« La République en marche » est responsable !

Il faut bien avoir à l’esprit et prendre conscience que cela fait maintenant une bonne vingtaine d’années que les écologistes européens alertent les gouvernements nationaux sur les risques liés à l’utilisation des produits chimiques qui dégradent l’environnement, menacent la physiologie humaine et l’équilibre de notre santé. Si, il y a vingt ans, lorsqu’était déposé devant l’Union européenne le pack « CFC, CO2, Pesticides, Herbicides, Fongicides », il n’était pas surprenant de voir l’accélérateur décisionnel se pencher sur l’interdiction des CFC, alors la principale cause de la perforation de la couche d’ozone ; plus inquiétante était la décision de remettre la lutte contre les CO2 et les pesticides à plus tard, bien que les mêmes menaces scientifiques pesaient déjà dans l’utilisation de ces produits. Quel retard accumulé, depuis le refus des autorités politiques, à prendre ces menaces plus au sérieux par rapport à la gravité des lésions possibles sur les organismes fragiles, non plus seulement chez l’adulte en bonne santé mais aussi chez les nourrissons et les enfants en bas-âge, dont nous pouvons dorénavant vérifier la véracité scientifique médicale à chaque attaque de particules fines et lourdes qui mettent bronchiolites, bronchites, asthmes et autres lésions pulmonaires ou allergiques, au menu principal des cabinets médicaux… Aujourd’hui, aux États-Unis, des plaignants bien seuls et démunis devant leur vie écourtée, portent devant la Justice les preuves irréfutables que le glyphosate est nuisible pour la santé humaine puisqu’étant la cause de cancers violents ; la France, quant à elle, pourrait-elle se permettre de remettre en doute le verdict des résultats scientifiques par l’argumentation fallacieuse d’un scientisme déviationniste, dont on se demande si les résultats eux-mêmes ne sont pas décidés et financés par les lobbies de Monsanto, du Roundup, du glyphosate et de Bayer ?… Mais la science n’est pas au service de l’économie !… La science de la terre et l’écologie ont vocation de veiller à ce que l’économie ne détruise pas plus qu’elle ne l’a fait jusqu’à présent l’environnement, les nappes phréatiques, les sols agraires et forestiers… C’est donc bien d’une irresponsabilité absolue dont a fait preuve la majorité présidentielle sur les bancs de l’Assemblée nationale où les apprentis stagiaires en période d’essai gouvernementale perpétuelle de cette « République en marche » ont décidé de ne pas inscrire dans la Loi – ni maintenant, ni dans trois ans – l’interdiction du glyphosate et autres détergents, phytosanitaires ou désherbants dangereux pour notre santé et celle de nos enfants… Ils seront volontairement responsables des lésions déjà détectées qui pourraient être en lien avec l’utilisation trop rapprochée de produits « pesticides – herbicides – fongicides » reconnus scientifiquement comme pouvant créer des lésions irréversibles sur les organismes humains. Trop nocifs et donc extrêmement dangereux, rien que pour les sols, ils font également disparaître des espèces animales de type oiseaux et insectes (abeilles, coccinelles), nécessaires à l’équilibre de l’écosystème, aux pollinisations et indispensables pour le maintient d’une biodiversité saine et stable ; d’où l’urgence qu’il y aurait – et qu’il y avait pourtant – à statuer différemment en faveur de la protection des sols et des cultures, au lieu de favoriser la poursuite de la destruction de notre écosystème par l’utilisation prolongée de produits chimiques dans l’agriculture industrielle et le jardinage des particuliers, l’entretien des espaces verts ou des voies ferrées de la SNCF.

Et si ce n’était pas pour rien que toutes ces communes , municipalités et espaces urbains, aient décidé de ne plus utiliser de pesticides dans la gestion de leurs « espaces verts » ?… Et ce n’est donc pas que dans l’agriculture qu’ils sont utilisés, les Roundup Monsanto glyphosate… comme par hasard, on retombe sur la SNCF pour qui l’Écologie n’a pas plus de signification que sa propre restructuration, quitte à effriter et laisser partir en lambeaux les sites naturels qu’elle traverse de ses voies ; sans parler de ses plans de licenciements et de sa politique libérale qui la met réellement en cause lorsqu’on tombe sur ce genre de constat de catastrophe pour l’environnement… Pourquoi les services d’entretien des voies ferrées du parc ferroviaire n’ont-ils pas suivi l’exemple des employés municipaux des espaces verts qui ont choisi, avant tout pour leur santé, de ne plus utiliser de produits toxiques pour désherber, quitte à embaucher… Comme eux, la décision à la SNCF peut venir des salariés qui parviendront à faire prendre conscience aux directions, de la dangerosité à persister de poursuivre avec une telle pratique écocide !

Si on parle souvent de réchauffement climatique c’est avant tout d’un dérèglement dont il s’agit… Dérèglement des « régulateurs climatiques naturels » entamé, lorsqu’il y a 30 ans, les scientifiques constataient avec inquiétude que la couche d’ozone, protectrice de la haute atmosphère, se faisait ronger par les CFC… Depuis, sur terre, ce n’est plus seulement dans la haute atmosphère que se complique les dégradations : destruction des zones humides, assèchement des zones inondables, construction d’autoroutes superflues, déforestation supérieure à l’aménagement d’espaces verts, épandages industriels de pesticides chimiques détruisent faune et flore ; tous ces composants, liés à de mauvaises pratiques qui abusent des polluants, sont autant de facteurs humains écocides qui continuent de menacer aujourd’hui la Biodiversité et contribuent à l’affaiblissement du fonctionnement « naturel » de l’écosystème !

La Loi tout de suite !… Il s’agit d’études scientifiques qui démontrent la possibilité cancérigène de l’exposition au glyphosate !
L’Écologie n’est pas une religion ou une secte, c’est une politique issue des résultats scientifiques irrévocables…


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