Un Tribunal international pour terminer les tentatives de califat en Irak et Syrie et briser les ambitions territoriales d’Erdogan sur des parties syriennes.

La nécessité de vouloir absolument établir un tribunal international au sortir des massacres, des viols et assassinats – attentats, coups d’État – s’impose, non pas seulement aux Kurdes du Kurdistan d’Irak, d’Iran ou de Syrie, où s’est principalement manifesté l’État Islamique d’invasion terroriste, enfanté, en partie, par les camps d’entrainement de Ben Laden et l’ISIS américain ; puis complété par un puissant réseau logistique européen : affilié par l’extrême-droite liée aux armées en Belgique, appuyé à Strasbourg par le petit empereur « imam auto-proclamé » Farid Benyettou, ventant déjà au lycée, autour d’une cour lepéniste du FN avec son soldat Jean-Marc Vallat, la prédiction d’un État Islamique pour « mettre le monde à feu et à sang », Benyettou qu’on retrouve comme brancardier dans un hôpital parisien, accueillant les premières victimes des attentats des terrasses parisiennes avec (déjà ?) dans les bras deux Kouachi pour le prix d’un de chez Charlie Hebdo, un an avant…

Un puissant réseau qui aura probablement, pendant 30 ans, envoyé de nombreux jeunes, adolescent ou à peine majeurs, s’implanter progressivement dans les quartiers des métropoles irakiennes et syriennes, puis infiltrer par une autre brèche, les services des armées d’Irak et de Syrie, jusqu’à déserter leur Corps de défense pour aller violer, massacrer et assassiner des populations désarmées avec ISIS et Daesh qu’ils ont rejoints.   

Un tribunal international pour mettre l’État Islamique hors d’état de nuire devant une cour de Justice. Cette Cour de justice, centrée autour des Kurdes, concerne aussi les Nations qui partagent ce point commun qui est d’avoir vu s’implanter ou simplement passer Daesh / ISIS sur la période d’invasion dans leur territoire. D’avoir combattu sans relâche l’EI, jusqu’à son éradication d’Irak, du Kurdistan, des Monts du Sinjar, au Koweit, devant le Liban, près de la Jordanie et de la Palestine, en Syrie ; des liens solides peuvent se nouer entre ces 8 Nations qui ont affronté l’EI… Des liens bien plus en adéquation avec les Kurdes et l’expression des démocraties arabes et des multi-confessionnalités religieuses que ne le serait le cercle plus restreint de la « coalition internationale » dont l’aide était certaine… De Kobanê à l’auto-proclamé califat de Mossoul, des massacres dans le Sinjar à l’incursion frontalière du Koweit, rapidement éteinte, jusqu’à l’épisode du Liban de courte durée, en Jordanie et en Palestine ; que ce soient des incursions frontalières plus ou moins profondes ou du simple camping près de l’armée turque de l’AKP d’Erdogan, de ces villes et ces villages de 8 Nations – sur des zones inhabitées, moins -, l’État Islamique d’invasion n’a laissé que ruines, cadavres au nom d’une religion dont il sera dorénavant, difficile de justifier une quelconque quête spirituelle, là où les Kurdes d’Öcalan ont toujours été une force émergente de paix, ce que n’a jamais voulu comprendre l’Europe, en sa capitale des Droits de l’Homme qui a, dès le départ, préférée Farid Benyettou et Jean-Marc Vallat, bien plus intéressants aux yeux des mercenaires, que l’existence profonde liée à l’histoire de l’humanité et des civilisations dite par le « peuple sans armes » Êzîdîs.

Les Forces Démocratiques Syriennes Kurdes ne sont pas qu’une simple armée de mobilisation collective, réagissant instantanément aux invasions d’autres armées sur son territoire, en capacité de réunir rapidement les femmes et les hommes valides pour combattre les assaillants ; elles sont aussi redevenues la puissance émergente de paix qu’elles ont toujours été en Syrie depuis 1986 où elles protègent les Gouvernorats et en Turquie depuis 1984 où les demandes de cessez-le-feu et de reconnaissance politique pacifique par le % électoral Kurde échouent, n’aboutissent jamais ou sont rejetées, alors que les arrestations augmentent, leurs élus – enseignants – avocats – journalistes, poursuivis, censurés, évincés, les peines de prison atteignent des chiffres à plusieurs vies… Une mairie ou des quartiers, remplacés par des casernes militaires…