L’écologie est une histoire politique, économique, sociale et culturelle.

Il faudra bien, à un moment donné, lorsqu’apparaîtront des projets de transformation des programmes de politique économique pour arriver à plus d’écologie humaine et de gestion collective que nous en ont apportées jusqu’ici les politiques libérales, au bout de 48 ans du rêve américain entamé par Giscard, que nous nous tournions vers une force politique collective qui traduise dans ses projets, les indispensables transitions voulues par la politique écologiste. Ce ne sont ni Giscard, ni Le Pen, ni Mitterrand – pas même De Gaulle – qui ont défini la spécifié de l’économie française qui nous était enviée par le monde entier. Elle a beau commencer à se structurer au volet économique de Nuremberg, cette économie, pour évoluer avec les programmes de politique économique et sociale du bureau rond des Comités d’Ouvriers et de Directions politiques et syndicales du Conseil National de la Résistance, à partir du moment où le capital patronal des banques privées vient à hauteur de 25% de ses fonds pour le financement de la Sécurité Sociale et des Caisses de retraite, il n’y a aucune raison qu’1/4 de siècle après, pour Giscard, toute la gestion soit confiée uniquement à des banques privées du capital patronal ; nos unités productives d’exploitation sans patrons ni banques privées des Caisses Municipales de gestion collective, vouées à l’oubli de leur importance réelle par la part, pourtant si importante, qu’elles avaient sur cette garantie d’un équilibre économique certain, entre le capital patronal des banques privées et la gestion collective par la Caisse Municipale des unités productives de tous les Corps de Métiers, de leur Caisse de retraite, jusqu’à leur Sécurité Sociale et les investissements dans les équipements collectifs.

Revenir à la gestion collective d’un quart de siècle qui garantissait en partie, la forme d’équilibre économique française où le capital patronal était maintenu à distance ; ce système d’équilibre, avant que Giscard, Le Pen et Mitterrand l’ont enfoncé et piétiné pendant 50 ans, parce que depuis cette époque, tout est confié au capital patronal des banques privées, ce système, ce n’est pas n’importe quelles bannières politique et syndicales qui peuvent le restituer pour la nécessité du défit climatique et l’irréversibilité de l’urgence qu’il y a, à transformer nos programmes de politique économique, devant nous conduire vers une gestion collective politique et une écologie économique humaine.

Quand pour la reprise du travail en mai 1968, on demande aux arrivistes directionnels soixante-huitards de la Sorbonne de laisser en Province, dans les Départements, les Comités d’Ouvriers et de Directions politiques et syndicales, procéder avec les Conseils d’Administrations des entreprises du capital patronal des banques privées, à la réalité d’un vote qui puisse choisir, après la crise sociale, politique et culturelle de la mobilisation collective de « mai 68 », si les entreprises préféraient vraiment rester sous la domination d’une gestion patronale des banques privées ou voulaient s’orienter vers la vie et la gestion collective de la Caisse Municipale qui avait aussi ses actions boursières, mais « collectives – municipales », affiliées aux unités productives qui fabriquaient aussi des « richesses » et produisaient des équipements collectifs ; sûrement pas pour engendrer des « patrons politiques » ou de l’extrême-droite. Pire ont fait ces arrivistes directionnels sorbonnards par la suite, en entrant eux-mêmes en politique avec les banques privées du capital patronal, tournant volontairement le dos au versant politique que constituait ce choix économique de gestion collective en Caisse Municipale, depuis la Sécu et les caisses de retraite, jusqu’à l’écologie politique naissante de René Dumont qui ne voulait ni de Giscard, ni de Le Pen, ni de Mitterrand en 1974, mais optait déjà pour une coalition visible sur la table de vote de chaque bannière écologiste, socialiste et communiste pour en additionner l’étendue électorale pour obtenir la puissance politique totale qui franchira le 1er tour et gagnera le second, en définissant par le résultat du soir de ce 1er tour, qui remplira la fonction de directrice ou de directeur du bureau rond présidentiel, municipal, régional et législatif, entouré des Conseillers sortis des urnes de la même Coalition de départ qui ouvre finalement, la porte aux règles démocratiques essentielles qui demandent le respect des étendues électorales de plusieurs bannières politiques et syndicales, voulant travailler ensemble sur un projet de programme économique de gestion collective et d’écologie humaine : s’il ne traduit que l’espoir d’un seul parti qui penserait remporter le tout, en présentant une candidate ou un candidat unique au 1er tour, n’est-ce pas déjà perdre une partie d’électrices et d’électeurs, rien que par le manque d’esprit collectif que matérialiserait une telle décision de départ pour affronter le 1er tour ? Les bannières ont leur chance et se définissent par leur étendue électorale qui se traduit dans les urnes par une addition de %, pas par des alliances de dessous de table et de petits arrangements entre amis préalables pour arriver à dissoudre la multitude en une seule chefferie de type Macron / Bayrou, un seul patronage ou une seule direction politique comme pour ces sinistres Municipales 2020 d’un 2e tour improbable mais pourtant réel où LREM, LR et le PS qui vote Macron, tentent de faire barrage à la dynamique écologiste, voulant par tous les moyens se l’approprier en faisant des résultats de la Convention Citoyenne pour le Climat, l’outil commun électoral pour le second tour du 28 juin, parce que ce serait plus simple – avec eux ou plus facile si on les oubliait – de transformer ou d’entretenir l’économie ; et pourvu que chacun y donne le meilleur de lui-même, surtout si c’est uniquement pour les poches du capital patronal des banques privées !

L’économie qui sera au service d’une gestion collective et qui ne fera pas l’économie de l’écologie – au sens d’économiser – mais avancera concrètement sur certains rééquilibrages économiques, plus en lien avec un développement réel d’activités productives, qu’avec l’unique augmentation des dividendes, où finalement ne fonctionnent que ceux qui travaillent sur l’économie volatile à partir de laquelle ils fixent leur salaire, leurs prises de bénéfices, l’élaboration de leurs dividendes ; ne pourra qu’être écologique, humaine et sociale, fraternelle et collective… puisqu’on a appris pendant 25 ans à la pratiquer, à l’oublier pendant 50 années où Giscard et ses successeurs ont pu faire ce qu’ils voulaient, même renvoyer aux cagibis des vestiaires, les Comités d’Ouvriers et de Directions politiques et syndicales, en faisant renaître et en l’acceptant dans les urnes, une extrême-droite qui n’avait pourtant plus rien à y faire, depuis nos engagements avec les lois de Nuremberg et la gestion d’unités productives collectives, sans patrons ni banques privées !

En quoi consiste l'écologie politique ? | Cairn.info

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