Quand le Code électoral recycle injustement des écologistes en socialistes ! (?)…

Sans passer par le suffrage universel et la consultation électorale, le groupe écologiste disparait des membres participants aux travaux parlementaires de l’Assemblée Nationale.

Comment peut-on, dans une démocratie participative, réelle et quantifiée, arriver à une telle disparition, en cours de mandature et de législature, d’une telle disparition d’un groupe parlementaire ; sans être passé par une consultation électorale préalable ?… Le changement de maillot sans investiture, pourtant jamais sorti des urnes, effectué en cours de législature par l’influence du troc présidentiel, est bien l’acte du puisatier providentiel qui pompe sur les Bancs de l’Assemblée quelques têtes écologistes pour combler l’inadéquation mathématique qui pourtant aurait dû être respectée avec ce partenaire « vert » de honte ou de dégoût au final de l’amorce du bilan qui pourtant aurait dû correspondre jusqu’en 2017 aux résultats électoraux d’EELV et de l’UDE, aux centaines de milliers de voix électorales près dans les grilles des résultats affichées la nuit du 6 au 7 mai 2012.

De la magouille électorale sans les urnes ? !…

Un pas de plus vers la dictature directionnelle !… Peut-être pas de quoi déclencher une guerre civile entre Socialistes et Écologistes mais au moins de quoi ouvrir des cours martiales pour une telle prestidigitation politique en cour d’investiture alors que nulle part, dans la Constitution, ne figure, noir sur blanc que de telles transformations puissent être possibles, sans une consultation électorale préalable. Ce qui se passe actuellement entre les Écologistes et les Socialistes sur les Bancs de l’Hémicycle, dépasse non seulement l’entendement ; mais égratigne surtout le Droit électoral pris au chapitre du respect de l’électorat du parti politique pour lequel un élu a été investi et qui, selon les dires de la Constitution, devrait être censé rester sous sa bannière (étiquette ?… peut-on encore oser parler d’étiquettes à ce stade des enjeux politiques démocratiques ?), quelque soit sa fonction occupée durant sa mandature, à moins qu’il ne veuille en changer, mais alors cela suppose une démission préalable pour se retirer et préparer pour présenter sa nouvelle appartenance politique lors d’élections ultérieures…

Il semblerait que les règles élémentaires du fonctionnement démocratique, au respect du quotient électoral et du résultat des suffrages, aient été rompues entre les écologistes et les socialistes ou alors ne puissent à l’avenir qu’exister, uniquement sous conversion forcée d’EELV à « écologiste – centriste », baptisée « UDE » : Union Démocrate Écologiste !… Sans doute plus européanisante et moins « nuisible » est certainement cette naissante mouture, crierons les Socialistes-centralisés pour revendiquer l’éclosion de cette nouvelle formation parlementaire sortie du chapeau de l’illusion politique socialiste-nationaliste !… Un coup de magie incommensurable qui permet au « déguisement » de se retrouver soudainement, aux côtés des Socialistes, sans être passé devant la répartition démocratique de leurs résultats quantifiés et évalués devant l’électorat ; autrement dit, sans élections justificatives, capables de légitimer leur présence aux plus hautes fonctions de l’État, autre que le simple argument de leurs petits amis socialistes des arrangements et marchandages électoralistes. Honte à la fonction suprême ointe de l’Élysée, d’avoir favorisé de telles manipulations, devant l’aveuglement institutionnel généralisé, face aux falsifications constitutionnelles qu’on serait susceptible de découvrir en relisant le Code électoral… Par rapport aux garanties que les citoyens sont en Droit d’exiger et que les élus sont censés respecter au cours de leur investiture par rapport aux électeurs qui leurs sont confiés par le Suffrage Universel, à travers leurs voix au nom d’une formation politique ; fort coupable en est certainement, en premier lieu, le Président de la République qui n’a pu que favoriser dans l’allégresse cet épanchement écologiste dû au rognage, – à un degré moindre sans doute le Conseil Constitutionnel – qui, au contraire de l’égratigner sous de fausses apparences, ne peut en réalité que le renforcer et le solidifier dans le but de faire avancer les barrières sur les Droites comme un chasse neige composé d’un pivot central socialiste à son 1/3, accompagné de deux remparts-versants, largement capables de consolider la voute par son 1/3 écologiste et le 1/3 des Fronts de Gauche… 

Tout juste si on n’entend pas vociférer des « Ahhh… mais c’est pour faire chier Méchancon ! » que n’aurait plus qu’à répondre Emmanuelle Cosse à la jurisprudence du Conseil Constitutionnel pour être éméritement applaudie !… Ça n’enlève pas moins au déni de démocratie pratiqué par le PS depuis le 6 mai 2012, synthétisé en cette transformation des écologistes pour une mouvance écologiste spécifique au PS (l’UDE), interne au Gouvernement et à la Majorité Présidentielle, en fait ; de quoi faire pâlir les plus affutées des théories sur les vases communicants !… Le Droit des électeurs, transformé en nécessité présidentielle alors que des Bancs de l’Assemblée au Gouvernement, le lien n’est pas évident, structurellement, de  part la manière dont se sont forgées les Constitutions ; et ne peut s’enjamber qu’en bafouant une législation exploitée par le Droit électoral à des buts lucratifs de comptabilité de listes, sans jamais penser, un seul instant, à la respectabilité que devraient avoir tout élu sur ses centaines de milliers de voix de confiances accordées par les électeurs écologistes. Pour arriver à de tels résultats, nous ne manquerons pas de dénoncer de l’abus de pouvoir avec viol sur l’électorat et usurpation des règles démocratiques électorales.

Mais revenons aux 6 conversions écologistes des Bancs de l’Assemblée, transformées en « Socialistes de gouvernement » qui supposeraient dans la réalité – en lisant normalement la manipulation par méthode mathématique liée aux calculs de proportionnalité – que tout d’un coup, ces 6 conversions signifient que le Parti Socialiste est en droit d’affirmer qu’il se retrouve doté de 600 000 électeurs socialistes supplémentaires !… Ce qui est totalement erroné et falsificateur puisque les 6 conversions ne sont passées devant aucune consultation électorale effective pour pouvoir prétendre affirmer cela, ni aucun suffrage universel n’est en droit de l’affirmer, autrement que sous couvert du bien pensant socialiste de l’assemblage illusoire bricolé mais pas justifiable. Alors voilà que les Socialistes parviennent à transformer 600 000 électeurs écologistes en potentiel virtuel de voix socialistes par l’intermédiaire de 6 Députés EELV sur les 800 000 voix acquises aux Présidentielles 2012 ; relève d’une prestidigitation électorale digne des sombres heures du bolchevisme ou du Kremlin, de Poutine et de la Corée du Nord… Alors il faut bien trouver une solution, mais laquelle ?… Soit les Socialistes de la majorité présidentielle virent 6 postes (puisque ce sont 600 000 électeurs de l’écologie, pris en otage qui sont en question) à l’autre bout du gouvernement pour accueillir les « conversions socialistes » et rester dans une répartition équitable et proportionnée de postes, fidèle aux données des résultats électoraux, conformément à leur score, comme est en Droit de l’exiger la proportionnalité des quantifications réelles d’électeurs comprises dans le quotient électoral en répartition des électeurs Socialistes vers les écologistes et permettre enfin aux seconds de listes des Législatives EELV de remplacer les 6 disparus ! Soit ce seront 6 cours martiales qui prononceront un an d’inéligibilité pour escroquerie sur la fonction et les responsabilités des 6 mandatés EELV transformés en PS-UDE en question par rapport à leur électorat avec, de toutes façons, la réouverture du groupe parlementaire écologiste à l’Assemblée Nationale qui, en aucun cas, ne s’estimera jamais, légitimement, en droit de disparaître autrement que sous une telle veulerie socialiste du marchandage électoral en oubli de ses électeurs…

Pendant 4 ans, l’espace démocratique acquis dans les urnes de Droit démocratique par les écologistes n’a cessé de se faire rogner, phagocyter… Les manipulations de Députés transformés en « Majorité présidentielle » au nombre de 6, sans retour de manivelle de conversions socialistes, en Députés écologistes en retours, – ce qui aurait été logique après la COP21 – sont totalement contraires aux répartitions des proportionnalités d’électeurs, considérées selon leur quotient électoral… Au final, on retrouve un Parti Socialiste toujours au pouvoir mais plus avec les mêmes résultats électoraux, ni sur les Bancs de l’Assemblée Nationale et encore moins du côté d’une Majorité présidentielle qui pourrait presque s’enorgueillir de se retrouver maintenant avec un potentiel de 600 000 voix supplémentaires dans son gouvernement sans que cela ne puisse se déduire et se vérifier autour d’une consultation électorale préalable !… Triche, trafic de voix par l’intermédiaire d’élus dans le consentement de telles malversations ; il serait grand temps de remédier à ça !

A-t-on assisté à une usurpation du code électoral avec des Députés écolos qui ont changé de couleur en cours de législature sans s’être présentés devant une consultation électorale ?… je ne sais pas quoi en penser !… Comme ascenseur social, ce ne serait pas si mal en soi mais par rapport au respect de leurs électeurs, il y a quand même, dans cet acte, une différence inexplicable de quelques centaines de milliers de voix électorales qui s’affichent sur le tableau électoral au final… Voix fantômes ou voix volées devrait s’expliquer le PartiSocialiste devant la Haute autorité de l’État et le Conseil Constitutionnel autrement que par des « ça va mieux » !… Attention !… ce genre de basculement qui ne peut s’expliquer, encore moins se vérifier par une quantification humaine effective et réelle, soumise au suffrage universel et confronté à un résultat électoral sorti fraichement des urnes ; frise la conversion ou le rachat politique, sans le consentement des électeurs en question au préalable.

Pour remettre les pendules à l’heure, faudrait-il alors que les Socialistes restituent le groupe parlementaire « Écologiste EELV » à l’Assemblée Nationale, en transformant – pour les rendre en retours – également 6 Députés Socialistes en Écologistes (ou Communistes) ou alors, il reste la possibilité aux groupes parlementaires du Parti Socialiste de tirer au sort sur leurs Bancs de l’Hémicycle, 6 Députés de la Majorité Présidentielle et les virer purement et simplement pour que puisse être réintroduit le groupe Parlementaire écologiste EELV/ UDE par ce « remaniement » intermédiaire de rééquilibrage de la Crise gouvernementale démocratique, afin qu’il retrouve l’espace démocratique politique écologiste dont il vient d’être résorbé en sorbet sans coulis, comme dans une dictature directionnelle. Grâce à la mathématique erronée et tronquée des répartitions égalitaires imposées par le PS dès le 6 mai 2012 par ses propres vues sur le fonctionnement démocratique qui ne sont pas sans poser certaines questions de démocratie appliquée au Code Électoral en fonction des résultats obtenus, selon des proportionnalités de centaines de milliers de voix d’électeurs usurpées et grugées qu’a tenté d’effectuer le Socialisme sur les Écologistes de gouvernement dans l’abus « majoritaire », durant ces quatre années d’exercice du pouvoir, au départ ; voix de centaines de milliers d’électeurs transformées en marionnettes serviles où ils pensaient pouvoir songer puiser des voix électorales « gratis », quitte à transformer les données des résultats électoraux précédents, sans passer par une nouvelle consultation électorale ; ce qu’ils viennent de réaliser et de parfaire, sans que quiconque n’ose réagir, pas même le désormais devenu si célèbre Conseil Constitutionnel, « voix silencieuse » de l’État français, là où les Bancs de l’Assemblée et du Gouvernement ne sont certainement pas là pour réaliser et effectuer des « conversions » !

Nos amis écologistes dans la Démocratie socialiste (?)

Le soir du 6 mai 2012, 11 millions de voix d’électeurs Socialistes divisées par le nombre de voix EELV 800 000 donnaient 14 postes aux écologistes… où sont-ils ?… Que sont-ils devenus ?…

Six d’entre-eux rejoignent ensuite des Bancs de l’Assemblée le Parti Socialiste, passant de Députés à « membres du gouvernement et de la majorité présidentielle » ( Hollande, Valls , Vallaud-Belkacem…) sans qu’au préalable six socialistes n’aient été virés pour laisser leur place, comme aurait dû l’imposer l’équilibre de la répartition démocratique liée à notre Constitution et au Code électoral afin d’accueillir ensuite ces conversions écologistes muées socialistes, tournant ainsi consciemment le dos aux nombres d’électeurs qui les avaient élus, modifiant le quotient électoral qu’ils étaient censés respecter et représenter jusqu’au bout de leur législature… On ne change pas de veste comme ça en cours de route par petits arrangements entre amis… Ces écologistes transformés en socialistes d’occasion n’ont pas été élus par les socialistes… C’est inconstitutionnel, une fraude électorale au nez et à la barbe de l’État Français, rien qui ne puisse être issu d’une répartition démocratique des proportions d’électeurs dont ils étaient originaires. Nous somme en présence d’un véritable trafic d’élus !

Ensuite, on ne claque pas des doigts pour « remplacer » Cahuzac sans remplacer également les membres des Bancs écologistes de l’Hémicycle aspirés par les Socialistes mais pas renouvelés sans porter de cette manière atteinte aux lois de répartition démocratique et de respect des suffrages électoraux !… Le Conseil Constitutionnel devrait avoir un « droit de regard » sur de telles manipulations des postes ministériels et gouvernementaux qui ne respectent pas les données chiffrées du quotient électoral que représente la division du nombre d’électeurs socialistes par celui des écologistes pour obtenir le nombre de postes acquis qui n’est pas toujours respecté ; tout comme il devrait avoir un droit de regard lorsque la Présidence de la République bloque son Ministre de l’économie pendant deux ans pour que Monsieur le Président Hollande puisse faire ce que Montebourg aurait fait deux ans auparavant… Si François Hollande vole les dossiers de Montebourg et de Macron dans l’espoir de se faire réélire, nous frôlerons la fourberie en 2017 !

Non seulement le Parti Socialiste parvient à faire disparaître ainsi le groupe écologiste EELV des travaux parlementaires mais il le transforme  – tout comme il entraîne de force toute une proportion d’électeurs qu’ils étaient censés défendre – presque d’un coup de baguette magique, en une nouvelle tendance sortie des Régionales précédentes, dans l’espoir de drainer tout le groupe écologiste derrière cette UDE : Union Démocrate – mais loin d’être « démocratique » – Écologiste… Bon, que des Députés ou des Sénateurs se fassent élire sous la bannière EELV pour ensuite se « centriser » ou devenir Socialiste n’importe personne, après tout c’est leur choix mais qu’ils se permettent de le faire en cours de mandat ou de Législature, pose un problème direct de démocratie appliquée aux répartitions des proportionnalités d’électeurs qui les investissent… La logique institutionnelle de notre Constitution devrait leur rappeler qu’ils sont obligés de poursuivre leur mandature avec le même parti politique pour lequel ils ont été élus ; sinon ils démissionnent et attendent les prochaines élections pour présenter leurs nouvelles orientations politiques sous une autre étiquette à leur électorat qui aura tôt fait de les conspuer. Autrement c’est le foutoir, de l’abus de Démocratie et de l’usurpation de l’électorat (!) Pour le respect de leurs électeurs – rappelons quand même que l’UDE finalement ne fait pas beaucoup de centaines de milliers de voix -, François de Rugy et Jean-Vincent Placé sont limites par rapport à leur électorat de départ qui leur a permis de se faire élire, la première fois… Doublement condamnable devrait être le changement de parti en cours de mandat, sans démission préalable, en vue de l’attente des prochaines élections comme l’exige n’importe quel fonctionnement directionnel associatif, d’un Établissement, d’une Administration ou Raison Sociale, fonctionnant par le suffrage de répartition démocratique par proportionnalité d’électeurs… Changer de costard en cours de route d’une mandature, il n’y a vraiment qu’en politique qu’on voit ça !

#EELV #PartiSocialiste #GUENGL #UDE_FR #Ensemble_FdG
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EcoloAnar

La Démocratie est une mathématique politique !

Comment, les Socialistes, par rapport aux Écologistes, ont-ils pu sombrer dans un tel dysfonctionnement démocratique sera assurément la première des questions auxquelles devront répondre ces Socialistes de François Hollande… 

Lorsque commencera le bilan du quinquennat de François Hollande pour les Socialistes, certainement qu’ils n’auront pas démérité comparé au quinquennat de Nicolas Sarkozy en terme de boniments sur la Crise, de redressement et d’équilibre… L’économie, le social, tous ces domaines spécialisés, où – nul qui n’est spécialiste ne peut rivaliser – ne poseront aucun problème pour prouver certaines améliorations. Mais qu’en est-il de la Démocratie proprement dite dans la manière et l’habitude qu’ont pris les Socialistes à lire des résultats de proportions d’électeurs à répartir démocratiquement sans les amputer de postes pourtant acquis en cours de route ?… Jusqu’à présent, à aucun moment où les Écologistes ont accepté de participer au Gouvernement, ne leur fut accordé le nombre de postes ministériels et gouvernementaux qui leur revenaient de Droit par l’acquis démocratique issu du respect qui devrait s’imposer autour d’un quotient électoral. Le 6 mai 2012 au soir, il aurait suffit aux Socialistes de ramener leur nombre d’électeurs alors chiffré à 11 millions vers celui des Écologistes « partenaires » (800 000 voix) pour obtenir le nombre de postes qu’ils devaient leur concéder par simple souci du respect de la démocratie… Et lorsqu’on divise 11 par 0,8 on obtient 13,75 correspondant bien aux 14 postes réclamés pour l’équilibre démocratique et non pas seulement 3 (Jean-Vincent Placé, Cécile Duflot et Emmanuelle Cosse) sortis de l’arbitraire excluant et non inclusif des têtes pensantes socialistes. Sur ces 14 postes, Europe Écologie / Les Verts auraient introduit les 400 000 + 200 000 du NPA et de Lutte Ouvrière en 4 + 2 postes par nécessité du « Combat contre la finance » que ces deux formations politiques ont impulsées durant les 15 ans des travaux d’études et d’analyses sur les paradis fiscaux et l’évasion fiscale dans l’équipe construite avec Eva Joly. Le « Combat contre la finance » n’appartient certainement pas à Cahuzac et à Hollande mais au choix démocratique engagé par la France à propos de l’évaporation fiscale et contre les réseaux mafieux de blanchiment… Nous aurions alors eu : 8 postes écologistes à répartir entre l’Agriculture, l’Environnement, le Logement et la Ville + 4 + 2 sur Bercy (!) qui font bien 14. Exclure de la réalité le quotient électoral qui détermine le nombre de postes qu’il faudrait concéder à ses partenaires, pourtant défini selon une règle ou une loi mathématique et non pas par décision d’un parti politique comme le fait le PS depuis toujours, ouvre la porte au doute, au scepticisme et à la méfiance. L’Écologie n’est pas un apport qu’il faudrait traiter sur le mode compensatoire des choix arbitraires où se décident en 5 minutes combien de membres d’EELV, le Parti Socialiste acceptera dans ses gouvernements, étant donné qu’un rapide calcul de quotient donne la réponse avant que les Socialistes n’aient pu réfléchir ou n’aient eu le temps d’y penser. Ils ne peuvent contourner indéfiniment un tel résultat mathématique sans risquer de faire de leur partenariat avec les écologistes la somme irréelle d’une réalité cachée. Tiens !… mais là ce sont les Socialistes qui deviennent partenaires des Écologistes et non l’inverse, tout comme les Socialistes restent partenaires avec d’autres formations politiques dans le Combat contre la finance. Comme quoi, le Parti Socialiste n’a pas le pouvoir de décision dans tout  les domaines ou si il se l’imagine, ce n’est pas sans se déroger aux sévères lois des mathématiques électorales qui fixent les quotients de répartition démocratique en proportionnalité d’électeurs. Refuser de l’appliquer serait laisser ressembler la Nation républicaine française à un Erdogan de la République de Turquie et laisser libre cours aux dictatures directionnelles. Pire encore est ce comportement qui ne parviendrait jamais à distinguer concrètement la Gauche du fonctionnement des partis droitiers. Non seulement les Socialistes ressemblent aux droitiers de part la manière dont ils fonctionnent et se comportent par élimination démocratique et exclusion idéologique – remarquez, ça limite les possibilités de débats – mais leur politique générale risque également avec le temps de s’en rapprocher.

Il serait plus logique et stable de se donner pour objectif démocratique principal de respecter, à l’unité près, le nombre de postes qui normalement devraient revenir aux partenaires des Socialistes pour rendre plus efficaces les programmes de développement, le partage de la démocratie et la confiance mutuelle politique qui pourraient en ressortir. Ensuite pourrons-nous envisager sérieusement d’être autant Écologiste que Socialiste ou Communiste dans le respect du quotient électoral de chacune de ces formations politiques.

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Les Socialistes songeront-ils à faire un bilan démocratique de démocratie appliquée en répartition de la proportion quantitative des électeurs de leurs « partenaires » ?

Avant que les Socialistes ne ternissent d’éloges leur bilan du quinquennat Hollande qui en d’autres temps aurait perdu son poste pour moins que ça, considérons, avant que ne commence les parties économiques, sociales et politiques ; le Droit démocratique… François Hollande traverse l’État d’urgence, la crise économique et le regain de terrorisme sans une égratignure… Pire encore voudraient-ils nous faire croire, ces Socialistes, qu’il a évolué, progressé et qu’il se serait solidifié… Pour ma part, de circonspect qu’il était au début, il n’en est pas pour autant devenu moins cynique et sournois !

Alors avant que ne commence ce bilan tant attendu du quinquennat Hollande, établissons ensemble son bilan démocratique au moment où tous ont encore, en travers de la gorge, le blocage auquel s’est heurté Arnaud Montebourg et considérons la part trop réduite que les Socialistes de gouvernement ont toujours difficilement accordé à « Europe Écologie – Les Verts » alors que, prise en proportionnalité d’électeurs, quantitativement, l’Écologie n’a jamais obtenu le nombre de postes ministériels et gouvernementaux qui correspondaient pourtant à leurs effectifs d’électeurs. Alors quand j’entends aujourd’hui les mêmes Socialistes parler de partenariat, je me méfie et je regarde comment ils ont traité jusqu’ici ceux qui étaient censés les accompagner sous la bannière communiste dans un premier temps, l’écologie ensuite… Les Communistes de 1981 et Cécile Duflot aujourd’hui, gentillement licenciée de chez François Hollande par le gouvernement Valls, ne peuvent qu’éprouver de l’amertume par rapport aux Socialistes qui leur ont tendus les bras… La place et la part de postes ministériels et gouvernementaux accordée aux représentants de l’écologie comme parti politique n’a jamais respecté la répartition démocratique de leurs suffrages électoraux effectifs… Si on considère que proportionnellement 1 million de voix correspond grosso-modo à 10 postes ministériels et gouvernementaux, on arrive en 1981, Communistes et Socialistes rassemblés pour le second tour, à 12 millions d’électeurs de toute la Gauche répartis en 120 postes sur l’Élysée et Matignon (7millions 1/2 d’électeurs Socialistes chez Mitterrand + 4 millions 1/2 d’électeurs Communistes pour Marchais). Combien de « postes » laissés aux Communistes ?… Ce n’était déjà pas très démocratique avec les Communistes mais avec les écologistes, les suffrages qui permettaient de nourrir les meilleurs espoirs se délitent en postes compensatoires et oublient la moitié des « électeurs Verts » en cours de route… À preuve du contraire, 2012 symbolise également le genre de calcul fallacieux qu’exécutent à chaque fois les Socialistes les soirs de second tour… Le soir du 6 mai 2012 nous avons 11 millions d’électeurs Socialistes pour 110 postes, et pas un de plus, retranchés à 4 millions d’électeurs des Fronts de Gauche de Mélenchon ; ajoutés aux 800 000 EELV + 400 000 NPA + 200 000 Lutte Ouvrière, ce qui aurait dû donner en proportion de répartition par rapport aux nombres de postes acquis et pas « offerts », 8 postes écologistes introduisant les 4 + 2 postes mérités par les 15 ans d’analyses et d’études des paradis fiscaux, de l’évasion fiscale via les réseaux de blanchiment mafieux et la fraude financière qui auraient dû se retrouver avec Bercy. 8 + 6 font 1,4 millions d’électeurs pour 14 postes entre l’Élysée et Matignon pour épauler le Combat contre la finance, résorber la crise agraire et participer aux développements de l’économie de la mer. Ce n’aurait pas été beaucoup mais encore aurait-il fallu que les Socialistes respectent cette proportionnalité écologiste au lieu de prétexter la nécessité d’augmenter le nombre de postes gouvernementaux et ministériels par l’augmentation de la population française et l’accroissement du nombre total d’électeurs dans toutes les Gauches pour les transformer, malicieusement, en postes socialistes et uniquement socialistes, laissant aux écologistes les miettes compensatoires de la vanité de Solférino qui trouve n’importe quel prétexte, jamais justifié quantitativement, pour augmenter le nombre de postes socialistes mais jamais celui de ses « partenaires »… Alors qu’aurait dû être respecté et protégé un espace d’évolution insécable pour les écologistes appelés au gouvernement par rapport à leur proportion évaluée sur une base moyenne de 100 000 électeurs équivalent à 1 poste au minimum ; les Socialistes usurpent le tout en choisissant le leader du moment pour une fonction ministérielle mais ne lui donnent jamais les secrétaires et sous-secrétaires nécessaires pour pouvoir mener à bien sa mission… Doublement justifiée est cette requête, d’autant plus que le rôle du Parti Socialiste est d’épauler, solidifier et aider ses partenaires à pouvoir se développer ; ça n’a jamais été le cas avec les écologistes !… Encore moins, est-il de préciser, ce ne fut le cas avec les Communistes… 

De cette inégalité démocratique flagrante, le problème majeur est que dans la réalité et autour de l’opinion publique, on pourrait imaginer que les Socialistes songent intimement que les voix écologistes leur appartiennent ainsi mais, ne nous y trompons pas, cela risque de ne pas durer éternellement ou de gravement se modifier ; peut-être même de se métamorphoser…

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