’État, suivie de celle certainement plus civile, du paria, ensuite qui est infligée aux Kurdes, encore aujourd’hui dans l’organigramme intellectuel de l’AKP d’Erdogan, à qui il faudrait s’empresser de signaler qu’on ne résout pas une question intellectuelle d’économie et de politique en décrétant que tout opposant intellectuel doit être poursuivi, persécuté, emprisonné, voire exécuté… C’est utiliser l’armée, en dehors de sa vocation de défense et se donner un peu trop facilement le droit de tuer ; l’outrepasser en lançant des attaques sur les minorités kurdes, arméniennes, turkmènes… À plus forte raison si ce modèle du schéma tactique de la politique liée aux coups d’État, à l’intérieur du pays, cherche à se transporter et à s’exporter sur des territoires étrangers comme le fait la Turquie maintenant en Syrie, peut-être demain en Grèce ou en Bulgarie. Les Nations qui soutiennent ce genre d’exportation en auront gros sur la conscience lorsque seront exposées les dynamiques qui transforment un « coup d’État intérieur » en prétexte de défense mais sur une position d’extra-territorialité pour finalement se transformer littéralement et tout simplement en « coup d’État extérieur ». Ça s’appelle faire la guerre sans qu’elle ne soit justifiée si ce n’est autrement que par l’argument que le coup d’État dont elle est issue, fonctionnant si bien à l’intérieur d’un pays – appelé ailleurs dictature – justifierait amplement le droit de l’exporter et de l’utiliser dans des pays voisins pour briser ainsi leur territoire et violer leur frontière par un déploiement militaire, à plus forte raison si les régions convoitées sont faiblement armées. Les opérations de l’olivier d’Erdogan, en Syrie dans le canton d’Afrin, montrent le calibrage des frappes qui détruisent au minimum l’habitat comme si Erdogan se contentait de bombarder les places centrales et les rues pour semer la terreur sur les populations civiles ; ce n’est plus une guerre mais du terrorisme d’État (populations civiles désarmées et pacifiques). Les dégâts traduisent le choix du calibrage de l’armement utilisé pour déranger et gêner la vie paisible et rurale de ces régions agraires… Tel calibre pour un four à pain, tel autre pour un silo à grain, là un obus plus gros pour détruire une cave souterraine en pierre où sont stockés de l’alimentaire… Toutes ces images démontrent et prouvent que l’armée turque se conduit en Syrie comme des terroristes d’État, de l’État Islamique précédent ; poursuivant les mêmes techniques qu’ISIS et que daesh, autant d’appellations qui ramèneront toujours aux camps d’entrainements de Ben Laden, à l’armée jihadistes, l’État Islamique français…

L’autorité militaire que revendique toujours encore aujourd’hui Erdogan sur les régions kurdes n’émane pas du « Droit international » mais d’un coup d’État personnel que chaque 1er ministre effectue à son passage au pouvoir sur les Institutions et la Constitution, sinon la situation et la réalité des Kurdes en Turquie ou en Syrie aurait évolué par les conventions collectives de l’ONU et du Droit au débat marxiste, autrement que derrière le masque d’un État Islamique français ; du coup, lui aussi, sans doute protégé par l’OTAN parce que bien militariste et d’un fond religieux rugueux, établi de longue date… Pour la juridiction internationale, il est d’autant plus étonnant qu’elle fasse confiance et accepte une « République de Turquie » issue d’une succession de coups d’État pour cautionner les mesures expéditives employées dans les procédés d’autorité faisant usage de la force policière et armée parce qu’elle n’a pas supporté la hauteur des débats intellectuels entre le marxiste Öcalan et le dictateur Erdogan, ni même avoir daigné enregistrer leur demande légitime démocratique d’Indépendance dans leur manière de penser, de structurer leur vie sociale et économique, de choisir leur appartenance politique.

Abdullah Ocalan

Un Univers sous un autre monde : 58 ans de coup d’État

Si les Kurdes et Öcalan n’avaient pas eu le mérite d’attaquer intellectuellement les régimes militaires successifs de la Turquie religieuse au nom des Droits et des Libertés pour éveiller les consciences turques sur certains manquements à la démocratie, autrement qu’avec du Le Pen ou du « boeuf-carotte » ; telle que démocratiquement les définissaient, dans les Républiques, les Royautés, les Unions d’États ou de Républiques, les Conclusions du Tribunal de Nuremberg en 1946, nous pourrions toujours croire pour la Turquie, à fable du pouvoir réduite de plus en plus au premier coup d’État de 1960, jusqu’au Erdogan d’aujourd’hui, reproduction illimitée de la technique du coup d’État militaire pour parvenir au pouvoir, aux affaires ou à d’importantes fonctions, tout en développant des politiques nationalistes à caractère religieux ou militaire qui finissent par ne plus arriver à se dissocier, à se séparer, à marquer la séparation des pouvoirs qui permettrait d’instituer que la laïcité c’est avant tout le droit de ne pas faire la prière et de ne pas croire aux fables religieuses. Et on oserait parler de laïcité lorsque l’armée ordonne le religieux ou quand le religieux permet d’encourager des déploiements militaires superflus et non-souhaitables, parce qu’ils sont, tous les deux, le militaire et le religieux, fortement ancrés dans la vie publique et les institutions dans des sociétés hiérarchiques où plus de la 1/2 des populations occupe des zones rurales ?… C’est donc principalement dans les campagnes que s’opèrent les changements de régime comme l’a montré autour de Kobanê, l’acharnement avec lequel ISIS s’est installé dans des mosquées pour y installer ses casernes, cantines et maternités dans le but de faire disparaître – dans certains lieus de culte musulman, ils ont assassiné – la religion musulmane multi-confessionnelle, sauvée in-extremis par les Kurdes qui offrirent aux Arabes une Charte démocratique de défense pour les religions pluri-confessionnelles, ce qui permit alors aux YPG/J d’en récupérer quelques unes pour éviter que ne s’instaure une dictature religieuse et militaire dans les Régions de certains districts où Arabes et Kurdes cohabitent parfaitement sans rivalités et travaillent ensemble. C’est là qu’Erdogan, avec son « opération olivier », vient frapper alors qu’il outrepasse – chez lui, en Turquie, il le dépasse – le Droit que lui accorde son pouvoir derrière sa frontière.

Ainsi, chaque coup d’État promet un « autre monde » pour ceux qui travaillent et qui prient, économiquement plus équilibré, un peu comme Macron définirait ce « nouveau monde » qui, bon dieu, ressemble pourtant si étrangement, au demeurant, à s’y méprendre, aux précédents !… Pas grave !… pour ceux qui ont des doutes, l’armée et la police sont là pour arrêter, exécuter et faire taire les esprits contradictoires qui n’en sont pas pour autant moins bien éclairés… Au contraire, le plus souvent, ils concernent l’intégralité de la société et pas seulement une partie uniquement « dirigeante », à qui tout le monde devrait vouer le bon dieu ou Allah sans confessions, sinon ils se risquent aux conversions forcées, aux arrestations ou aux assassinats. Dans les propositions qu’ils présentèrent avec Öcalan à la Turquie puis à l’Union européenne, à propos de l’Indépendance du Kurdistan, demandée au milieu des années 1980 pour une raison bien précise qui est celle de l’incompatibilité politique de leur conception sociale de la démocratie avec des régimes autoritaires militaires ou religieux qui n’en irritaient pas pour autant, plus que ça, les oreilles alors fébriles de l’OTAN, face à l’ampleur des questions de politique mondiale soulevées par un Kurdistan marxiste qui en attendait plus de l’Occident, surtout de l’UE. Quand la force militaire et/ou religieuse prend le pas sur la raison intellectuelle, même si celle-ci en est marxiste, ne peuvent qu’en sortir blocages et gel de la pensée, exécutions arbitraires irraisonnées et suppression de religions, pourtant, elles, tout aussi nécessaires et importantes à la cohésion d’autres sociétés que les coups d’État cherchent à dominer, jusqu’à leur suppression si nécessaire ; semblerait confirmer l’acharnement avec lequel Erdogan attaque les Kurdes, carrément jusqu’au-delà de ses frontières maintenant (nord-ouest syrien), dans un Univers inconnu de son monde.

Se remettre en mémoire la succession des coups d’État en Turquie est absolument nécessaire pour comprendre la stratégie politique du pouvoir militaire et religieux qui fait, sans cesse depuis 1960, soit appel à l’un, soit à l’autre pour présenter chaque fois de nouvelles solutions qui résoudraient les crises économiques, géreraient les Droits et les Libertés, focaliseraient tout autour du ciel et de l’armée pour transformer les carences intellectuelles en pouvoir divin ou militaire ; panacée ultime des dictatures et des pouvoirs mafieux qui s’autorisent ensuite – et dès le début -, à molester, à encourager les meurtres, pratiquer la vindicte et les passages à tabac… Avec la particularité de la Turquie, qu’aujourd’hui, Erdogan cumule toutes les techniques des coups d’État précédents pour faire croire qu’ils auraient disparus, à la différence, qu’à chaque fois qu’un nouveau coup d’État posait l’armée au pouvoir, les méthodes et les techniques devenaient de pire en pire, comme si la folie du pouvoir les rendaient à chaque fois plus violents, cruels et destructeurs, criminels et insultants, au noms, bien entendu à chaque fois, soit de l’un ou soit de l’autre, de Allah et de Dieu… L’armée des juntes leur donnerait-elle tous les pouvoirs que maintenant Erdogan est le seul à détenir dans son pays et par la France, où l’AKP s’est tout aussi facilement implanté que le FN, traduisant ses accointances par la gestion d’un cabinet spécialisé pour les recrutements mixtes d’un État Islamique français à tentative de coups d’État islamistes avortés en Irak et en Syrie ? !… On parle de « révolution(-s) syrienne » mais il s’agit d’un coup d’État islamiste effectué avec des milices, elles-mêmes, islamistes, employées tout autant par le Vatican que par l’islamisme rigoriste du type de celui qui a assassiné dans les mosquées pluri-confessionnelles autour de Kobanê pour y mettre une caserne de « daesh en Syrie », une cantine jouxtée d’une maternité ; ça n’en fait que deux à ma connaissance mais ISIS a procédé ainsi et a dû réitérer ce genre de massacre qui n’est pas innocent dans la manière de forcer la main sur les croyances et les religions multi-confessionnelles… C’est bien joli et beau des « religions multi-confessionnelles » mais si leur hiérarchie et leurs orientations politiques se tournent vers l’extrême-droite uniquement, puisqu’elles n’intéressent qu’elles, l’Islam nationaliste religieux ne peut que rencontrer la violence comme des bouddhistes ou la « police religieuse ». Sous une telle domination, il y a peu de chance qu’un équilibre politique puisse en résulter puisque ce « multi- » ne se réduit en finalité qu’à un cercle de « multi-dictature », étant donné que l’espace religieux, réservé aux confessionnalités, ne tourne plus qu’autour d’un seul flanc politique, bâti en son extrême par la même religion à principes extrémistes, les armées respectives de plusieurs pays et la police conventionnelle à rigueur religieuse en vigueur dans chaque pays où l’autorité et le sécuritaire font « religion » et orientent les pensées ; puisse-t-on alors comprendre que ces procédés de cerclage social laissent peu de place à la raison intellectuelle mais favorisent l’indiscutable et permettent de rejeter bon nombre de débats… En particulier, ceux de l’Arménie et du Kurdistan, toujours autant tributaires de nos armées qui prétendraient leur fabriquer des armées qu’ils n’ont pas et n’ont jamais eu ?… Mais il pourrait historiquement en être pareil pour l’Algérie, le Maroc, l’Egypte ou la Libye…

Pour les Kurdes, les Arméniens et les Turkmènes (…), les Eurasiens et les Caucasiens ; il était clair que derrière la « Religion » se tramait un autre monde autour de leur Univers de paix, nourri de réflexions intellectuelles et de débats mais où la religion ne permettait certainement pas de tout hiérarchiser ainsi pour interdire et massacrer par ce pouvoir militaire, pas toujours forcément légitime, surtout dans une telle succession de coups d’État qui ont forgés la Turquie politique de l’AKP d’Erdogan d’aujourd’hui.

German-Turkish_Treaty_of_Friendship_and_Non-Aggression

Les Kurdes ne peuvent pas rester indéfiniment les otages du coup d’État turc de 1960 ou de 1980

On pourra toujours disserter ou déserter sur les différences ou les similitudes entre un coup d’État, une Révolution ou une « révolution nationale »… La principale restant quand même que la spécificité du coup d’État qui met l’intégralité de l’armée ou une partie seulement, au service d’un groupe politique, présenté comme novateur mais généralement quand même le plus souvent conservateur et religieux, traditionnel et féodal ; solidifie les pouvoirs de police et du religieux contre l’autorité intellectuelle pour laquelle les juntes, les staliniens, les bolcheviques et les extrêmes-droites nationalistes n’ont pour seule réponse que les chars, les bombardements, les arrestations, les déportations, les assassinats, le lynchage ou les exécutions en public, la pratique de la torture, le harcèlement, des conversions forcées, jusqu’à l’éviction des groupes intellectuels vis-à-vis desquels ils étaient venus à cours d’arguments et perdaient progressivement la faible autorité intellectuelle qu’ils exerçaient sur eux par la religion, en les maintenant aux marges ou sous le registre subversif pour mieux les chasser ensuite par l’intervention militaire, policière, religieuse ou/et sociale. Les Révolutions, quant à elles, ne font pas appel à l’armée ou à une religion mais en constituent une par les masses humaines qu’elles mobilisent et drainent pour prendre le pouvoir, néanmoins aussi par un passage au coup de force, si la marée humaine n’est pas amplement suffisante ou si celle-ci a essuyé des tirs des forces de l’ordre avant ; voire une lutte armée engagée en réaction après de multiples exactions, enlèvements ou interventions spécifiques et localisées, organisées pour diminuer leur force intellectuelle,  saisir leurs écrits sur une philosophie différente, légitime et raisonnée, pourtant argumentée du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », de la reconnaissance de l’existence des minorités, jusqu’au statut culturel, linguistique, administratif et social, non négociables, par filiation directe aux Conclusions du Tribunal de Nuremberg…

Donc nous voici arrivés à la différence essentielle et primordiale, entre une dictature qui mise ses putschs et ses coups d’État sur l’insuffisance intellectuelle de son argumentaire réduit ; des Révolutions, nourries de philosophies politiques qui par la critique et l’exposition de perspectives économiques et sociales différentes, démontrèrent à partir de la justesse du raisonnement que l’utilisation de la force et le déploiement militaire ne faisaient que prouver l’incapacité à maîtriser un véritable débat intellectuel, violant par la même occasion aussi, directement les Conclusions du Tribunal de Nuremberg de 1946… Toutes ces juntes militaires, d’Erdogan à Le Pen, de Pinochet à Staline au Mur de Berlin et à la « frontière » palestinienne jusqu’à « ISIS France », n’étaient que constructions imaginaires d’une autorité intellectuelle spéculative du juridique, jointe à celle, plus spécifiquement policière, religieuse, et sportive du social ; ainsi qu’à toutes formes de dominance culturelle, à fortiori, si celle-ci s’argumente et prétendrait l’être sur la base des drogues chimiques de Sigmund Freud et de la French Valley (!), voire peut-être sur une plus large échelle temporelle, à l’émergence d’un « État Islamique français en Irak et en Syrie » qui préparerait sous capes par différentes manipulations du ressort des ligues, des loges et de mouvements diverses et variés, un coup d’« État Français islamiste » en Irak, puis en Syrie avec Erdogan et Le Pen ?… Poutine ou Assad ?… L’Histoire peut-être moins, mais les « services secrets » tarderont sûrement à en expliquer les rouages et le processus militaro-étatique qui déclenchèrent un tel carnage à Kurdes en potence, du Sinjar en Irak, à Kobanî en Syrie, préférant sans doute « blanchir » ce qui annihile la réalité intellectuelle au lieu de la sauver, en la faisant passer pour secondaire et la vouer à la main-mise de sociétés mafieuses qui prennent bords sur tous les flancs politiques où tout le monde a un képi pour ami, se suffisant amplement ainsi à leur pensée déviationniste et réductionniste dont ils voudraient établir des niveaux hiérarchiques et intellectuels infondés en les justifiant à coups de fables religieuses, sexuelles, politiques, sociales et donc forcément économiques…

Le coup d’État – contrairement aux Révolutions – a le désavantage de limiter la vie politique à l’armée, à la religion ou à une combinaison des deux, proclamée parti politique au pouvoir mais pouvant aussi parfaitement se faire élire légalement, non sans certaines purges massives au préalable et le passage par un régime militaire autoritaire de quelques mois à plusieurs années. Parfois ces purges ont lieu après l’élection, confirmant au demeurant resté conseiller auprès du parti élu, la nécessité d’utiliser les forces militaires et policières pour solidifier un pouvoir fortement ou faiblement élu et développer des programmes politiques douteux, tels que des lois raciales ou d’autres formes de ségrégation (langues, coutumes, croyances), ce que toute logique démocratique n’aurait jamais autorisée. Dans ces conditions apparaissent concrètement dans quelles impasses politiques et existentielles pouvaient se retrouver les Kurdes après ce premier coup d’État turc du 27 mai 1960 qui a la particularité de mettre en scène un groupe d’officiers évincer le gouvernement : facile de sortir son sabre ou son pistolet devant les parlementaires désarmés du Parti Démocrate de son propre pays pour mettre le général Cemal Gürsel à la place du 1er ministre pro-islamiste Adnan Menderes dont la politique religieuse laisse la célèbre formule « si le peuple le désire, il peut même rétablir le califat » !

Pour le pouvoir de la junte militaire, il devient alors rapidement possible de contester par la force, avec des tribunaux irréguliers et illégaux les prises de décisions économiques antérieures, puisqu’en 1960 c’est pour des motifs économiques et une crise provoquée par le retrait de l’aide américaine qui mit un pays sous pression dans la fragilité, que se déclenchât le coup d’État par réaction de la bureaucratie kémaliste qui sollicite l’armée pour lui venir en aide ; puis, encore plus aisé ensuite, de devenir plus totalitaire encore que n’étaient présentés ceux qu’ils étaient venus remplacer par la force (!)… Entre le Parti Républicain du Peuple et le Parti Démocrate de cette époque, si la différence essentielle repose sur l’interprétation du kémalisme et son influence sociale et laïque ; les résultats religieux et la militarisation dans la société turque, à la prétention d’améliorer l’économie, se valent, puisque tout ça finira d’abord en Parti de la Justice puis en AKP… Plus que difficile aussi se définit l’existence des minorités sous cette constellation de la domination religieuse à laquelle on pourrait opposer nos « guerres de religions dans l’Europe chrétienne », en signe de mise en garde dans la troublante succession des coups d’État en Turquie, où l’économie et l’armée ne sont pas les seules matricielles du déclenchement, bien souvent la religion structure et motive ou apporte sa simple participation à sa réalisation. Quand est-ce que le Monde sortira de telles fables pour instrumentalisations politiques et daignera enfin accorder l’indépendance aux Kurdistans sur des statuts et une résolution qui confirmeraient l’appartenance de l’argumentaire intellectuel d’Abdullah Öcalan aux Tables des Conclusions du Tribunal de Nuremberg auxquelles nous sommes toutes et tous censés appartenir, sauf la France qui s’en est soustraite peut-être ?… Pour mieux préparer un « coup d’État islamique français en Irak et en Syrie » ?… Sommes-nous arrivés à une situation où la configuration du carnage ne permettra même plus de différencier les camps d’entrainement d’al-Qaïda de la France ou des États-Unis, un daesh français d’un daesh ricain ?

Un « prospère islamiste turc, Erdogan », contre le Marxiste Humaniste kurde Öcalan !

Les débuts de la théocratie turque…

Recep Tayyip Erdogan rentre en 1983 dans une toute nouvelle formation politique fraichement créée, le Parti de la Prospérité, sans doute pour alimenter l’insuffisance des réponses religieuses et économiques qui auraient dû être apportées, soulevées et proposées, un an plus tard en 1984, dans le débat intellectuel qui allait s’ouvrir autour des pourparlers d’Öcalan, des Kurdes et de la société turque avec le régime gouvernemental de la Turquie, pour le moment issu d’une autocratie militaire et religieuse du « coup d’État » alors en vigueur, qui oriente la vie politique, sociale, religieuse et intellectuelle, forcément dans une impasse démocratique… Mais la situation insurrectionnelle, mise au pilori, ne vient pas des Kurdes à ce moment-là : elle résulte de la militarisation de la société turque qui ambitionne d’affronter le Kurdistan de la Turquie alors qu’ils vivent tous deux, Kurdes et Turcs, à ce moment-là du coup d’État militaire en 1980 – comme la majorité des Turcs aux confessionnalités religieuses multiples -, sous le joug de la junte du 12 septembre du général Kenan Evren qui pouvait ainsi se maintenir au pouvoir avec son régime militaire dictatorial aux mesures d’exception et aux tribunaux « populaires » et religieux, jusqu’en 1983, avant que les élections législatives du 6 novembre 1983 marquent le retour à un régime civil, tout autant autocratique et arbitraire, loin de toutes « conventions internationales », où le Parti de la Mère Patrie devient majoritaire et prolonge le « système de 1960 issu de la prise du pouvoir par l’armée »… On imagine alors aisément, suffisamment en profondeur ensuite, ce que les Kurdes et certains démocrates turcs comme Fethullah Gülen ou Abdullah Öcalan, purent ainsi subir comme répressions intellectuelle et religieuse, suite à ce coup d’État qui ne pouvait en réalité qu’être dépositaire d’une fausse autorité militaire et donc d’une fausse autorité intellectuelle ; à fortiori d’une fausse autorité sociale et politique. Est-ce donc là, la marque des cancres que d’utiliser systématiquement la force militaire/policière, muée en coup d’État politique, lorsque l’argumentaire intellectuel et historique n’y suffisent plus à consolider et maintenir au pouvoir des responsables qui n’ont jamais été élus au prétexte qu’ils redresseraient une économie qui ne le sera pas ?… Des responsables qui n’ont jamais été élus mais qui prennent le pouvoir quand même, grâce aux coups d’État militaires pour se faire élire ensuite sur une religion unique pour parti unique ou par la répression intellectuelle et politique qu’ils déploient sur les élections, d’une manière ou d’une autre, pour faire taire les forces démocratiques ou toutes formes d’opposition politique intellectuelle qui  pourrait venir en travers de leur route… La situation n’en a pourtant été que plus tendue depuis l’échec de ces négociations de 1984 où la Turquie ne vit « opposition intellectuelle et armée » qu’au travers de la société kurde d’Öcalan et du PKK ; mais c’était contre un coup d’État militaire bien précis, alors en vigueur, non pas contre une société turque qui aurait pu apporter avec ses populations, son ralliement intellectuel aux Kurdes ; que par devoir et pour renverser dans les urnes ce régime autocratique militaire turc qu’exerçait Evren sur Öcalan, les Kurdes et les Turcs, définitivement. Les politiques turcs du coup d’État militaire de 1980 devaient démocratiquement accepter aux Tables des décisions et des négociations, la pensée et les solutions pluralistes du marxiste d’Ankara, Abdullah Öcalan et non pas les réprimer ; à double raison pour des motifs économiques qui remontent, d’une part, à l’irrésolution du volet économique des Conclusions du Tribunal de Nuremberg, entamée dès mars 1946 et, plus récemment, d’autre part, à l’essor du marché de la French des drogues chimiques entre la France, les États-Unis et la Turquie qui constitue certainement l’une des raisons principale du conflit militaire turc avec les Kurdes et un Öcalan qui ne devait sûrement pas accepter que ces produits deviennent l’apanage des armées pour l’héroïne ou du Vatican en ce qui concerne la cocaïne avec au bout, l’émergence de partis nationalistes d’extrême-droite, populistes et fascistes, militaires et d’autorité religieuse supérieure, s’estimant certainement en droit d’adjoindre le nationalisme islamiste au terrorisme révolutionnaire, à dessin de retranscrire, au mieux, la même forme de pouvoir politique infondée d’un quelconque véritable débat rationnel intellectuel, hormis leurs réunions clandestines ; juste la simple appartenance religieuse et sécuritaire qui fonde leur identité, mais n’explique en rien leur refus d’affronter un véritable débat marxiste, autrement que par la force militaire, chaque fois déployée, sur laquelle ils pensent accroître la richesse nationale de leur PIB alors qu’aucune résolution des crises économiques n’est perçue autrement que sous la forme de « petites reprises économiques » ou de légères hausses de la croissance mais sans jamais chercher la solution réelle par une remise en question fondamentale du système économique capitaliste qui pourrait faire prendre conscience de la nécessité du marxisme.

Le débat marxiste est définitivement clos en Turquie et sévèrement réprimé par la nouvelle Constitution établie par des juristes militaires et approuvée par 81% des voix au référendum de 1982 pour permettre d’accroître les pouvoirs de l’armée, prôner la discipline et la hiérarchie auxquelles se prête parfaitement le nationalisme islamiste qui se développe depuis le coup d’État de 1960 qui marque la montée puissante et violente du fanatisme religieux contre les laïcs, les socialistes, les kémalistes et l’extrême-gauche, d’où une tension idéologique permanente entretenue par ce qu’impose le régime militaire sans laisser de choix, ce qui ne pouvait aboutir qu’à des massacres et des attentats. La loi d’exception 2547 concernant la subversion des « idéologies de gauche » est également promulguée dans la foulée de la prise du pouvoir de l’armée en 1980. Les partis politiques sont alors directement visés par l’armée qui cherche à en dissoudre un maximum pour les supprimer ou les transformer : Parti Républicain du PeupleParti de la JusticeParti du Salut NationalParti Nationaliste ; tous sont appelés à se tourner à nouveau vers les principes d’Atatürk mais sans l’occidentalisation et l’armée développe une synthèse turco-islamique entre le nationalisme laïc kémaliste et l’Islam des 98% de musulmans qui composent la population turque dont 80% d’entre-eux vivent en régions rurales des campagnes. Des purges ont lieu, les principaux journaux (CumhuriyetMilliyetHürriyet) sont fermés et les programmes universitaires révisés pour réorienter l’enseignement. Le Sénat est supprimé par les militaires qui estiment suffisante l’existence d’une chambre parlementaire unique, la Grande Assemblée Nationale Turque devenant à la fois les murs du silence de la démocratie et de la république turque, ainsi que les remparts d’une autocratie hiérarchique directionnelle nationaliste et islamiste. Des tribunaux se multiplient et visent à attaquer directement ceux qui porteraient atteinte aux principes fondateurs d’Atatürk mais on ne sait pas réellement sous quels critères et selon quel arbitraire s’établissent les plaintes autrement que sur simple décision du Conseil de Sécurité Nationale rattaché à l’armée qui dicte les règles de l’Assemblée. C’est à ce moment là aussi que fut prise la décision de fixer au seuil de 10% la possibilité pour une formation politique d’avoir le droit d’entrer à l’Assemblée pour siéger ; ce qui explique avec quels efforts Erdogan, les Législatives, il les a jouées deux fois en 2015 (juin et novembre) mais ne parvint, malgré tout, pas à faire descendre le HDP sous ce seuil fatidique des 10% alors il lui a simplement suffit de l’interdire, purement et simplement, prétextant qu’un bon nombre d’entre-eux étaient compromis avec des terroristes et donc passibles d’emprisonnements ou d’assassinats.

Si l’histoire de la Turquie semble mouvementée depuis le premier coup d’État de 1960 jusqu’au retour à un gouvernement civil marqué par les législatives de novembre 1983, elle n’est pourtant pas si complexe, à partir du moment où chaque coup d’État cherche à éloigner les critiques des mouvements marxistes par le renforcement de l’autorité militaire qui permet aussi indirectement de solidifier ainsi le pouvoir religieux, le seul capable de rejeter les débats intellectuels qui soumettent aux critiques l’économie et la politique, non pas pour viser leur destruction mais pour en tirer l’amélioration de l’humaine condition en redéfinissant les investissements et les prises de bénéfices… Mais de 1960 à encore aujourd’hui, on ne peut pas dire que ces régimes militaires dont vient Erdogan furent une réussite économique et c’est, contrairement à ce que prétendaient leurs programmes, vers une augmentation de la pauvreté que les travailleuses et les travailleurs voient évoluer leur vie, à plus forte raison si ils militent pour des politiques marxistes qui les exposent à des poursuites policières et juridiques, si ils ne se font pas assassiner ou molester… Passer comme Erdogan de peines de prison de 6 ans, réduites à 3 ans pour insulte à la religion ou à la nation du régime nationaliste, n’est pas vraiment une preuve de démocratisation ; la réduction des crédits, le gel des salaires, ainsi que la difficulté à rétablir une balance commerciale qui puisse réduire l’inflation et équilibrer le PIB, ne montrent qu’une volonté calculée ou inconsciente à utiliser les recettes de l’Occident mais uniquement au plan économique… Dès qu’il s’agit de philosophie politique comme a essayé de le faire Öcalan avec les Kurdes, s’érigent les murs de l’autorité religieuse qui renvoient les revendications d’égalité face au sens des hiérarchies islamiques qu’il reste à transgresser… La suppression du droit de grève et de manifester en témoignent et si la religion ne rétablit pas l’ordre dans les esprits, il reste les déploiements militaires à l’intérieur du pays comme si politiquement la Turquie devenait l’otage d’une volonté militaire supérieure consubstantielle, conduisant jusqu’à Erdogan, aujourd’hui, qui ne cesse d’encore en abuser dans les régions à forte dominante kurde dans la population ou en Syrie sur Afrin et Kobanî. À y regarder de près, que de similitudes avec les régimes autoritaires nazis et bolcheviques où l’armée et la police déterminent les limites de la pensée intellectuelle, définissent en quoi ce qui n’appartient pas à leur point de vue est rapidement qualifié de subversif, emprisonnent, torturent et exécutent… Peut-être aussi, parallèlement à ce conservatisme autoritaire, politique et religieux, doit-il, sûrement encore aujourd’hui, subsister en Turquie, des parcelles de l’économie turque qui firent d’eux des alliés de la propagande nazie devenue impressionnante à leurs yeux. À voir avec quelle facilité tout le peuple Allemand allait suivre la politique des nazis en achetant massivement et librement dans les pharmacies du reich ces produits liés aux drogues chimiques qu’on appelait Pervitine et Eukodal – équivalents de l’héroïne, de la cocaïne et des extasies aujourd’hui – ; c’était quand même la Turquie qui en fournissait la matière brute !… Mais c’est le peuple Allemand qui s’est précipité dessus, pendant qu’étaient déportés du Reichstag les Communistes d’abord et ensuite les Socialistes, avant qu’elles ne soient distribuées dans la Wehrmacht pour lancer les offensives criminelles d’Hitler. Qu’aujourd’hui la Turquie rêve d’obtenir pour son économie la même possibilité commerciale, non plus seulement avec l’Allemagne nazie de cette époque mais avec l’ensemble de l’Europe contemporaine, n’étonnerait personne… L’opium du peuple?… ce n’est pas que la religion !… C’est aussi une certaine idée de l’autoritarisme politique qui s’appuie sur des réseaux mafieux militaires, religieux et sociaux ; surtout quand il s’impose de lui-même par le développement de réseaux criminels du commerce humain lié aux drogues chimiques. Dans cette configuration, Öcalan apparaît plus comme le symbole d’une lutte contre la mafia en Turquie et en Europe que comme un simple et vulgaire terroriste !… Et Erdogan plus comme le chef d’une mafia politique qu’un Président qui défendrait une pluralité politique vivante, dans une démocratie parlementaire, où ne serait pas ordonné par l’arbitraire autoritaire quelles formations politiques ont le droit d’y siéger.

Depuis cette date fatidique de 1984 et derrière le contexte du dernier coup d’État militaire de 1980 qui marquent l’échec inexplicable des premières rencontres de pourparlers entre les Kurdes et les Turcs qui vivaient pourtant sous la même dictature militaire à ce moment, semble s’étioler la raison intellectuelle contre une autorité militaire doublée de l’autorité religieuse par on ne sait quelle sombre alchimie… Abdullah Öcalan tend la main à un régime politique issu d’une dictature militaire et religieuse qui lui arrache le bras avant que de lui attribuer le ridicule matricule de « terroriste » pour l’enterrer socialement ; « opposant à la dictature militaire et religieuse naissante en Turquie » aurait été préférable comme dénomination aux oreilles de l’ONU et de l’OTAN, censées être les Organisations mondiales dépositaires des Conclusions du Tribunal de Nuremberg de 1946. Au contraire d’une quelconque raison intellectuelle menée par un débat rationnel, deviennent-ils, inversement, les organisateurs de la mondialisation du marché mondial des drogues chimiques avec la Turquie, propice au développement des dictatures religieuses et militaires dont on ne sait jamais sur quels régimes politiques populistes elles peuvent déboucher après avoir emprisonné Öcalan ?

L’exemple de la Turquie, de l’Iran jusqu’au Pakistan ou à l’Afghanistan, témoigne de sociétés qui cimentent la vie politique par l’autorité religieuse où 60% à 80% des populations consomment de l’héroïne essentiellement, de la cocaïne à moindre mesure, espérant ainsi fortifier l’économie au nom de leur 3% possédant et représentatif, ne réussissant pourtant qu’à développer au final « État Islamique français en Irak et en Syrie », gangs mafieux dans les cités, milices islamistes dans la Ghouta orientale, « canaris jaunes » dans le métro lyonnais, école militaro-religieuse française privée où on trouve des mioches de 14 ans – comme dans les jeunesses hitlériennes – préparer des explosifs à base de plastic pour faire sauter des mosquées en France ou en Europe… Le PKK continuant d’être prolongé dans la vie intellectuelle kurde et européenne avec les PIK, PSK, KKP, MLKP, TKP/ML ou DHKP-C ; trouvant malheureusement en Europe et en Occident, quasiment la même haine intellectuelle envers les questions soulevées par le Marxisme et le même mépris électoraliste nationaliste d’extrême-droite lorsqu’il s’agit de dépasser le conservatisme ou d’asseoir leur propre autorité policière par une certaine propagande nationaliste liée à l’hygiénisme moraliste du comportementalisme, nourri de fables religieuses, politiques ou sociales, parfois même cosmiques ; voire la même répression que leur vouent la Turquie de l’AKP d’Erdogan et les partis nationalistes européens de la « French valley », lorsqu’il est question du financement de leurs campagnes électorales locales ou nationales (« cagoules à pistolet » par exemple). Et on s’étonne ensuite qu’il y avait plus de Français dans la rue aux côtés des Espagnols pour gueuler « Franco, assassin » qu’il n’en reste aujourd’hui aux côtés des Kurdes pour crier « Erdogan fasciste ! »

Abdullah_Öcalan

Öcalan n’a jamais été un terroriste !

Erdogan parle sur le PKK dans ses meetings…

Les Kurdes du Kurdistan et de la libération d’Öcalan ! 

Au moment où la Russie, la Syrie et l’Irak organisent des mouvements de troupes militaires – sans doute pour mettre entre parenthèse l’infraction territoriale de l’armée de l’AKP d’Erdogan au prétexte d’y chercher dans la région kurde d’Êfrîn des « terroristes » – sur le territoire syrien ; il faut quand même rappeler que cette excuse relève d’une supercherie historique proche de l’infamie, que l’argumentaire de l’appellation « terroriste » est hasardeux et précipité… À s’y référer, il faut remonter aux derniers pourparlers qui pouvaient encore déboucher sur un processus de paix possible avec Öcalan et une « indépendance kurde » en 1984, jusqu’à l’intervention d’Erdogan où, semblerait-il, Erdogan perd les pédales intellectuellement en s’apercevant du fait accompli devant lequel il se retrouvait à ne plus pouvoir refuser la reconnaissance culturelle, sociale et politique des Kurdes via le Kurdistan en partition administrative… C’est alors à cet instant que dépressif, Erdogan confond des « faits de guerre » en terrorisme, dénaturant tout le contexte, coupant ainsi toutes possibilités de négociations ultérieures et révélant en même temps la guerre totale qu’il mènerait dorénavant contre les Kurdes à chaque élection, à chaque attentat de « l’État Islamique français ». Ainsi décrété « terroriste » en Turquie seulement et uniquement par les soins d’Erdogan, alors au début de son entêtement derrière le Parti de la Prospérité fondé en 1983 (après et avec le MSP de Necmettin Erbakan) qui deviendra l’AKP en 2001 ; le peuple kurde augmentait d’autant son existence en Irak, en Syrie et en Iran… À juste raison puisqu’avant ces négociations de pourparlers devant déboucher sur un processus de paix, le PKK des Kurdes d’Öcalan venaient de se prendre l’armée turque dans la figure après plusieurs coups d’État militaires successifs et devait donc être considéré comme l’égal d’une armée aux yeux de celle de Turquie et non pas être simplement, rapidement et de manière aussi isolée, rabaissé au rayon du terrorisme autrement que pour satisfaire le monde capitaliste occidentale et en dehors de toute étude de politologues extérieurs ou d’analyse polémologique appropriée sur la question… Seuls Erdogan et la Turquie conservatrice ne pouvaient qu’isoler les Kurdes. Double stupidité d’un chef d’État qui se détache du processus de paix entre Turcs et Kurdes ou l’Indépendance du Kurdistan qui deviendrait la seule possibilité de viabilité sur cette distanciation de respectabilité… Alors acculé à se cacher derrière sa dictature religieuse autoritaire visant une mosquée unique à la place des mosquées multi-confessionnelles de la religion musulmane, Erdogan s’empresse rapidement de pouvoir nier tous droits à l’existence d’une possibilité de développement politique ultérieur pour les Kurdes : on ne peut pas dire que ce soit honorifique dans la recherche d’une paix, un peu moins glorieux lorsqu’il s’agit de la refuser et qu’Erdogan se donne tous les moyens, sur plusieurs décennies, depuis 1974, pour en saboter les efforts… Jusque là, le PKK n’a toujours « militairement » rien à voir là-dedans puisque c’est la société kurde que vise Erdogan, son développement social et intellectuel, son opposition politique et culturelle. Tous deux sont responsables de faits de guerre et ce n’est pas le PKK, considéré donc à tort comme terroriste, qui a rompu les accords de non-agression et de partition administrative prévus pourtant dès 1984 lorsqu’était posée la question de l’Indépendance du Kurdistan… Bien au contraire, Erdogan accentue le conflit alors qu’aucune justification ne l’y autorise – si ce n’est celle du capitalisme et de l’islamisme du MSP dont Erdogan est le chef de la section jeunesse stambouliote dès le milieu des années1970, quand il jouait déjà l’Imam unique, l’enfant de coeur des prêches  -, allant même jusqu’à l’accentuer aisément, à l’infini, tant que peut, puisqu’il qualifie ensuite arbitrairement Öcalan de « terroriste », pensant ainsi résoudre la « question Kurde » de manière plus autoritaire qu’intellectuelle !… Mais Öcalan n’est pas un terroriste, ni avant 1984, ni après…

Öcalan c’est le Kurdistan !… Öcalan est un politologue qui défend les Kurdes qui se prennent régulièrement les milices de l’AKP et des Loups Noirs turcs – dits « Loups Gris » en Turquie – en pleine face, finissant par se faire insulter par Erdogan en personne, auprès de qui ils étaient venus négocier une paix administrative qu’Erdogan transforme, pour mieux l’accuser et le réfuter, en terrorisme… Ironie du sort ou coup tordu de l’histoire, toujours est-il que des pourparlers et des négociations pour l’indépendance du Kurdistan ne devraient pas servir à accentuer un conflit (celui des Kurdes avec les Turcs) mais plutôt à trouver des solutions administratives et diplomatiques qui peuvent y conduire… L’Europe giscardienne ne devait sans doute pas y être favorable, tout comme l’OTAN et l’ONU qui préfèrent rester silencieuses au risque d’ouvrir les portes à l’escalade du conflit… Pour soigner sa dépression de 1984, dans son dialogue du non-sens, la Turquie, sans doute déjà aux ordres d’Erdogan, tue des Kurdes, très peu de militaires kurdes du PKK… Ensuite, plus tard, même en Occident et en Europe, on en trouve qui parlent du PKK comme Erdogan pour se débarrasser des gens alors qu’il ne faudrait pas : c’est une question militaire qui renvoie à des faits de guerre et pas à du terrorisme… Limite mafieuse cette confusion volontaire entre les faits de guerre effectifs et l’imaginaire terroriste que réalise Erdogan sur Öcalan, sans doute parce que la Turquie compte s’enrichir de nouveau comme elle s’enrichissait avec le reich nazi en lui vendant de l’Eukodal et de la Pervitine, de l’héroïne et de la cocaïne pour faire moderne mais avec les ponts européens identiques à la « French » rachetée par Giscard en 1974, peut-être avec Erdogan déjà, maintenant internationalisée en allers-retours entre le continent américain et européen derrière la passerelle de cet intrigant « État Islamique Français ». À souhaiter que dans cette configuration idéologique qui correspondrait aussi bien au système turc d’Erdogan qu’à la sphère nationaliste de l’extrême-droite lepéniste et du « mariage pour tous », comme si Le Pen pourrait se faire élire en Turquie et Erdogan en France, espérons que ce rapport et cette équivalence AKP-FN/LePen-Erdogan n’auront pas embarqués trop de groupes politiques existants dans cette manche « État Islamique français en Irak et en Syrie ». Et si c’était le cas, qu’Erdogan et Le Pen sachent qu’ils ne se serviront pas du PKK en Europe ou en Turquie, ni n’en fabriqueront avec des personnes isolées qui n’ont jamais rien eu à voir avec le PKK, à partir de fables religieuses, politiques, sexuelles et sociales pour y répandre l’ISIS (intégrisme, rigorisme, militarisation sociale par les drogues chimiques, fausse science psychanalytique, etc…) dans le but d’y dissimuler leur couverture politique de misère de l’AKP ou du FN ; voire pire encore, comme sonde pour se débarrasser des intellectuels récalcitrants comme l’AKP se débarrasse des intellectuelles Kurdes en Turquie, à Paris ou en Syrie.

Avec les Kurdes de Syrie et le Kurdistan refaisons « la route de la soie » au lieu de poursuivre cette « route de la blanche » avec laquelle Erdogan espère enrichir la Turquie et l’EI comme elle enrichissait le reich nazi de Pervitine et d’Eukodal (drogues chimiques) avant !

Depuis, le maintient de l’ordre – dans une Turquie de l’armée de l’AKP du Président Erdogan aux pleins pouvoirs depuis 2014 – se confond et se heurte avec le maintient de la paix des Kurdes, en Syrie et ailleurs, dès lors qu’il ne se fonde pas sur la non-agression, respectée des armées et non pas transformable en instrumentalisation des frontières comme tente de le faire Erdogan et l’armée turque sur les Kurdes syriens. Le Kurdistan c’est les archives Kurdes arrachées aux malles de l’AKP aux mains d’une dictature administrative qui prive d’existence politique, religieuse (multi-confessionnelle), culturelle et sociale toute une société démocratique qui s’est faite doublée par un « État Islamique français d’Irak et de Syrie ». Le problème c’est qu’à Ankara et Istanbul, il n’y a que des archives de l’AKP, moins de celles des Kurdes ou du PKK ; hormis les « faits de guerre », si il n’y a pas d’archives hors arrestations, assassinats, attentats, le PKK n’est qu’une pure invention d’Erdogan à prétexte pour ErdogansWarOnAfrin. Si il faut se débarrasser de l’État Islamique en , de l’armée des rebelles du régime d’, des milices islamistes ou du daesh français du cabinet de recrutement d’un certain Farid le « sahoudien » qui prêchait déjà l’État Islamique au lycée Jean Monnet de Strasbourg comme ça se faisait en  et depuis 1960 en Turquie ; il faudrait avant tout se débarrasser du cabinet conseil AKP français/FN de l’État Islamique en Irak et en Syrie…

Mais revenons aux pourparlers avec le PKK d’Öcalan d’une Turquie déjà influencée par Erdogan . À chaque proposition démocratique d’organisation de la société kurde et à la moindre revendication d’une quelconque autonomie culturelle, Erdogan répond par la négative, transformant la démocratie en terrorisme intellectuel infligeant au peuple kurde l’obligation de se présenter à lui sans politique… Mais quel peuple pourrait accepter l’humiliation d’abandonner la politique, son histoire sociale et culturelle dans sa volonté d’affirmer aller vers l’Indépendance du Kurdistan ou une paix entre Kurdes et Turcs ?… le totalitarisme ?… l’autocratie religieuse ?… Les Kurdes sans politique ne seraient plus les Kurdes, à fortiori si leur interdiction d’exister, promulguée par Erdogan, est motivée par des prétextes religieux où on retrouve Öcalan expliquer à Erdogan que sous ses influences islamistes trop prononcées, il ne pouvait faire de Allah qu’un terroriste !… Quelques « gangs des terrasses » plus loin, les attentats de Charlie Hebdo et la découverte toute récente d’un « État Islamique Français en Irak et en Syrie » avec ses recruteurs et ses formateurs, convertissent à prouver qu’Öcalan était bien dans la vérité en 1984… Si les Kurdes ne peuvent être kurdes avec leur politique de leur leader Abdullah Öcalan, les Turcs sont-ils eux-mêmes turcs autrement que comme des Français qui ne pourraient se croire Français qu’avec le FN et Le Pen ; et peuvent-ils se considérer effectivement comme étant réellement turcs lorsqu’ils assassinent dans les mosquées multi-confessionnelles pour les transformer en mosquée unique plus proche d’une secte mahométane que dépositaires réellement des différents courants de la religion musulmane ?… En 1984 Öcalan rivalise intellectuellement avec Erdogan dans des pourparlers qui ne devaient pas se transformer en voie sans issue. Demandez alors, comme Öcalan, à Erdogan de quels diplômes universitaires sa politique peut bien relever et s’identifier et vous comprendrez rapidement qu’entre l’AKP et le PKK, la démocratie turque d’Erdogan ne laisse guère la possibilité de choisir ; les Conclusions du Tribunal de Nuremberg un peu moins…

Là où Öcalan était venu en 1984 ouvrir un débat en pourparlers sur la démocratie et la reconnaissance des Kurdes dans la vie politique de la Turquie, le PKK ne rencontra que médisances et rejet auprès d’autorités militaires turques qui n’en voulaient apparemment aucun ; ni discussions ni ententes envisageables, ne pouvaient poindre à l’horizon… L’incapacité à affronter la philosophie d’Öcalan, alors avouée par l’échec des négociations par tout un régime autoritaire d’Ankara dans le refus de toute évolution, ne pouvait dès lors se répercuter qu’une répression sanglante à travers le temps et l’histoire politique des Kurdes, du PKK et d’Öcalan, jusqu’au HDP et les toutes récentes élections Législatives turques de l’été 2015 jouées deux fois en deux tours… Pourquoi deux fois ?… il n’y a qu’à recenser toutes les arrestations – quand ce n’étaient pas carrément des exactions ou des tueries – auxquelles se livrèrent les forces policières de l’AKP d’Erdogan, déployées dans les villes Kurdes de Van à Dyarbakir, en passant par Mardin et Ganziantep, alors que jusqu’aux résultats, c’était dans la discipline électorale et non pas la violence que les Kurdes ont dirigé les deux scrutins de juin et novembre 2015… Erdogan sème-t-il la violence là où la démocratie appelle les élections ou Erdogan utilise-t-il le mode électoral pour mieux déployer sa répression névrotique et sa soif de sang que nourrit en lui l’existence pacifique et démocratique des Kurdes ?… Il y a là, toute une stratégie que ne devrait pas accepter le monde… Ni l’Europe, ni les États-Unis, pas plus la Chine ou la Russie, ne peuvent accepter de telles anomalies et devraient, logiquement en retour, demander l’annulation pure et simple de ces élections « déviantes » issues d’une construction dictatoriale et militaire, typiques et dignes des juntes fascistes ou des régimes bolcheviques mais certainement pas d’un univers pouvant relever de la démocratie, du Kurdistan ou d’une « Turquie modérée ».

La rupture des négociations et des pourparlers entamée dès 1984, ensuite poursuivie entre Öcalan et Erdogan, le peuple Kurde et la Turquie, est avant tout une rupture intellectuelle. Alors à la tête d’un parti « unioniste turc » de monarque autoritaire et religieux – le Parti de la Prospérité, jusqu’ici pas très important -, le refus brutal, affiché par Erdogan, d’accorder aux Kurdes le minimum du « Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » qui pouvait les inscrire dans le prolongement des Conclusions du Tribunal de Nuremberg pour que soient enfin reconnues leur culture, leur langue et leur politique ; dénature la qualité intellectuelle d’un vrai débat où il suffirait de clore les séances en étiquetant de terroriste ou de staliniens les protagonistes questionnant le pouvoir dans son quant à soi sur leur propre devenir existentiel, munis d’une pile de revendications relative à leur refus de se laisser dicter leur manière de penser, de réfléchir et de prier. Mais même encore aujourd’hui où vont fort les ragots, les amalgames, les catalogues, les étiquettes et mènent à l’obscurantisme de la linéarité historique le réductionnisme à du stalinisme et l’erronée assimilation bolchevique – peut-être même pas au courant de l’existence d’une question intellectuelle entre les Kurdes et les Turcs – ; voit-on sur des chaines spécialisées comme LCP (La Chaine Parlementaire) un « expert-journaliste » ramener Öcalan et le PKK à des « staliniens » alors qu’ils étaient les premiers à se battre contre l’étatisme bolchevique et Chinois qui étaient plus proches du régime d’Erdogan à venir contre le Kurdistan qu’ils n’étaient prêts à aider Öcalan et ses Kurdes, réellement sur le terrain au départ ; sinon Öcalan ne serait pas venu dans la foulée en Europe, dans la capitale européenne, s’expliquer sur ses origines politiques : « marxistes – léninistes » mais pas bolcheviques, ni staliniennes !… Et il s’en explique car cette école marxiste léniniste était la seule disponible à cette époque dans les régions du Kurdistan de Turquie (1974-1978) pour se défendre des exactions des différents régimes militaires successifs aux coups d’État depuis 1960 en Turquie et qui sévissaient déjà dans des petits villages où ils massacraient et kidnappaient impunément… L’avantage de cette école marxiste-léniniste était de pouvoir s’organiser, le plus rapidement possible, en défense contre les agressions venant de l’extérieur et non pas pour attaquer – contrairement à la politique menée par Ankara contre les Kurdes en Turquie et ce qu’en voudraient bien faire croire l’Occident, l’Europe – ; encore moins pour devenir bolchevique, envahir la Mandchourie ou coloniser l’Afrique… Non !… Simple système de mise en défense de toute l’organisation du travail et de la société kurde pour pallier les multiples attaques que durent encaisser les intellectuels Kurdes jusqu’aux assassinats et enlèvements dont on se demande encore aujourd’hui si il n’y avait pas un peu de staliniens et de bolcheviques avec Erdogan et l’AKP pour orchestrer une telle mafia nationaliste ?… Ce en quoi la pratique marxiste d’Öcalan se différencie complètement des régimes bolcheviques et maoïstes qui commirent les mêmes exactions que le régime d’Erdogan allait en faire plus tard, à plus grande échelle qu’il n’en avait déjà exécutées avant 1984… C’est là qu’Öcalan, en tant que marxiste, se démarque et se différencie d’une douma stalinienne des assassinats, des bolcheviques nazis ou des léninistes du collectivisme, connus à travers le « communisme d’État » et ses différentes histoires auxquelles il n’a jamais voulu participer ou être complice ; jusqu’à combattre l’État Islamique, le daesh français en Irak et en Syrie qui sont, sans doute, eux, staliniens et nazis, bolcheviques et militaires, surtout à la manière dont cette organisation, aux recruteurs européens, s’est emparée d’une quasi moitié de l’armée irakienne pour s’attaquer ensuite plus facilement aux Kurdes dans le Sinjar (Ezidis), puis en espérant faire de Kobanê une forteresse islamiste d’ISIS… Sous cet éclairage et ces précisions, Öcalan ne peut pas être stalinien ou bolchevique, ni communiste étatiste, encore moins le PKK relever du stalinisme car, à cette époque, Öcalan n’avait pas plus d’affinités avec Moscou ou Pékin qu’il n’en avait avec Ankara où il plaidait le droit politique pour le Kurdistan, sinon ils auraient été mieux armés avant 1984 et auraient mis une tannée au régime militaire du coup d’État de 1980 ou plus tard à l’AKP d’Erdogan avec le Kuomintang !… Mais ce fut loin d’être le cas et c’est à se demander si la turpitude d’Erdogan n’aurait pas abusé du fait qu’Öcalan n’ait pas signé certaines choses avec l’URSS et la Chine, le sachant ainsi bien seul et à sa portée pour lui infliger la pire autocratie gouvernante qui renie les minorités Kurdes, Arméniennes, Alaouites, Alévis, Turkmènes…

Il y a quand même une distorsion énorme aujourd’hui entre le protocole électoral du Parlement turc qui n’a jamais défini une opposition comme un ennemi militaire à abattre ; et l’imaginaire de tout grand chef d’État qui estime avoir tout un pays derrière lui mais dont 60% environ ne votent pas pour lui (CHP-HDP / MHP)… Faut-il exterminer autant de Kurdes que ne l’a fait l’armée de l’AKP d’Erdogan entre les deux élections Législatives de l’été 2015 pour faire taire ces chiffres alors qu’ils ne sont que 15% des urnes, ramenés à 11% lors de la seconde élection Législative de 2015… Qu’est-ce que ça aurait été si le HDP des Kurdes avait obtenu le score du CHP ?… Quelles auraient été les réactions des forces policières aux ordres de l’AKP d’Erdogan ?… On n’ose l’imaginer… Toujours est-il que les raisons d’un tel déploiement « militaire » s’amenuisent et apparaît au temps, la déraison de l’acharnement avec lequel Erdogan va même jusqu’à utiliser ces élections pour emprisonner des Kurdes, fermer des centres de presse-médias kurdes, tuer, alors que le HDP faisait une campagne non-violente dans le cadre d’une pacification des peuples… Surgit alors aux consciences l’urgence de se demander si l’AKP d’Erdogan n’a pas commis une fraude électorale par rapport aux protocoles du Parlement en ce qui concerne les élections en Turquie ?… Cette fraude, ne pouvant être dénoncée par les autorités constitutionnelles du Parlement turc – immédiatement intimidées par les menaces de violence émises par la politique de l’AKP qui paralysèrent toutes réactions -, ne donne pourtant pas droit à utiliser les élections pour transformer la campagne électorale en attaques armées permanentes sur cette partie de l’électorat qui regroupait les gauches, des mouvements progressistes autour du HDP kurde alors qu’aucunes violences n’étaient relevées… Vraiment aucunes ?… Et ces tirs de policiers dans les foules de manifestants Kurdes ?… Kurdes qui répondirent aussi par des coups de feu pour montrer qu’ils n’avaient pas tiré les premiers… Cette distanciation prise par Erdogan entre le code électoral et les protocoles des candidatures en vigueur, à ce moment là de l’été 2015, traduit lourdement avec quelle ironie le leader de l’AKP compte passer outre le « Droit électoral » pourtant également et normalement applicable aux Kurdes du HDP. Comme le protocole électoral n’a pas été respecté par rapport aux consignes du Parlement turc, Erdogan ne devrait même pas avoir le Droit de gouverner – même si il le prend – et ces élections de toutes les tromperies, annulées par consultation parlementaire.

La moindre tentative d’avancée démocratique, décrite dans les traces des négociations étalées par la Turquie de la propagande, jusqu’aux pourparlers du face à face bien réel entre Öcalan et Erdogan, devait-elle se traduire encore aujourd’hui par le rugissement des blindés des services spéciaux de l’AKP-MHP déployés en réponse et acte, avant tout d’une « répression intellectuelle » inouïe, puis se prolongeant jusqu’aux emprisonnements des civils et saisies des organes de presse, alors que les Kurdes avec Öcalan et le Kurdistan n’en étaient qu’à une simple demande de « Droit de parole » dans une Cour turque où s’immisçait déjà Erdogan qui devait, sans doute là en 1984, rencontrer pour la première fois de sa vie un intellectuel mais qu’il ne s’en est jamais remis, qu’il en devînt fou ?

En 1984 le monde retourne finalement sa veste après n’avoir que pu émettre un avis favorable aux revendications d’Abdullah Öcalan durant une première quinzaine, suivie ensuite, brusquement, d’un basculement complet d’une semaine, durant laquelle la presse internationale finit par donner raison à l’influence d’Erdogan, oubliant l’humanisme d’Öcalan et la recherche d’une solution pacifique au conflit. Bien timide alors cette « presse capitaliste », sombrant dans la facilité idéologique d’une guerre d’écoles doctrinales qui préfère renvoyer la vie du Kurdistan, son avenir politique, aux écoles étatiques bolcheviques et maoïstes de simplification. Ce qu’il n’était pourtant pas ce Kurdistan en résistance, proposé par les négociations sur la table des pourparlers sous l’oeil prisé d’Erdogan. Ni les Kurdes d’Öcalan, ni le PKK ne cherchaient l’accentuation des conflits. Au contraire, c’est vers la résolution d’un conflit économique qu’aurait pu se tourner le monde dont le seul rapport avec le Kurdistan de la Turquie, à ce moment-là, était le Marxisme ; seule philosophie économique existante capable de neutraliser toutes les autres pour arrêter les guerres et l’escalade des conflits… Encore une fois, depuis, l’avenir ne peut donner tort à Öcalan. De l’Angola à cet État Islamique Français en Irak et en Syrie, on voit parfaitement qui résonne en « communistes étatistes » du type de celle d’une douma léniniste, stalinienne et bolchevique des assassinats ou d’un Reichstag allemand sur le modèle des soviétiques ou des nazis ; de ceux qui pensent sérieusement apporter au monde une amélioration économique et sociale par la simple réflexion intellectuelle liée au marxisme… Ce n’est pas une mince affaire, ni une simple opinion… Mais pour le Kurdistan, les oreilles qui se sont bouchées en 1984 à cet appel à la résolution politique et pacifique du conflit entre les Kurdes et le pouvoir politique turc – resté lettre-morte -, même à être piétiné et définitivement écrasé par cet État Islamique Français, du Sinjar à Kobanê jusqu’au nord de la Syrie, aujourd’hui autour d’Afrin avec l’armée turque ou à Serdemê, cette fois ; le monde et ses bonnes intentions de l’ordre libéral, satisfait toujours autant son économie dévastatrice, d’autant de massacres, de carnages et de stratégies militaires déviantes qu’il cherchait à priver de Droits Öcalan et le Kurdistan à partir de 1984 par la non-reconnaissance de leur simple existence administrative jusqu’à la répression de leur politique liée aux mouvements intellectuels kurdes et marxistes de l’Occident… Là ça devient une question politique dont se sont emparés bien maladroitement « les militaires » des Nations qui continuent de soutenir Erdogan (AKP-FN via un « État Islamique Français en Irak et en Syrie »), quitte à ce qu’en pâtisse la moindre idée de justice internationale du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » jusqu’aux « Messages aux Peuples et Conseils aux Nations » délivrés par les Conclusions du Tribunal de Nuremberg qu’Öcalan a toujours suivies et respectées et dont la plume n’est toujours que le prolongement !

De l’al-Qaïda Maghreb islamique à l’État Islamique français d’Irak et de Syrie, les protagonistes al-Islam se déclinent en différentes composantes associées à la particule ‘al-‘, se font recruter et revendiquent des partis extrémistes tels ceux du FN français, l’AKP turc, le Hezbollah libanais et iranien, le Hamas palestinien… Jamais encore auparavant, ces nationalistes islamistes n’avaient trouvé meilleurs « frères » qu’en ces extrêmes-droites européennes, toutes autant nationalistes, militaristes et religieuses qu’eux ; quant à la complicité de leur rigorisme religieux, pour ne pas dire leur intégrisme, loin d’être un faux ami, leur permet de développer une politique commune qu’ils retranscrivent dans les zones jihadistes de conquêtes ou en commettant des attaques terroristes, ciblant des points stratégiques diplomatiques et militaires, ou des lieus de vie à haute fréquentation, des places culturelles (mosquées, cafés-restaurants…), voire encore en multipliant les prises d’otages quand ils le peuvent…

Vous ne pouvez pas considérer les PKK – PYD – YPG comme des « terroristes », c’est militairement faux et Öcalan l’explique depuis les pourparlers de 1984 face au pouvoir turc déjà manipulé par Erdogan, conseiller en lois d’exception… À partir du principe de la défense et de l’attaque, lorsque le PKK aidait Öcalan et les Kurdes à se défendre des exactions militaires turques dans les villages des régions du Kurdistan, Erdogan confond les faits de guerre en actes terroristes pour transformer l’unité de défense du PKK en organisation terroriste… Mais les Kurdes avec Öcalan et le PKK n’ont, jusqu’en 1984 fait que se défendre, tout comme ils continueront de le faire ensuite… D’ailleurs, jusqu’à preuve du contraire, les YPG ne sont pas des policiers ni des militaires… Ce qu’Erdogan nomme « terroristes » n’est en fait que des Unités de « mesures » – au sens où ils sont en responsabilité de prendre des mesures – administratives qui structurent, légifèrent et organisent la vie, sociale, politique et religieuse des Kurdes. Ainsi il est facilement acceptable de comprendre qu’il y a dans la société kurde des « YPG maçonnerie – construction – cimenterie – bâtiment », des « YPG transport – Télécommunications Services », des « YPG agriculture eau – forets – mine – gisements » etc… Alors si le rapport avec la Turquie où la Syrie des YPG qui structurent l’organisation de la vie sociale sont à la guerre qui leur est infligée, leur structure l’est aussi, forcément, puisqu’ils sont agressés… Si une force militaire de l’extérieur leur apporte la guerre, les YPG s’organisent en Unité de défense des populations kurdes agressées et se retrouvent, indépendamment de leur volonté, dans l’obligation de défendre… Reste ensuite à vérifier que l’armée turque en Syrie neutralise effectivement de la même manière les restes des équipes de daesh (EI) comme elle s’en prend aux Kurdes de la Syrie au lieu de faciliter leur intégration dans l’armée du Sultan d’Ankara, leur permettant ainsi de changer de déguisement en adoptant l’uniforme de l’armée de l’AKP turc d’Erdogan… Alors puisqu’il s’agit d’opérations militaires menées par l’armée turque d’Erdogan et le nationalisme islamiste sur des territoires étrangers à la Turquie (Syriens et Kurdes), voyons de quoi il retourne… Les images ont montré des hélicoptères mitrailler des ouvriers agricoles et des blindés entourer des vignes et des champs, des villages bombardés ainsi que des cimetières où Erdogan doit y voir les anciens du PKK de Turquie en Syrie hanter la vie politique et religieuse de l’AKP… Les agriculteurs kurdes ne peuvent pas labourer leur terre si la Turquie positionne des chars dans les champs pour que les avions de chasse puissent les arroser de roquettes luminescentes… Les hélicoptères qui ont péri n’ont pas été abattus mais ont volé trop bas dans les collines pour sillonner les vallées au risque de s’enchevêtrer sur des pylônes électriques ou s’emmêler dans les câbles des lignes à haute-tension… Ce qui est arrivé puisqu’à chaque appareil au sol correspondait un pylône ou un câble. Alors c’est pas fameux ces opérations militaires turques en territoire syrien pour attaquer des Kurdes et certainement un peu moins d’État Islamique… L’État Islamique français d’Irak et de Syrie, ainsi que le Maghreb islamique sont eux terroristes puisqu’ils attaquent les villages kurdes du Sinjar à Kobanê jusqu’à Afrin aujourd’hui avec l’armée de l’AKP turc d’Erdogan comme des terroristes protégés par le terrorisme d’État (al-Islam, décliné en multiples milices)… Les terroristes ne sont-ils pas plus ceux qui attaquent des populations faiblement armées, au prétexte de prétendre attaquer un régime politique, au lieu de ceux qui les défendraient effectivement ?

Lorsque Erdogan s’attaquait aux Kurdes en Turquie cela pouvait passer inaperçu mais en Syrie, le monde entier voit sa maladresse… Erdogan et l’armée de son AKP verront-ils dans les avions du ciel syrien aussi un potentiel terroriste, l’arrosant cette fois-ci de bombes luminescentes qui atterrissent sur un sol jonché de ses véhicules blindés au sol ?… Peut-être encore un de ces multiples hélicoptères de l’armée turque qui fait des tirs en étincelles mais qui n’avait pas conscience des tanks positionnés au sol ?… Un désaccord ou un mal entendu entre l’aviation et l’infanterie dans l’armée turque ?… Une stratégie de la perte dans l’idée de faire croire que les Kurdes sont sur-armés à destin de pouvoir mener une guerre totale dans leurs régions et se permettre le carnage redouté ?… Erdogan a tout déployé de l’autre côté de sa frontière, toute l’armada militaire peut évoluer au nord-ouest de la Syrie contre des Kurdes de villages agricoles, faiblement armés, en toute impunité de la violation territoriale sous-jacente. Massacrer des agriculteurs et faire tomber des obus sur les terrasses des maisons kurdes de civils qui s’en servent comme bouclier pour se protéger des bombardements, tel un gang militaire de « terrasses », peut-être moins parisiennes, mais toujours autant manipulé par l’État Islamique ; autant d’actes de guerre sur des populations sans défense qui font ressembler l’armée de l’AKP turc d’Erdogan aux gangs jihadistes de daesh, État Islamique en Syrie et en Irak, repoussés précédemment, désormais sur-armés par leur intégration dans l’armée aux ordres d’Erdogan…

Alors chaque année à Strasbourg est demandée la libération d’Ocalan originaire du Parti des Travailleurs du Kurdistan, non pas pour internationaliser le conflit mais pour le résoudre, en montant à Ankara avec les Kurdes ouvrir les archives de l’AKP pour jauger le différentiel…

Au sortir de ces négociations de 1984 qui finalement n’en sont pas aux vues de la manière dont aujourd’hui Erdogan recule et se mure dans le refus d’écouter les Kurdes, jusqu’à confisquer leurs archives ou des écrits ; nous ne pouvons que logiquement orienter notre soutien intellectuel vers le Kurdistan, bien plus démocratique et moins barbare que la Turquie de l’AKP d’Erdogan, le régime d’Assad de Syrie ou la monarchie de Poutine en Russie.

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Erdogan parle sur le PKK ; les Kurdes du Kurdistan et de la libération d’Öcalan…

Erdogan reste en 1984, les Kurds sont en 2018 à Manbij et Afrine en Syrie où ils combattent l’EI dont ce Farid du Jean Monnet est le grand horloger dès 1988, il est donc Français, en cavale…

Malin ce Erdogan !… Malin comme Farid (!) de Strasbourg du lycée Jean Monnet devenu la capitale de l’État Islamique de daesh, le temps de quelques années scolaires !… Farid et ses adeptes multi-Al, les narines pleines de farine, définissant le « nouvel ordre mondial » AKP-FN… « Walla ! »… Mais ce Farid (blanchit) est en fait la « mappemonde » de daesh EI français. C’est « son État Islamique » qu’il a créé, des camps d’entrainements des terroristes jihadistes qu’il a construit et armés en 30 ans, aux banques spécialisées, des trafiquants, les chefs, les religions politiques AKP FN…. Farid de ce lycée Jean Monnet recrutait déjà pour l’État Islamique EI daesh al-Aqs, -nosr, -sh, -b dans la cour du lycée (1988) parmi l’extrême-droite du vieux Le Pen, les jeunesses de Chirac, dans le Maghreb islamique, à l’AKP d’Erdogan, prétendant même pouvoir aider le Kurdistan… Pendant 30 ans Farid du Jean Monnet, déguisé en saoudien dans la cour du lycée, a propagé l’État Islamique en s’auto-finançant par le développement d’un marché de l’héroïne de la French turque AKP-FN pendant que Giscard, Le Pen, Chirac, Sarkozy, Macron et Erdogan bombardent le Kurdistan Syrie Irak Turquie.

L’État Islamique, naît sous étiquette française, est de retour chez son papa « Farid, le sahoudien » du lycée J. Monnet de Strasbourg neudorf où il parlait déjà d’un État Islamique… « État Islamique Français » c’est une blague ?… Erdogan, il touche du fric dessus ?… vous voulez les chars turcs à Paris ?… si l’armée d’Erdogan vient en France parler du PKK, il y aura PKK !

Si le catalogue (le mode d’emploi) « État islamique français d’Irak et de Syrie » de Farid le sahoudien, « constructeur » des terroristes de l’EI en Irak et en Syrie, 30 ans d’âge, était correctement démantelé et ausculté, on arrêterait immédiatement la guerre entre Erdogan et Ocalan mais l’extrême-droite FN s’effondrerait avec l’AKP, le Vatican et la religion unique de l’AKP d’Erdogan !

 

Que fait l’OTAN ?

Les voudraient au moins sortir des persécutions du régime militaire infligé par les coups d’État successifs (1960-1971-1980) qui les privent de leur reconnaissance , culturelle et sociale en et qu’ arrête de parler sur le dans ses . Pourquoi les Kurdes resteraient-ils par la contrainte sous le régime de ce 1er coup d’État de 1960 ?

Ils pourraient au moins demander la saisie des archives de l’AKP concernant les Kurdes ; ce qu’ils auraient déjà dû faire pour le Kurdistan irakien lors de sa Constitution en 2005 ou en 1984 lors des derniers pourparlers d’Öcalan avec la présence déjà venimeuse d’Erdogan.

Erdogan et son Parti de la Prospérité de l’époque, alors âgé d’un an seulement ; l’AKP, ensuite, confisquent depuis 1984 les archives d’un Peuple sans Etat, le Kurdistan – qui pourtant en devient un…

L’OTAN – les yeux bandés – reste insensible, cautionnant ce kidnapping mémoriel judiciaire de la conscience politique des Kurdes : Irak Syrie Turquie.

Pénétrer les archives de l’AKP, du MSP et du Parti de la Prospérité en Turquie depuis 1984 avec l’OTAN et les Conclusions du Tribunal de Nuremberg CTN pour voir comment Erdogan a procédé pour se débarrasser des Kurdes en les réduisant à moins que rien, déceler comment une seule religion voudrait prétendre oublier les autres ?

Comment Erdogan a modifié et transformé les archives de 1984 dans ses négociations avec Öcalan pour des accords de paix pour convaincre son parti islamiste de l’inutilité des négociations entreprises avec le PKK ; pourrait être une enquête que l’OTAN doit mener sur la Turquie.

L’OTAN devrait donc pouvoir accéder aux archives de l’AKP par simple précaution du Droit international, vérifier les négociations de 1984, aux Ordres des Conclusions du Tribunal de Nuremberg et non pas au service des extrêmes-droites nationalistes européennes ou d’un EI français…

Il devient urgent pour l’OTAN d’obtenir les archives 1984 de Turquie par rapport à Öcalan et Erdogan sinon à l’ONU ils ne pourront plus que voir évoluer l’« Etat Islamique français » de retour auprès de Farid et ses soutiens FN, seuls alliés AKP en Europe et en France (BE).

Erdogan est le 1er à parler d’un ancien PKK des années 70-80, des guerres entre les Turcs et les Kurdes, oubliant la reconnaissance culturelle et politique du Peuple Kurds pour continuer la guerre (2000-2015)… ce n’est plus un Peuple sans Etat mais un peuple sans Droits ?

À chaque fois, ramener les Kurdes à la simple histoire du PKK, l’AKP d’Erdogan se simplifie la vie Politique et culturelle pour mieux nier le Kurdistan.

ÖcalanDessin

 

 

 

Frontière des Kurdes de la Syrie avec la Turquie…

À la frontière en Syrie, Erdogan voit du PKK qualifié de « terroriste » partout – vieille étiquette utilisée par l’AKP pour massacrer les Kurdes – mais les images diffusées par « YPG Press_Office » montrent une région agraire, des blindés turcs entourant les champs, un cimetière bombardé… Si l’armée turque d’Erdogan bombarde en Syrie les cimetières Kurdes des villages, c’est sûrement là qu’il y voit de l’ancien PKK ou alors il y fait des trous pour être mis dedans ?… Mais Mr Erdogan le PKK devrait être auto-dissout dans votre esprit chez vous en Turquie depuis le passage d’Ocalan à Strasbourg UE pour nous ramener aux Conclusions du Tribunal de Nuremberg et surmonter les impasses de l’ONU et de l’OTAN ; non pas pour poursuivre une guerre fratricide… Ainsi en inventant l’armement lourd des Kurdes capable d’exploser ses chars, Erdogan cherche des prétextes d’intervention musclée en Syrie pour s’attaquer à des Kurds désarmés, pourtant simples agriculteurs autour d’Afrin obligés de défendre leur village de l’occupation militaire turqueAKP.

Les avions dans le ciel Syrien (turcs, russes ou israéliens) arrosent de drôles de roquettes luminescentes plusieurs régions de Syrie. L’armée d’Erdogan perd 4 tanks par accident dans AfrinOperation où il espèrerait ainsi pouvoir pratiquer une guerre totale sur les Kurdes ?

Erdogan ne veut pas comprendre qu’il puisse y avoir chez les Kurdes en Syrie des YPG agriculture, des YPG Transports-courrier et des « YPG maçonnerie-cimenterie » ; que cela n’a rien à voir avec cet ancien PKK de Turquie qui hantera toujours l’existence politique et religieuse de l’AKP… Ces YPG_YPJ sont des « unités de mesure administratives » pour encadrer la vie sociale des Kurdes : YPG transport –agriculture – batiment – TelecommunicationsServices – eau – forets – mine – gisements etc… Qu’Erdogan laisse ce PKK qui le hante tant pour les archives de son coup d’Etat !
L’Unité de mesure administrative – au sens d’être capable de prendre des mesures – qui structure et légifère la vie des Kurdes en Syrie dans le canton d’Afrin et au Rojava est à la guerre à cause de l’Occupation de ces régions par, successivement, l’EI et l’armée de l’AKP de Turquie aux origines du Terrorisme qui nourrit les conflits…

Cette région agricole filmée lors d’AfrinOperation montre également des hélicoptères turcs tirant sur des paysans en plein travail ou s’aventurant au plus près des habitations à flanc de montagne, au risque de s’emmêler dans les câbles électriques d’alimentation.

Un des 4 chars turcs au moins abattus récemment l’était près d’un des 2 lacs de la région d’AfrinOperation convoitée par Erdogan mais le bétail doit bien pouvoir s’y abreuver sans être mitraillé et les agriculteurs irriguer leur champ d’Afrin, les cultures agraires… Et si les tanks abattus tout récemment l’étaient par Erdogan pour que l’armée de l’AKP de Turquie puisse pratiquer la guerre totale sur le territoire Syrien convoité autour d’Afrine comme si c’était des zones Kurdes turques alors qu’on est en Syrie ?… La Coalition se serait bien gardée de laisser aux Kurdes de Syrie des armes d’une telle puissance capable d’exploser les tanks de l’AKP d’Erdogan en Syrie ; ce ne serait pas accidentellement que des avions auraient lâchés des roquettes dessus ?… Si les Kurdes d’Afrin en Syrie étaient aussi lourdement armés, capables d’exploser 4 tanks turcs hier, ils n’auraient certainement pas laissé passer l’armée d’Erdogan à la frontière syrienne avant hier… Que signifient alors ces bombardements de la Turquie en territoire Syrien ?… Dans les champs des agriculteurs autour d’Afrin en Syrie l’armée de l’AKP turc d’Erdogan positionne des tanks. La police municipale du nord de la Syrie (Rojava) est obligée de les déloger : on ne laboure pas les zones agraires des Kurdes avec des chars militaires Mr Erdogan.

Lorsqu’on vole avec des hélicoptères militaires en zone de moyenne montagne, dans les collines et les goulots d’étranglement, Mr Erdogan il ne faut pas s’étonner qu’entre deux flancs, surgissent des pylônes électriques où se fracassent les coucous de l’armée turque… Les Kurdes n’ont pas d’aviation militaire ni de batteries anti-aériennes, à ce qu’on sache, mais ils ont des pylônes électriques : en lançant l’aviation légère dans le territoire Syrien il faudrait d’abord recenser le réseau et voir comment évoluer là-dedans au lieu de se fracasser dessus et accuser les YPG : toutes les images TV filmées en réel montrent que les hélicoptères de l’armée de l’AKP turc en Syrie qui ont péri se sont accidentés dans les lignes à haute tension, il y avait chaque fois des pylônes électriques, savent-ils piloter, établissent-ils un « plan de vol » avant ?

#YPG_Press_office

 

ErdogRojavaBlood

Koufra et Nuremberg (1946)

Au rappel du Serment de Koufra…

Les armées du Général de Villiers ont tenu a rappeler par voie de presse que l’intervention au Mali n’avait rien à voir avec des projets « impérialiste et/ou colonialistes » mais qu’elle répondait aux nécessités de défendre les populations du Sahel Unifié Interallié agressées et menacées par des revendiqués Boko Haram… Précision suffisamment alarmante et significative pour préciser réellement les mauvaises influences des médias ou fanzines territoriaux qui prêchent le nationalisme religieux islamiste, politique d’extrême-droite ainsi que le terrorisme révolutionnaire bolchevique stalinien, léniniste ou trotskiste, maoïste et communiste du Pacte de Varsovie ou Germano-soviétique des drogues chimiques que le peuple Allemand trouvait en vente libre dans les pharmacies du Reich… Sûrement des supports médiatiques pour les mafias politiques qui manipulent les esprits à des fins nationalistes et terroristes ; tout sauf la cohésion et la solidification des relations diplomatiques et politiques entre les 5 Nations signataires des Chartes et des Traités…

Faire référence au Serment de Koufra comme l’ont fait les corps d’armée par l’intermédiaire de son porte-parole le Général de Villiers, permet aussi de mettre en évidence que nos Armées ont toujours fonctionné en combinaison avec le CNRS (Centre National de Recherche Scientifique) et qu’à cet effet nous tenons à apporter notre soutien au Sahel Unifié naissant pour développer les recherches en hydrologie et en agriculture maraichère (systèmes pour récupérer l’eau des pluies et des crues, là où elles apparaissent, là où elles pourraient disparaître, nous en aurons probablement aussi rapidement besoin en Europe et ailleurs dans le monde où la sècheresse évolue ; développer la fabrication de bâches photovoltaïques permettant d’isoler les sols de l’érosion et pouvant servir d’abris, aux portes du Désert commun aux 5 Nations ; de l’uranium et des diamants derrière)

Koufra et Nuremberg (1946) devraient à l’avenir permettre de laisser autre chose qu’une fausse facture de diamantaires datée de Giscard et de mesurer les variations évolutives de ce qui a été laissé à l’Afrique par les politiques extérieures de la France, menées de Giscard à Mitterrand en passant par Chirac pour bien les différencier, les distinguer ou les oublier… En établir des résultats quantiques distincts et cumulés, superposer ou rayer… Effacer ou rétablir… Recommencer, refaire ; inventer et imaginer… Mais pas avec Giscard 2, Macron 1er ou des nouveaux mercenaires plus convenants !

Koufra et les Conclusions du Tribunal de Nuremberg parce que la Défense respecte les corps de métiers liés aux armées, la Justice internationale et ne la dissocie pas de la recherche scientifique… N’utilisent pas leurs instances administratives ONU-OTAN et financières FMI comme marche-pieds pour se hisser à se donner de la hauteur en air de supériorité mais établissent des rapports et des liens d’égalité entre les cinq États pour solidifier leurs relations, le respect mutuel de chaque Nation, l’entraide, l’assistance et la défense dans toutes agressions, terroristes ou climatiques… Koufra et les Conclusions du Tribunal de Nuremberg pas forcément ou obligatoirement rappeler que ça fait 1/2 siècle que l’Otan et l’ONU aimeraient ou souhaiteraient aller dans cette direction mais se heurtent ou s’opposent au CTN – Koufra qui devraient guider leurs pas tout comme nos ancêtres ont réussi à guider l’eau pour irriguer les cultures et les prairies à la main en creusant des rigoles et des drainages pour protéger tous les villages et vallées des montagnes, petites et moyennes, à la main !… L’urbanisation moderne rebouche ces évacuations des ruissellements semi-naturels avec du goudron et du béton, engageant de nombreuses crues supplémentaires, il ne s’agirait pas de répéter les mêmes erreurs en Afrique !

 

Au respect des Conclusions du Tribunal de Nuremberg…

Rappeler ce lien historique qui unit toutes les Nations normalement, permet de mieux protéger les propres Accords des Nations du Sahel Unifié : ça fait plus de 30 ans qu’ils attendaient cela, depuis la France-Afrique des Giscard, Mitterrand et Chirac !… Consolider et maintenir leurs directives, recommandations et conseils, permettrait de mesurer l’écart qui les sépare aujourd’hui de leur prétendue continuation aux noms de l’Otan et de l’ONU pour les maintenir à distance temporairement et les rappeler aux règles de leurs obligations dans les engagements financiers concernant les participations dans les programmes d’aide au développement !… À l’heure où Donald Trump et Emmanuel Macron se livrent à un horrible chantage entre-eux, sans doute pour bloquer certains budgets vers des destinations bien spécifiques, les rappels sur les Conclusions du Tribunal de Nuremberg permettent de réduire cet écart éventuel ou supposé, réels, bienveillants ou malveillants de quelques maîtres-chanteurs économiques, bénéfiques ou malsains qui ne dépasseraient pas les ambitions d’un simple Giscard devenu prince de l’Europe ou d’un grand désert !

Les Conclusions du Tribunal de Nuremberg, au Sahel Unifié, doivent primer sur les décisions de l’Otan et de l’ONU, partout où elles ont été laissées en friche dans les alinéas et les décrets arbitraires ou abusifs des différentes Nations qui s’y sont succédées, d’occident ou d’Afrique…

Au Sahel Unifié, au moins, on ne peut pas oublier les bases des Conclusions du Tribunal de Nuremberg et les engagements du Serment de Koufra !… On peut ainsi exiger une concertation de chacun des Conseils des Nations du Sahel unifié, indépendant et démocratique sur toutes décisions envisagées par les-dits Otan et ONU, surtout si ils ne poursuivent plus les engagements ou voudraient sévèrement chercher à les modifier dans leur part au développement… Permettront de mieux saisir la distance entre les intentions et les réalisations, l’off-shorisation ou le développement… Pas mal aussi serait que les CTN et le Serment de Koufra permettent à long terme d’envisager un système économique commun, permettant d’effectuer un partage des richesses pour qu’une Nation ne prenne pas plus d’importance par rapport aux autres et restent toutes sur le même pied d’égalité économique en quelque sorte ; une sorte d’égalité de fraternité mutuelle… Ainsi aussi serait proposé aux puissances extérieures, qu’elles ne peuvent s’investir au travers d’une Nation de ce Sahel unifié sans faire quelque chose pour une autre en échange, en retours… Ou les 4 autres en ce qui, par exemple, concernerait en échange la fourniture d’au moins 5 ou 10 bâches photovoltaïques pour exemple !… (25m/25m ; 50/50, 100… 500 ?)

TerresRouges

La foudre, avant ou contre la guerre ?

La paix, qu’on le veuille ou non, ne peut se considérer ni même s’envisager pour le futur des « Régions en guerre », sans tenir compte de l’évolution des conflits qui traversent les siècles et les frontières avec toujours le même point commun entre toutes les civilisations ; à savoir, toujours des rivalités villageoises pour point de départ qui déteignent rapidement en prises d’armes puis en guerre… Qu’on songe au stratagème de l’impact de foudre appliqué aux situations des villages avant la guerre de religions… Rien de tel pour le chef d’un village de se croire agressé par le ciel (la foudre), convaincre son administration du stratagème que les sorciers d’une autre religion, d’un autre Comté organisent du ciel avec les démons ou les farfadets sur la communauté pour que ce soit parti pour 100 ans de guerre de religions… Et la disparition du Général Leclerc alors ?… Un impact de foudre, un incident technique ou un attentat ?… Un peu tout cela à la fois ?… Ne pas se rappeler que Leclerc se rendait en Algérie à ce moment là pour vérifier qu’un incendie n’était pas le fruit d’un attentat mais bien le résultat d’un impact de foudre sur une bergerie et ainsi empêcher l’embrasement vers la guerre, montre bien que le bluff est en grande partie responsable de la marche à la guerre, parfois des assassinats ou des raisons économiques mal partagées… C’est cette possibilité qu’à un peuple, un village, une communauté ou un district à lancer des hostilités, dès que l’occasion s’y prête qui ramène aux impacts de foudre à travers l’Histoire des âges car elle ouvre la porte à toutes les interprétations, mobilisent toutes les intelligences des fauteurs de troubles, comparables à de malins génies ou des prêtres démoniaques qui auront plongés les civilisations dans d’horribles massacres, bien plus que la nécessité ensuite, d’envahir des territoires en faisant valoir une puissance militaire ou une valeur culturelle et religieuse prétendument dominante… Si de domination, sociale, économique et religieuse, il a toujours été question dans l’évolution de l’humanité, celle-ci ne s’est-elle pas un peu implantée aussi avec une bonne dose de bluff et de farce de malingres esprits qui transformaient une réalité en l’interprétant faussement pour mieux espérer tirer l’avantage d’une situation confuse vers leur côté ?

Un cabanon le long d’une frontière faisant office de gardes barrières une nuit d’orages avec de violents impacts de foudre servira amplement d’exemple qui n’a dû cesser de se multiplier avec l’évolution des Régions en Nations puis en États… Un simple coup de téléphone envoyé aux casernes pour signaler l’intempérie, par ennui, peur ou simple signalement et voilà déjà la foudre très attirée par l’erreur de jugement du douanier en faction, loin de se douter qu’elle allait s’abattre sur le poste frontière ou dans la caserne. Toujours est-il qu’à ce moment, l’erreur de jugement et d’appréciation déjà présent chez les protagonistes humains avaient tôt fait d’ouvrir les portes à des interprétations suffisamment capables de transformer rapidement un phénomène météorologique en attaque surprise d’un poste frontière pour prononcer l’obligation d’accuser en vue d’engager une invasion dans une Nation voisine jugée trop rapidement hostile alors qu’ils ne savaient pas forcément laquelle l’était réellement… Tout ceci, bien entendu, en « foudre de guerre » !…

D’aussi loin qu’on remonte à l’histoire des hostilités guerrières, si l’impact de foudre attirera toujours l’attention des spécialistes, c’est que bien qu’il ne soit pas la marque de l’homme –  encore que celui-ci puisse en être le déclencheur et l’intermédiaire -, il débouchait cependant souvent sur d’irréversibles conflits, voire même des mouvements armés de plusieurs villages réunis, décidés à se lancer dans la guerre, horrifiés par le sort qui leur était jeté, ne comprenant pas ou abusant trop d’un phénomène climatique, à leur portée matérielle mais hors de la compréhension de ceux qu’ils allaient agresser ensuite. Préméditation ou opportunisme, toujours est-il que c’est sans doute à ce moment-là de l’évolution des sociétés, qu’est née la stratégie militaire, les plans de guerre et les convoitises entre les Nations et les États. Il a dû en aller ainsi également pour les tremblements de terre, les tsunamis, les éclipses et les raz-de-marées, utilisés probablement de la même manière, au début de leur apparition en tant qu’observation visuelle humaine et qui sont autant de signes où s’engouffrent les colères de l’Humanité et des Civilisations !

Les dangers des impacts de la foudre qui peuvent déboucher sur l’éventualité de conflits verbaux, dégénérants ensuite en bagarres puis en luttes armées, sont innombrables… Ils vont du simple agriculteur qui retrouve une grange ou un hangar pulvérisé par la foudre mais qui croit que son voisin en aurait profité pour venir l’incendier pendant l’orage, au même agriculteur qui inversement, profiterait d’une nuit d’orage pour aller incendier un domaine qu’il convoitait depuis fort longtemps, sans que jamais ne puisse être élucidée la véracité des faits. Heureusement qu’aujourd’hui les cartes en temps réel des impacts de foudre sont d’une telle précision que les fausses interprétations devraient être loin derrière nous car la longitude et la latitude de l’impact peuvent être recensées avec une extrême minutie alors gare aux usurpateurs, aux fausses interprétations qui arrangent, aux falsifications des rapports qui ne correspondraient pas aux foudres relevées sur le terrain réellement ou qui prétendraient les transformer en attentat ou en agression terroriste comme ce fut le cas de nombreuses fois dans ce douloureux conflit en Turquie qui séparent toujours avec plus ou moins de férocité les Turcs des Kurdes… Qu’un impact de foudre s’abatte sur une maison ou un véhicule est suffisamment catastrophique pour qu’on ose le signaler ; mais qu’on le transforme en tentative d’assassinat, effectuée par un groupe terroriste probablement imaginaire, ou au contraire en bombardement ; dépasse l’entendement et prouve que l’escalade à la guerre, dont raffolent encore aujourd’hui la plupart des dictateurs, les meneurs de foules, les leaders politiques ou les simples détachés territoriaux est bien souvent la voie choisie à celle du maintient de la Paix à tous prix par des négociations qui deviennent inutiles dès lors qu’il est prouvé que l’acte supposé d’agression ne vient pas de la main d’un groupe humain hostile au pouvoir du territoire mais qu’il est la marque d’un accident météorologique résultant du phénomène climatologique orageux des impacts de foudre.

Fort heureusement, nous n’en sommes plus là aujourd’hui, à confondre, utiliser ou remplacer les impacts de foudre par des agressions humaines ou militaires ; du moins le pensait-on ou était-on en droit de le penser jusqu’à ce que les relevés précis des impacts, à l’heure exacte, ne coïncident plus avec l’annonce et l’interprétation d’un chef d’État et que les services de l’OTAN, dépêchés sur place, découvrent qu’une Jeep brûlée, l’était par l’impact de la foudre et non par un attentat puisque les spécialistes n’y ont pas découverts la moindre trace d’explosifs, susceptible de corroborer et confirmer l’hypothèse d’un attentat présumé. Mais la foudre ne tombe pas que sur des véhicules en mouvement, elle s’infiltre aussi dans les réseaux hertziens ou câblés des télécommunications… Hors il ne s’agirait pas tant de savoir qui appelle qui en Turquie les soirs d’orages, où les risques d’impacts de foudre sont énormes, mais bien plus de voire qui de l’extérieur, d’Europe ou d’ailleurs, téléphone en Turquie lorsque sur le territoire de Turquie sont relevés au même moment des impacts de foudre, peu importe qu’ils tombent à l’Ouest ou à l’Est, ils en tombent partout… Tous ces appels en provenance de l’étranger, les soirs d’orages en Turquie, sont autant d’actes criminels et ne pourraient-ils pas être passibles de comparution juridique pour tentative d’assassinat !… Il en va de même sur les autres territoires européens ou ailleurs dans le monde… On ne téléphone pas les soirs d’orages lorsque les impacts de foudre menacent soit l’émetteur ou le récepteur, voire les deux à la fois, sans risquer de rendre effective la foudre, là où elle va tomber ou chez celui qui l’envoie… Le comble de l’horreur serait un jour de constater que dans un petit village, un père de famille, inquiet de ne pas voir rentrer ses enfants de l’école, oubliant qu’ils attendaient seulement la fin de l’orage pour rentrer, n’ose les appeler sur leur téléphone portable pour leur demander des nouvelles, tout en sachant de façon plus ou moins inconsciente, qu’il risquait au même moment de déclencher un impact de foudre pour qu’on en retrouve un commotionné… Pareil entre deux vallées où on téléphone souvent pour se rassurer à des connaissances pour savoir si il y a de l’eau dans la cave, des grêlons dans le jardin alors que le ciel est fou furieux et envoie des salves d’éclairs en rafales pour plonger toute une région dans l’obscurité des ténèbres, au même moment. Courir avec ses clés de voiture dans la main vers un parking situé en contrebas d’une montagne sous l’orage pour chercher sa famille qui attend plus haut est aussi très dangereux ; il pleuvait beaucoup ce jour là au Haut-Koenigsbourg lorsque ce Monsieur perdit la vie, frappé par la foudre…

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http://www.dinosoria.com/foudre.htm

Les impacts de foudre, une arme de destruction massive ?

On aura longtemps interprété, discuté, étudié ou pavoisé, spéculé et tradé autour des polémiques politiques, économiques et sociales sur les relations entre la Turquie, l’Europe, les Kurdes qu’on oubliera vraisemblablement toujours qu’il s’agit avant tout d’une simple question agraire avant que de se transformer ou d’être utilisée comme arme terroriste ou comme argument pour nourrir l’intégrisme religieux et l’autoritarisme de l’État.

Qu’on songe un seul instant à 10 siècles de conflits entre villages, vallées et Comtés où de nombreuses fois un impact de foudre provoquait d’incontrôlables révoltes, d’inimaginables soulèvements de villages à villages, entre les vallées ou de Comtés à Comtés… Chemin faisant, l’arme était toute trouvée et les leaders déjà désignés pour qu’ils n’aient pas besoin de l’arme atomique. La bombe nucléaire devient dès lors inutile lorsqu’on se procure un tel subterfuge pour provoquer des révoltes populaires, des embrasements nationalistes alors que la principale cause de la mise en guerre était bien souvent, à de maintes fois, qu’un simple impact de foudre mal interprété ou faussement accepté car il servait d’arme pour accuser d’incendie criminel ceux qui étaient visés par des mises en hostilité de rivalités de voisinage…

Que penser ensuite ou quelle autorité – fusse-t-elle du ciel – valider lorsqu’on retrouve une Jeep calcinée avec trois soldats de l’armée de l’AKP d’Erdogan qui n’ont pas bougés dedans sur une colline du Comté de Van ou d’un camion également calciné ailleurs ?… Surtout lorsque les services de l’OTAN se dépêchent sur place pour vérifier la présence ou l’absence de traces de produits explosifs pour que ne puisse pas être utilisé l’argument de l’attentat en vue d’invasions dans les régions Kurdes du Sud Est de la Turquie… Comme ce fut le cas il y a deux-trois ans… Pire encore oser prétendre qu’une route est minée et que les services remontent sur trois kilomètres en amont et en aval de la route où fut bloqué ce camion pour constater qu’il n’y a aucune autre mine autour… Une suffit, surtout lorsqu’on la confond avec un impact de foudre… Après on sombre rapidement dans l’hyperbole guerrière, le terrorisme révolutionnaire et le nationalisme exacerbé lorsque la réalité du terrain ne correspond pas aux observations chimiques des tests et des analyses des laboratoires compétents capables de révéler et de confirmer une trace de la possibilité d’un attentat ?… D’autant plus que c’est impossible de prétendre le contraire dans la Jeep ou d’essayer de mettre en avant l’argumentaire d’un incident technique qui aurait provoqué un incendie et tué les trois soldats car au moins un aurait réussi à s’extirper du véhicule. Hors aucun n’a bougé ce qui aurait été évident si un incendie se déclare dans un véhicule par accident quand les portes ne sont pas bloquées de l’intérieur… L’histoire de la mine et du camion semble peu probable aussi puisqu’on voit sur le cliché qu’il n’a pas bougé de sa route… Hors, lorsqu’une mine explose sous un véhicule, la moindre des choses n’est-elle pas de le déplacer un tant soit peu pour que l’hypothèse d’un impact de foudre paraisse moins crédible et ne soit maquillée en attentat ?

L’histoire de l’impact de foudre sur des granges, des maisons, des véhicules militaires ou civils, des machines agricoles, des cyclistes en mouvement ou des skieurs dans les montagnes va bien plus loin et semble aussi utiliser les ondes hertziennes de la wifi ou des téléphones portables, auquel cas, Erdogan n’aurait plus qu’à saisir au cours de ses perquisitions des listes de numéro de téléphone des Kurdes de Turquie et attendre qu’il y ait des orages pour transformer un coup de téléphone impromptu en arme de guerre criminelle… Si lui est aussi un criminel, se poseront ensuite les Conventions de Genève et le Droit à la guerre de Clausewitz dont les théories sont sérieusement remises en question aux découvertes de l’utilisation de tels stratagèmes !… Le droit à la guerre pour faire la guerre et non la paix… Clausewitz, dont les théories sont désormais mortes n’a plus aucune validité et la bombe atomique non plus !

Alors là où va Erdogan avec son armée, il y a des agriculteurs et des bergers et puisqu’il cherche des Kurdes et qu’il récolte la foudre, c’est qu’il ne doit plus y en avoir beaucoup des Kurdes… Ce n’est pas que les Kurdes soient la foudre mais qu’au moins leur existence puisse dépendre d’une vérification rationnelle sur d’éventuelles falsifications similaires à la technique de la confusion d’un impact de foudre sur un véhicule militaire qu’on transforme en attentat où il n’y a que des bergers et des agriculteurs pour une période de paix indéterminée. L’Otan pourrait au moins signaler à Erdogan et son armée que si en cherchant des Kurdes, il récolte la foudre des orages, c’est qu’il doit y avoir une erreur quelque part… Ou alors il parle trop à Allah ou alors Mahomet lui répond trop fort !… mais ce n’est pas les Kurdes, des agriculteurs ou des bergers… Ensuite, pour l’armée, les soldats de l’AKP, ils ne sont pas équipés pour lutter contre la foudre… Erdogan met ses soldats en dangers si il les transforme en chasseurs d’orages… Certains auront vite envie de démissionner si ils doivent manoeuvrer sous les orages au risque de se faire calciner… L’Otan peut aussi mettre en garde Erdogan sur cet aspect !… Signalons au passage qu’on ne brûle pas d’un éclair d’orage puisqu’il s’agit d’un « impact » de foudre… Ceci nous a été démontré par un troupeau de rennes foudroyé sur un rocher en Laponie où pas une bête n’en est sortie vivante mais pas au point de les retrouver calcinées… Et les soldats qui auraient pris la foudre dans la Jeep parce qu’aucun ne s’en est extirpé seraient restés comme les rennes sur leur rocher de Laponie dont on aurait pu faire des chaussures ou des vêtements avec leur peau… À tout venant, seront ensuite analysées les utilisations frauduleuses ou exactes des rapports des services de Gendarmerie et des ONF, des Gardes champêtres, forestiers ou pêche dont certaines traditions pourraient ne pas correspondre aux relevés scientifiques des impacts avec qui l’armée à plus à faire à sauver les promeneurs, cyclistes, chasseurs, animal victimes d’impacts de foudre pour les secourir puisqu’on ne meurt pas forcément de la foudre, qu’on peut être réanimé et en sortir vivant !… On perd son auto-radio, son téléphone portable, sa canne à pêche ou son robot agricole ; sa fourche, sa pelle ou son sabre pointé vers le ciel mais on s’en sort vivant… La militarisation sociale n’a ainsi aucune valeur si la garantie de la sécurité civile et la protection des populations n’est plus assurée, trichées, déviées, utilisées pour terroriser les populations au lieu de les protéger de la foudre… Les orages et les impacts de foudre ont toujours intéressés l’armée !

En tous cas Erdogan aura au moins inventé l’armée qui fait la guerre à la foudre et lorsqu’il fait son rapport dans son quartier général, il explique à Allah qu’il a rencontré des extras-terrestres mais pas de Kurdes. Et de se dire enfin qu’il est lamentable pour la technologie d’une si grande armée qu’est celle de la Turquie de l’AKP d’Erdogan de se prendre un impact de foudre d’autant plus que cette question des orages a toujours intéressé les armées… Avec tous les radars et le matériel de camouflage, c’est pitoyable un éclair et pas très rassurant pour les européens Turcs qui vont faire leur service militaire là-bas. Si Erdogan, dans ses réflexions et ses confidences avec Allah suppose que les impacts de foudre seraient l’âme des défunts du PKK, peut-être assisterons-nous à un tir de missile sur des éclairs qui tireront à nouveau en premier.

Dans chaque pays qui entourent la Turquie on observe différentes topographies où tombent les impacts de foudre… Celles dites « naturelles » où la foudre tombe logiquement sur des arbres et des rochers ou s’engouffre dans des courants d’airs ; les autres impacts concernent l’influence humaine et les structures matérielles mises à disposition de la foudre par la main des sociétés… Ce sont principalement des pylônes, des lignes à haute tension, des maisons où on regarde la TV, des machines agricoles, des outils en fer qu’on manipule alors qu’il y a des orages et des éclairs dans le ciel ; plus rarement en montagne… C’est le cas de la Géorgie, de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan mais aussi, bien entendu, de la Turquie (de l’Est et de l’Ouest) et de toutes les régions de l’Occident, partout sur la terre… À la frontière de la Russie et de l’Ukraine, au grenier de l’Europe de l’Est, on relève également de nombreux impacts de foudre tombés dans les champs… Ceci nous conduit donc à supposer qu’il y aurait alors une relation évidente entre les corps de métiers et les endroits où frappent les impacts de foudre… Des agriculteurs continuellement en mouvement dans leur champ qui travaillent avec des outils en ferrailles sont principalement exposés… Faucilles, marteaux, bêches, binettes, pelles, râteaux, pioches en fer sont autant de paratonnerre mis à disposition par le ciel pour capter la foudre… Dans les montagnes ou les vignes, les cueilleurs de plantes médicinales, les forestiers et les bucherons, ainsi que les pêcheurs, selon le matériel qu’ils utilisent (sécateurs, ciseaux, canne à pêche en métal) sont aussi autant de capteurs de foudre que l’utilisateur et la main humaine mettent à disposition du ciel pour tracer la foudre… Lorsque c’est la wifi ou le téléphone portable, ça peut rapidement devenir criminel ; quand c’est une Jeep d’une armée qui surveille les ouvriers dans les champs, ça peut rapidement se transformer et se maquiller en attentat terroriste alors qu’il s’agit simplement d’un impact de foudre… Si le soldat nationaliste prend des photos des ouvriers dans les champs pour se moquer d’eux sur son facebook et qu’il prend la foudre c’est bien fait pour lui !

Impact de foudre aussi pour cette pauvre femme de 76 ans qui a été projetée contre le mur de sa maison dans une vallée en Isère après que la foudre ne fut passée par la cheminée, aspirée par un courant d’air pour venir la frapper à hauteur du téléphone qu’elle était entrain d’utiliser… La coupure de presse ne précise malheureusement pas si c’est la dame de 76 ans ou des membres de sa famille qui de l’un appelait l’autre pour lui faire une farce ou par simple inconscience (!)

https://www.facebook.com/laurent.gantner/posts/1066174863482761

Ce qu’il faudrait retenir de ce débat présidentiel historique :

Onze candidats pour les Présidentielles réunis sur un plateau TV pour s’exprimer plus que pour débattre pouvait-on penser au départ mais qui, au fil des interventions, montrèrent qu’un véritable débat politique existe pourtant toujours encore en France… Qu’il n’est pas le même, qu’il évolue !

On y aura essentiellement apprécié Nathalie Arthaud et Philippe Poutou prendre les hauts prétendants pour ce qu’ils sont et défendre les faibles, les exploités et les opprimés, bien mieux qu’un Jean-Luc Mélenchon qui s’est contenté de jouer de sa bonhomie habituelle, s’imaginant probablement qu’en se bornant à contrer Le Pen avec tant de force, lui reviendra ainsi toujours ce droit pré-fabriqué d’oser se revendiquer comme l’empereur du versant minoritaire de la Gauche française ou du Front de Gauche… Au sortir du premier tour, s’apercevra-t-il sans doute alors qu’il peut devenir majoritaire sur le versant politique de la gauche et de ses périphéries, éventuellement, mais certainement pas aux yeux de l’État qui pourra toujours lui reprocher de fabriquer un coup d’État constitutionnel et lui mettre la Garde républicaine en face, avant qu’il ne s’empresse de modifier l’Ordre de la Constitution en la vulgarisant au nom d’un prétendu pamphlétaire Avenir en Commun. Belle approche au demeurant, mais rien qu’à regarder la taille du pavé du Livre des Constitutions sur les étagères des bibliothèques universitaires (normalement), on ne peut que penser que Mélenchon et ses Comités ont encore bien du travail à effectuer pour prétendre hisser leurs travaux à la direction d’un État… D’ailleurs elle ne cesse de le scander au travers des Républiques et de la Nation : « à bas les Comités !… Seule est souveraine la Constitution ! »

Que Benoît Hamon peut difficilement porter et assumer le bilan de François Hollande ne devrait même pas être pris pour un tort mais le peut-on ?… Il le faudrait pouvoir et être en droit de le porter ce bilan mitigé, surtout en ce qui concerne « le combat contre la finance » et « le mariage pour tous », Cuba et le Struthof… Il faudrait être en droit de le pouvoir, sans remuer les foudres et les bassesses nationalistes des traditionalistes intégristes… Contrairement à l’évidence où il faudrait défendre l’indestructible Panthéon, on se retrouve en face d’une forme de solidarité machiavélique où pas une minute ne passe sans que Benoît Hamon ne soit traité inconsciemment, de manière fortement inappropriée par un Malek Boutih « d’islamo-gauchiste », sans doute parce que ce même Malek Boutih règne sur un autre empire, peut-être celui du panarabisme nationaliste bancaire d’extrême-droite, tirelire principale éventuelle où s’approvisionne probablement daesh ?… Une telle incartade, un tel pied de nez, sont inacceptables de la part d’un haut dignitaire de l’État, encore moins d’un représentant digne et loyal d’une formation politique par laquelle il a été élu et pour laquelle il a été nommé et choisi aux plus hautes fonctions de l’État.

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La Constitution que voudrait la « France Insoumise » de J-L Mélenchon équivaudrait à un bout de papier qui signerait à long terme l’amputation du Droit Constitutionnel, danger !… Son référendum pour « sa » constituante est perdu d’avance face à plus de 50% de droites. On ne change pas la Constitution !… On ne la réduit pas à un cent pages pamphlétaire comme l’Avenir en Commun ou l’Humain d’abord. Avez-vous vu ou consulté le bloc Constitutionnel (Vème République et son Droit), c’est un pavé qui ne peut être allégé et modifié comme envisagent de le réduire les Comités-Mélenchon-France Insoumise. À peine une ébauche, des pistes intéressantes, tout au plus… vraiment pas de quoi gouverner sans risquer que de nombreux Droits régaliens soient bafoués. À force d’y penser, à toute la lourdeur que représente cette densité de la Constitution et du Droit Constitutionnel, J-L Mélenchon me rappelle cette formule ignoble « l’État c’est moi » qui ne manquait pourtant pas d’ambition, ni de croustillantes anecdotes !

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Benoît Hamon c’est le fils de Jaurès et personne ne le voit ?… Les Socialistes n’ont jamais eu de meilleur programme que celui de Hamon2017, Jadot et Piketty depuis Jaurès mais il est boudé par Valls&Macron qui n’a pas digéré sa défaite aux primaires citoyennes !… Bien sûr qu’il est « mort » le Parti Socialiste comme l’ont tant espérés et souhaités pendant toutes ces années les Mélenchon et Macron… Bien sûr qu’il est mort, il est mort avec Jaurès assassiné… Depuis toujours ce sont les Socialistes !… Il ne faut pas les confondre ni les assimiler aux Macron & Valls & De Rugy & Pompili & Bayrou & Giscard &… (?) …

Christiane Taubira et Carole Delga, Najat Vallaud-Belkacem, Marylise Lebranchu, Marie-Noëlle Linneman, Emmanuelle Cosse, Yannick Jadot et Cécile Duflot, Cambadélis, Vincent Peillon, Michel Sapin et Julien Dray, Arnaud Montebourg, Aurélie Philippetti, Julia Cagé et Thomas Piketty, Anne Hidalgo, Martine Aubry, David Assouline, Gérard Filoche (…) et bien d’autres resteront « les Socialistes »…

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En Marche et Macron ce n’est pas la Démocratie politique, c’est une royauté économique de type giscardien !

La solution de macron2017 MacronPresident, « ni droite, ni gauche ou un peu partout » finirait par tuer la vie Politique à terme et ternirait les débats puisqu’il n’y aurait plus aucune possibilité d’opposition, une fois ce système centre, à gauche et à droite, enclenché. L’identité politique de chacune des formations politiques tentées par l’union Macron & Bayrou est atteinte, s’en trouve humiliée puisqu’elle consiste à brouiller les repères pour instituer, sans consultation constitutionnelle préalable, de nouveaux cadres et chefferies sur ces formations qui ont une histoire politique qui leur est propre.

Quasiment chaque formation politique a ses représentants chez Macron jusqu’à Robert Hue et Madelin, Jacques Séguéla aussi, ce qui signifierait qu’il serait devenu inutile de voter puisque chaque parti envoie ses « médaillons macron » pour sauver des avenirs politiques où ils ne pèsent presque rien depuis longtemps individuellement ; à preuve du contraire, le côté recalé de Bayrou qui a toujours raté ses présidentielles mais qui trouve en Macron un tremplin à sa carrière… Pour Le Drian, c’est encore plus clair !… Macron élu, il le garde un mois ou un trimestre au maximum et il le change ensuite mais par qui ?

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à bas les Comités !…

Seule est souveraine la Constitution !

Selon Thomas Piketty Hamon2017, la souveraineté n’est pas à chercher ni à trouver dans la confusion Politique du nationalisme des droites trop répandues en Europe mais dans l’élaboration d’une souveraineté économique qui ne pourra être obtenue sans la réalisation de l’Assemblée démocratique de la zone Euro qui pourra alors élaborer un impôt souverain sous la forme d’une taxe sur les multinationales pour qu’ainsi, elle puissent être enfin fiscalisées…

PikettyBruxelles

BHBruxelles

Vive les Socialistes de Benoît Hamon !

ps

Jack Lang enfle la polémique Royal à Cuba…

http://www.marianne.net/hommage-segolene-royal-fidel-castro-jack-lang-penche-exces-rhum-100248379.html

Quand un décès rameute la polémique politique dans le but de raviver les propagandes…

Avant de se répandre de l’hommage rendu par Ségolène Royal à Fidel Castro dans l’espoir de lui attenter un quelconque procès d’intention, encore faudrait-il rappeler que cela concerne essentiellement une Amérique du Sud entière qui à l’époque était sous le régime totalitaire des Généraux des juntes fascistes pilotées par les USA. Cela n’empêche pas forcément les exactions, ni des uns, ni des autres, surtout pas du communisme d’État soviétique, en influence à l’époque, qui supplantât toujours plus ou moins les « Mouvements d’émancipation théologique marxistes » sans jamais véritablement régler les problèmes politiques qui se posaient et qui risquent d’encore se poser.

Quel manque de discernement historique dans l’interprétation médiatique du déplacement de Ségolène Royal à Cuba pour commémorer la mémoire d’un révolutionnaire… Presse, médias populistes qui conduisent à ce genre d’irrespect sur une personne diplomatique trainée dans la boue de l’inconscience des propagandes devraient être jetés en pâture aux Juges d’une Cour de Justice Pénale internationale pour laver un tel affront… Nuremberg possède encore de jolis locaux appropriés à ce genre de délibérés même si tout le nationalisme européen d’extrême-droite espère toujours encore en faire un « musée »…

Quant à Jack Lang, c’est à se demander si il ne préfère pas la vodka de Poutine, frelatée aux mafias financières ; aux ti-punch, Mojito et la Cucaracha des Caraïbes ! (?)… Jack Lang a dû confondre la « Route du Rhum » avec les hommages d’un enterrement national.

Pourquoi donc alors s’obstiner ainsi à transférer dans le présent de l’évènementiel en rapport au passé, autrement que pour enclencher la manipulation du déviationnisme des consciences historiques ?… Non !… vraiment, à part la dictature financière que d’aucuns cherchent à établir sur Cuba aujourd’hui, je ne vois pas !… certainement tout ce réseau bancaire français (BNP – Sogenal SociétéGénérale) qui a toujours soutenu Giscard en Afrique et qui bat de l’aile aujourd’hui ?

Hier militaires, aujourd’hui bancaires, les dictatures médiatiques ou directionnelles n’auront pas fini de nous étonner si ce siècle doit être celui de l’oubli, nous préfèrerions le précédent du devoir mémoriel (!)

segorama.fr---CetteBelleideeDuCourage

La Turquie voudrait revenir à la « peine de mort »…

Le « peine de mort », plus que jamais, apparaît comme l’arme des dictatures ne pouvant que nuire à la Démocratie… Et puis de toutes façons, elle n’a que très peu d’impact sur les consciences des terroristes… Elle est sans effets, mise à part peut-être celui d’espérer un ralliement des droites dures européennes qui agitent également le rétablissement de la PdM pour imposer à l’Union européenne une forme de politique turque considérable dans le recul de la démocratie ; tout comme l’est la déchéance de nationalité imposée par les Droites au Parlement français, puisque les terroristes kamikazes viennent se faire tuer ou exploser et donc perdre leur vie avec ou sans peine de mort ; pour seule nationalité, l’au-delà… La « peine de mort » est l’absolution et la consécration du terrorisme, le but ultime… Par conséquent elle est parfaitement inutile dans une société civilisée et démocratique !

Si Erdogan croit sérieusement se démarquer en réutilisant la peine de mort pour se débarrasser physiquement de ses ennemis – certainement qu’intellectuellement il est loin d’y parvenir -, qu’il consulte ce tableau où l’on constate en premier lieu qu’il y a beaucoup plus de pays qui ont aboli la peine de mort que d’États-nation qui la pratiquent encore…

Le pire étant qu’Erdogan a osé préciser que ce rétablissement de la PdM ne concernerait pas les « putschistes » du coup d’État ; mais alors à qui, ces nouvelles menaces peuvent-elles bien s’adresser ?… Épatant Erdogan qui use une nouvelle fois de son double jeu : soit il tend une main en prétendant épargner les putschistes pour mieux les attirer et les faire arrêter ; soit effectivement, ils ne sont pas concernés pas plus que ne le sont les Kurdes et dans ce cas le rétablissement de la « peine de mort en Turquie » serait donc pour l’État Islamique ou des généraux, de la police du propre régime de l’AKP d’Erdogan ! ?… Enfin la réalité a prouvé le contraire au cours de cette longue période qui tout en visant daesh, menace les Kurdes et Gülen ainsi que de simples administratifs turcs dépendants du régime d’Erdogan désappointants les objectifs de l’AKP…

Dans un deuxième temps, un effort considérable pourrait être fait si une nouvelle liste de pays abolitionnistes de la peine de mort pouvait être diplomatiquement soumise à Ankara après avoir choisi la voie de l’abolition de la peine de mort comme l’avait fait François Mitterrand dès 1981…

Si ça passe en Turquie le retour de la peine de mort, l’Europe nationaliste toute entière risque de s’y engouffrer ; toute une politique inspirée des droites dures et des extrêmes-droites, de s’en identifier de la Grèce à la Hongrie en passant par l’Autriche… Non mais plus sérieusement, si on y pense de près et qu’Erdogan avec sa peine de mort, rate l’Europe, ce sont tous les Kurdes qui la rateront avec lui et de finir certainement pour eux en cortège pour l’extermination et l’élimination physique du seul fait qu’ils ont été arrêtés arbitrairement et qu’ils sont incarcérés pour des motifs d’appartenance politique (le parti social démocrate HDP pour la plupart) ; ça c’est nettement plus grave et rapprocherait inévitablement la Turquie du régime de l’AKP d’Erdogan du régime iranien…

Parmi ces pays possibles, il faudrait pouvoir convaincre une partie d’entre-eux pour exercer ensuite une pression sur Erdogan :

http://www.peinedemort.org/par-pays

Afghanistan Antigua et Barbuda Bahamas Bahreïn Bangladesh Barbade Bélarus (Biélorussie) Bélize Botswana Chine Comores Cuba Dominique Egypte Etats-Unis Ethiopie Gambie Guinée Equatoriale Guyana Inde Indonésie Irak Jamaïque Japon Jordanie Koweit Lesotho Liban Libye Malaisie Nigéria Ouganda Palestine Qatar République démocratique du Congo Saint Vincent et les Grenadines Saint-Kitts-et-Nevis Sainte-Lucie Sierra Leone Singapour Syrie Taiwan Tchad Thailande Trinité et Tobago Vietnam Zimbabwe.

Qui de ces pays pourraient être preneurs ? ? ?… Suffirait-il d’inviter l’Angola et l’Afrique du Sud à participer diplomatiquement de manière intensive pour convaincre un bon nombre de pays africains à suivre leur chemin de l’abolition ?

Ensuite s’établiront sans doute de nouvelles relations entre pays abolitionnistes (de la PdM) et pourquoi pas une nouvelle redéfinition de l’Ordre Mondial !

peinedemort Turquie

coalitionPDM

pdmcarte

https://ixquick-proxy.com/do/spg/show_picture.pl?l=francais&rais=1&oiu=https%3A%2F%2Fwww.acatfrance.fr%2Fpublic%2Facat_carte_peine_de_mort_oct-2016.jpg&sp=27a5fcf4ecc17cc8a4aa29e6a1d2b85e

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Tableau en question

La peine de mort pays par pays

Plan du siteUne carte mondiale permet de visualiser la situation de la peine de mort dans le monde.

Les pays peuvent être classés en différentes catégories selon la situation de la peine de mort dans la législation et dans les faits.

Pays abolitionnistes (105)

Ces États ont aboli la peine de mort en droit pour tous les crimes. [Consultez également un tableau récapitulatif des abolitions]

Pays abolitionnistes pour les crimes de droit commun (7)

Ces États prévoient l’application de la peine de mort uniquement pour les crimes exceptionnels (par exemple les crimes prévus par la justice militaire ou les crimes commis dans des circonstances exceptionnelles : en temps de guerre…). Pour la plupart, ils n’ont procédé à aucune exécution judiciaire depuis très longtemps.

Pays qui prévoient la peine de mort dans leur législation sans toutefois l’appliquer dans les faits (29)

Ces États conservent la peine de mort dans leur législation, mais ils n’ont procédé à aucune exécution judiciaire depuis au moins dix ans et n’ont pas l’intention affirmée de recommencer dans l’immédiat, ou se sont engagés au niveau international à ne plus l’appliquer.

Pays qui pratiquent la peine de mort (57)

Ces États prévoient la peine capitale dans leur législation et l’appliquent dans les faits.