Europe de Giscard ici, califes et mollahs là-bas !… Roi ou Empereur ?

Après la mobilisation collective du parc ‪‎Gezi‬ à Istanbul, moment crucial où Erdogan se radicalise et nationalise son discours face aux revendications politiques démocratiques émises par les collectifs sur place (Taksim), perdant le processus de paix et l’application du cessez-le-feu en cours de route ; à ce moment précis, il fait alors promulguer par l’‪‎AKP‬ une nouvelle loi sur les manifestations qui pouvait lui permettre d’ouvrir des enquêtes et des arrestations sous prétexte de prévenir le crime mais en fait c’est d’une simple manipulation étatique dont il s’agit, destinée à réprimer la démocratie du versant minoritaire politique émergeant du ‪‎HDP‬ et des multiples autres petites formations politiques appartenant également au versant minoritaire de la ‪‎Démocratie‬ turque. Comme si « manifester » ou distribuer un tract pouvait constituer un crime (?). En réalité, il s’agissait de transférer l’autorité judiciaire vers un pouvoir administratif avec, au passage, la violation directe de la Constitution et du principe d’équilibre des pouvoirs en trame de fond, ouvrant directement sur la possibilité pour ‪‎Erdogan‬ de transformer ainsi chacune de ses opérations policières, quasiment, en véritables actes de guerre… Toutes critiques valant procès, pensant se rapprocher du pouvoir absolu, Erdogan s’en éloigne, tout comme il s’éloigne en même temps de toute possibilité de faire fonctionner la démocratie !

Nous n’avons que trop rêvé sans Öcalan alors que tous ses écrits, des premiers aux derniers, nous y ramènent, à la Démocratie et aux questions qu’elle soulève, selon que ses représentants, respectent ou non, la base des Conclusions du Tribunal de Nuremberg. Je n’ai pas lu tous ses écrits, ils ne sont pas tous traduits mais il ne m’étonnerai pas, qu’aux cours de ses réflexions, Abdullah Öcalan ait abordé cette si difficile question qui consiste à déceler quelles pourraient bien être les influences européennes, suffisamment puissantes, capables d’imposer ou de simplement soutenir et épauler des pouvoirs autoritaires en Iran et en Turquie (Syrie et Irak) pour empêcher tout développement d’un processus démocratique et maintenir, le plus longtemps possible, les dictatures religieuses au pouvoir. Connaissant le sens géopolitique de Giscard en Afrique et au proche Orient, la réponse me semble toute trouvée… Ce n’est pas tant la faute à Erdogan si Öcalan est en prison mais nettement plus aux mauvaises influences giscardiennes dans la géopolitique mondiale avec une Europe christique qui maintiennent les hommes de Paix en isolement carcéral, l’Ami des Peuples à Imrali dans les geôles de l’AKP…

Abdullah Öcalan :
(extrait de « Guerre et paix au Kurdistan, 2008, Perspectives pour une résolution politique de la question kurde » dans la partie concernant « Le colonialisme européen et le problème kurde », page 14)

« Guidés par des ambitions de suprématie stratégique et une avidité sans limite, la politique d’intervention européenne au Moyen-Orient devint de plus en plus colonialiste au début du vingtième siècle. Son premier objectif fut de soumettre et de contrôler le Moyen-Orient. Ceci ajouta une nouvelle forme de colonisation à l’histoire des kurdes qui en avaient déjà l’expérience de longue date. L’on peut remonter au temps des sumériens pour retracer les origines de ce problème que le capitalisme occidental modifia de manière inimaginable. Pour les Kurdes cela signifiait qu’ils étaient encore une fois confrontés à des acteurs colonialistes et que la résolution du problème kurde allait devenir encore plus difficile. »

PerspectivesPourUneRésolutionPolitiqueAuKurdistan

« Il y a un danger d’élargissement du conflit à toute la région, similaire à la situation du conflit israélo-palestinien. Une montée du nationalisme kurde pourrait même radicaliser plus encore les nationalistes perses, arabes et turcs, rendant plus difficile la résolution du conflit.

Cette perspective doit être contrebalancée par une solution n’ayant pas d’aspirations nationalistes et reconnaissant les frontières existantes. »

extrait de « Guerre et paix au Kurdistan, #‎Perspectives pour une résolution politique de la question kurde » dans la partie concernant : « Situation actuelle et solutions possibles », page 38…

http://www.freedom-for-ocalan.com/francais/Ocalan-Guerre-et-paix-au-Kurdistan.pdf

Les espoirs d’un Massoud brûlés dans le feu de la CIA en Afghanistan… De Georges Ibrahim Abdallah à Nelson Mandela, personne ne nous empêchera d’en constamment renouveler les requêtes de libération ; tous prouvent comme Öcalan que le sens démocratique est en perpétuelle confrontation avec la répression des dictatures et des juntes militaires… Les issues parfois incertaines, cédant le pas à des victoires plus consistantes, le monde aurait dû changer… aurait pu changer… Seulement avec des giscardiens oecuméniques qui supplantent la démocratie et la laïcité au nom du plus veule des intégrismes de la chrétienté vaticane, accompagnés de la sottise nationaliste des Le Pen, un peu Chardonnet ; les califes de Saint-Cloud et les mollahs de la finance de Neuilly s’affairèrent dans le commerce fasciste, du moins, pas marxiste pour un sou, restant sur le modèle économique nazi, jamais actualisé sur la base des Conclusions du Tribunal de Nuremberg qui n’a pourtant que fait traiter de questions militaires et humaines, soit dit en passant. Le commerce avec les entités totalitaires rapportera toujours plus qu’une saine base démocratique qui ne peut être fondée sur la spéculation. Jamais la pluralité des religions n’a été au rendez-vous dans les consciences qui mettent toujours l’une à la prédominance de l’autre, au résultat colonialiste de leurs évolutions.

De 1970 à 1981, si l’on gratte un peu la croûte du capitalisme onze années, le bouton de la finance quelques décennies plus loin, à chacun des tournants de la route de la Démocratie, il y a Giscard… Cauchemars !… autocratie nationaliste… Ainsi posée, la géopolitique européenne impliquait presque directement la naissance du PKK en 1978 pour la défense de la multiplicité kurde et rendait cette prise d’armes d’autant plus légitime qu’une insoupçonnée dictature rampante se mettait en place en Turquie et en Iran. L’Iran est un cas un peu spécial étant donné que, sous de fausses espérances démocratiques, se développent les pires régimes autoritaires religieux qui pendent à la journée, prouvant à la face du monde, jour après jour, que ce régime sanguinaire ne vaut pas plus que la morbidité politique anti-démocratique qui l’anime.

Je ne sais pas combien de carcasses blindées foudroyées ils vont retrouver le long de la frontière turco-syrienne, du nord-Ouest d’Alep à Diyarbakir, jusqu’à Agrî, dans cette nuit d’orages en Turquie mais il faudrait quand même prévenir Erdogan qu’il s’agit d’orages et de foudres et non pas de simples grêlons avant que l’inculte d’Ankara ne se plonge réellement dans une vingt-douxième guerre mondiale et ordonne de nouveaux massacres en imputant les dégâts des foudres célestes au restant PKK (!) La foudre foudroie et Erdogan fait semblant de parler à Allah dans ses discours de propagande, nous ferait croire qu’il est en « communication » avec Lui ?… Allah lui répond qu’il ne faut surtout pas s’énerver et prendre les choses dans l’ordre avec rationalité ; qu’à l’Islamisme, il faut une réponse systémique et non pas réductionniste !… Pendant ce temps là, son éminence Erdogan, entre en « diplo-pourrie » avec le Pakistan qui se prend manu militari un tremblement de terre géologique (ou idéologique) en retour !… C’est qu’avec Allah, Erdogan tape du pieds…

Giscard en Dalaï Lama...

… en Dalaï Lama !

Madame Le Pen refuse la Démocratie en se retirant de l’émission « Des Paroles et Des Actes » !…

Quelle injustice !… Il faudrait la repeindre à Nuremberg !

A-t-elle si honte d’elle-même qu’elle joue l’esbroufe la réactionnaire tendance « catin du Qatar » ?… Se débinerait-elle, voyant la honte se propager autour d’elle ?… On voulait du sanglier ce soir à DPDA, de la charogne, de la macabre République profanée sous la botte des Le Pen, violant la base des Conclusions du Tribunal de Nuremberg en matière de religion et de race ; la voire sortir de sa chambre à enfumage permanent, son usine à gaz de la communication, depuis qu’elle a acquis l’assentiment mérdiatique illimité des grosses productions audio-visuelles. Attitude mafieuse du repli, anti républicaine absolue, le sous-produit politique de la nation française, finalement, ne fonctionne pas !… Ce n’est sûrement pas à la tv que Le Pen dévoilera comment elle achète ses électeurs… Sarko c’était au Fouquet’s mais Le Pen ?… Il n’y a pas que les marchés électoraux ou les poissonneries pour se pavaner, ça se passe ailleurs !… Dans l’hôtellerie de luxe, les brigades chrétiennes françaises du désert, la main tendue à Valéry Giscard d’Estaing au début des années 1970 pour le même projet de dictature directionnelle des droites extrêmes en Afrique, christiques et intégristes, n’hésitant pas à professer des menaces de mort sous votre fenêtre, à la cravate ou en petites phrases, imitant des messages codés de la Résistance pour mieux dissoudre leur poisse intellectuelle…

Non, Le Pen n’enlèvera pas son masque ce soir chez Pujadas. Elle fait la poujadiste, la recluse des bunkers, la secrétaire « privée » du Vorarlberg, la protectrice du Valhalla, banquier de la France !… Nous qui espérions qu’elle allait jouer l’alpiniste avec Aldo l’Apache chez Pujadas pour finir par se faire scalper, c’est râpé !… Quelle déveine… Toutefois, il est certain qu’en ne venant pas, elle ne se risque pas à mettre à l’hypothèque son hypothétique « victoire » !

Son refus de participer à la Démocratie française est pourtant bel et bien là… Dans son incapacité à se confronter sur le plateau de France2, aux caméras ce soir, qui bientôt la démasqueront dans des petites phrases toutes faites arrachées aux micros de BFM ou d’i-télé le temps d’un spot de 10 secondes, devenue définitivement rejet médiatique de la plus haute importance… Punition : pas d’antenne avant 2018… Transformant alors ses faiblesses en attaques, la bête se sentira sécurisée et pensera avoir inversé le cours de l’horloge du temps dans l’hyperbole des sondages… Diffamatoire sera toujours sa supercherie, dévoilant la mascarade d’un parti qui n’a pas hésité à se fonder sur d’anciens nazis pour broyer tout ce qu’avait détestée la base des Conclusions du Tribunal de Nuremberg et développer tout ce qui devait pourtant être interdit en matière de nationalisme, d’utilisation de la religion et des notions de race en politique, pensait-on, plongeant vers le révisionnisme chez papa… Même si elle n’avait rien à dire, mises à part des… il aurait fallu la mettre là, face aux téléspectateurs, hilares sur sa bouche-bée !… Le Pen fait sa merde de mouette ce soir à la tv française qui l’attendait pourtant de pied ferme mais sans doute que devait être refusé l’octroi de transformer l’eau en vodka ou nécessitait différents chantages que la chaine généraliste ne pouvait accepter !… À moins qu’elle n’ait grandie avec la grille de l’ORTF qui lui mettait de la neige dans les yeux de sa famille à partir de 20h tous les soirs ?… De se confronter à la Démocratie, Le Pen s’est cachée de trop d’outrecuidance et d’une mauvaise conscience nationaliste, pensant nous maintenir facilement en guerre, sociale, économique, patriotique et politique… Se promènerait-elle dans la rue qu’elle se mettrait à prier l’intégrisme que sa politique jongle jusqu’à l’insolence… Et dont elle fait pourtant partie intégrante mais qu’elle transforme en désintégration absolue du moindre lien historique autre que le vol d’une étiquette qui devait être utilisée uniquement pour la guerre de la Résistance, mais elle décide d’en faire sa propre étiquette, chaque fois qu’elle y touche, se croyant faire la guerre aux côtés des Communistes et des Anarchistes.

LePenSourire

FondateursFn

Réprimée et méprisée qu’elle est, sans Öcalan, la Démocratie !

Après la mobilisation collective du parc ‪‎Gezi‬ à Istanbul, moment crucial où Erdogan se radicalise et nationalise son discours face aux revendications politiques démocratiques émises par les collectifs sur place (Taksim), perdant le processus de paix et l’application du cessez-le-feu en cours de route ; à ce moment précis, il fait alors promulguer par l’‪‎AKP‬ une nouvelle loi sur les manifestations qui pouvait lui permettre d’ouvrir des enquêtes et des arrestations sous prétexte de prévenir le crime mais en fait c’est d’une simple manipulation étatique dont il s’agit, destinée à réprimer la démocratie du versant minoritaire politique émergeant du ‪‎HDP‬ et des multiples autres petites formations politiques appartenant également au versant minoritaire de la ‪‎Démocratie‬ turque. Comme si « manifester » ou distribuer un tract pouvait constituer un crime (?). En réalité, il s’agissait de transférer l’autorité judiciaire vers un pouvoir administratif avec, au passage, la violation directe de la Constitution et du principe d’équilibre des pouvoirs en trame de fond, ouvrant directement sur la possibilité pour ‪‎Erdogan‬ de transformer ainsi chacune de ses opérations policières, quasiment, en véritables actes de guerre… Toutes critiques valant procès, pensant se rapprocher du pouvoir absolu, Erdogan s’en éloigne, tout comme il s’éloigne en même temps de toute possibilité de faire fonctionner la démocratie !

Ce n’est pas tant de la 2nd Guerre mondiale dont nous aimerions parler mais surtout de la base des Conclusions du Tribunal de Nuremberg formulée en Conseils aux Nations dans les messages de recommandations, de craintes et de protection des peuples sur un plan démocratique en ce qui concerne les risques qu’encourent encore bon nombre, à utiliser les notions de « race », religieuses, de nationalismes, d’extrêmes-droites (droites extrêmes) pour faire de la politique.

Ces Conseils aux Nations, Messages aux Peuples, intégralement antimilitaristes et pacifistes des Partisans de la Démocratie, émis par les Sages qui statuèrent sur les clauses de la base des Conclusions du Tribunal de Nuremberg auraient pourtant dû jalonner nos démocraties européennes de pas économiques qu’il n’y aurait pas dû franchir dans l’hyper-capitalisme, de colonialisme – impérialisme qu’il n’aurait pas fallu prolonger, de Démocraties qu’il aurait fallu défendre au lieu de les incriminer comme un Giscard qui jette de son inconscience Öcalan dans la guerre en 1972 avec ses « services secrets spéciaux » pour se faire élire deux ans plus tard et claquer le couvercle de la Démocratie européenne. Quand VGE vend ses armes pour mieux se faire élire en 1974 avant 1981, instaurant le fascisme d’État et le développement des régimes intégristes, militaires et religieux, ensuite en Afrique ; n’est pas certain, qu’à cet instant de notre histoire, toute la transparence était disponible pour en saisir le processus. Des Démocraties à fonctionnalités réduites, ainsi établies, ne rendent pas forcément l’Idée de démocratie mieux réalisable ou préservée… Öcalan combattrait presque, « dans » et « pour ce que » la France a laissé d’irrespect à la démocratie ?… Alors il faut le libérer… Au lieu de la « méprimer » la Démocratie !… Réprimée et méprisée qu’elle est, sans Öcalan, la Démocratie !…

Il en ferait presque son péché mignon de jeunesse, de la Turquie et de l’Iran, Giscard d’Estaing, avant qu’il ne déteigne sur l’Afrique, toujours à la chasse d’Öcalan !… La mort politique c’est la mort du politique !… Et la politique ?… C’est la Démocratie !… Le refus, délibéré, sous la dominance giscardienne, à l’époque, d’accepter des intellectuels orientaux de la démocratie, autre que les religieux comme aurait pourtant pu l’être Öcalan, à ce moment, aux Tables des démocraties pour une construction européenne qui aurait pu être moins intégriste vaticane et bien plus laïque, n’aura, en définitive, rien résolu des questions de Proche et Moyen Orients. Pourtant ce cercle de la démocratie occidentale, cercle auquel appartient incontestablement, à part entière, Öcalan, puisqu’il en élabore les bases respectables de la représentation démocratique des Assemblées, en droite lignée – et non en marge – de la base des Conclusions du tribunal de Nuremberg, n’aurait qu’à y gagner de s’en inspirer au lieu de laisser croupir les prisonniers politiques derrière les barreaux des dictatures. Malheureusement depuis 1970 – 1971 – 1972 – 1973, est lamentablement enrayé et bloqué par les aspirations malveillantes de la politique secrète des visions de VGE, le processus de Paix démocratique tel qu’il fut établi par les Conseils aux Nations, prolongés par le Général Öcalan et bien d’autres militants, juristes, légistes et autres qui, à force d’approximations et de subdivisions, ne feraient que s’en éloigner ou ne le comprendraient jamais par notre faute (?)… De subdivisions en subdivisions, ils espèrent toujours paradoxalement autant s’en rapprocher par ailleurs… Pourtant, dans l’intérêt de son État droitier, « État fort » faisait-il couvrir dans les médias, comme un Erdogan, avant l’heure, prématuré, conservateur et quasi intégriste, colonialiste – impérialiste de l’hyper-capitalisme qui feront toujours honte aux démocraties ; Valéry Giscard d’Estaing se sent imbu de trop de démocratie, comme si il se prenait et se croyait, à tort, le pape politique des droites européennes qu’il nous promet chrétienne et christique comme au temps béni des guerres de religion que décrit encore fort bien un Jean Teulé (!)

Suivi de près par un Raffarin – non !… pas Jean Teulé !… Giscard -, quelques temps plus tard, animant et réunissant tout cela en une seule droite européenne, populaire et dure, mono-céphale mais religieuse, à des fins électoralistes, pouvant y inclure son extrême-droite, histoire d’enfoncer le clou et de faire saliver le biberon nationaliste droitier et surtout faire reculer le socialisme européen de la gauche verte européenne qu’ils détestent tant à, jusqu’à nous faire craindre en même temps, la menace fasciste qu’ils rêvent d’à nouveau faire roder au-dessus de nos têtes, dans une sorte de commémoration ancestrale et funèbre d’où étaient toujours issues leurs prétentions aux pires craintes, ces droites.

RojavaKobanê

Öcalan peut-il rester incarcéré ?

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« poser la question à la conscience des Nations »

Général De Gaulle Conférence de presse 04/02/1965.. Un Grand Moment

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Après la mobilisation collective du parc ‪‎Gezi‬ à Istanbul, moment crucial où Erdogan se radicalise et nationalise son discours face aux revendications politiques démocratiques émises par les collectifs sur place (Taksim) ; à ce moment précis, il fait alors promulguer par l’‪‎AKP‬ une nouvelle loi sur les manifestations qui pouvait lui permettre d’ouvrir des enquêtes et des arrestations sous prétexte de prévenir le crime mais en fait c’est d’une simple manipulation étatique dont il s’agit, destinée à réprimer la démocratie du versant minoritaire politique émergeant du ‪‎HDP‬ et des multiples autres petites formations politiques appartenant également au versant minoritaire de la ‪‎Démocratie‬ turque. Comme si « manifester » ou distribuer un tract pouvait constituer un crime (?). En réalité, il s’agissait de transférer l’autorité judiciaire vers un pouvoir administratif avec, au passage, la violation directe de la Constitution et du principe d’équilibre des pouvoirs en trame de fond, ouvrant directement sur la possibilité pour ‪‎Erdogan‬ de transformer ainsi chacune de ses opérations policières, quasiment, en véritables actes de guerre… Toutes critiques valant procès, pensant se rapprocher du pouvoir absolu, Erdogan s’en éloigne, tout comme il s’éloigne en même temps de toute possibilité de faire fonctionner la démocratie !

Universitaires qui joueraient les autoritaires, gens de loi qui ne connaissaient que celle du capitalisme, représentants du Droit international et Écrivains aux volontés démocratiques, estimons totalement illégitime que le PKK puisse rester accroché au rayon terroriste étant donné que cette structure de défense des populations agressées, issue de la diversité des minorités kurdes, mériterait amplement une petite place aux côtés des alliées, aux tables de Paix, en ami du Général de Gaulle, Partisans de la Démocratie, au lieu d’être rejetée systématiquement derrière les barreaux du QHS d’un régime autoritaire et méprisant comme peut l’être celui d’Erdogan (et avant) sur la considération de la Civilisation kurde à travers l’histoire de la Turquie !… Tout au plus peut-il être considéré légitimement comme un « comité civil de défense » qui se protégeait d’une junte militaire mais certainement pas comme un groupe terroriste. Pour cela, les Juges devraient commencer par différencier les agresseurs des agressés dans un premier temps, puis s’apercevoir progressivement que son fonctionnement interne est le plus en adéquation avec les Conseils aux Nations promulgués par la clôture des Conclusions du Tribunal de Nuremberg dans l’objectif des démocraties protégées des excès de nationalisme (ultra-nationalisme et extrêmes-droites). « Tribunal de Nuremberg » qui n’excluait pas un jour la possibilité de réouvrir une session de plaidoiries, selon le degré de barbarie que risqueraient de pouvoir prendre éventuellement certaines nations… Rêver alors de voir cette réouverture conduire tout droit au bout d’une corde l’intégralité de la CIA américaine, du Mossad israélien et du MIT turc qui ordonnèrent de concert l’arrestation d’Öcalan, acceptant maladroitement l’injustifiée accusation de « trahison militaire », espérant sans doute ainsi rompre sa popularité et faire disparaître l’ensemble de son projet démocratique, derrière les barreaux des prisons des dictatures.

Les Kurdes ont commencé à se faire passer par les armes dans les années 1920 et ce n’est seulement qu’en 1978 qu’enfin, le Parti des Travailleurs du Kurdistan ne fait pas que prendre les armes sur un plan militaire pour organiser une défense efficace contre les agressions encourues mais décide, en même temps, du point de vue démocratique, simultanément, d’unifier tous les représentants des différentes Communautés du Kurdistan en une grande Assemblée démocratique et participative dans le but de réifier l’ensemble social des diversités de la Culture kurde et donner un ordre politique et juridique, non plus seulement armé, aux revendications de leur droit concernant l’expression de leur culture. Pour mieux protéger et s’occuper de son peuple, Abdullah Öcalan prit le maquis en Résistant aux politiques de persécution et de soumission, de cloisonnement et de nivellement et, parfois aussi, d’extermination du peuple kurde… Comme de Gaulle, son message court le long des montagnes, d’Ankara à Istanbul, la mémoire vive survie mais la politique de censure sur les médias turcs actuellement, laisse guère de possibilité pour que s’y développe « radio Londres »… L’emprisonnement à vie est une aberration pour le défenseur de la Démocratie tel que la revendique le Général Öcalan. Un non sens, une catastrophe aux yeux des sages qui ont statué sur l’élaboration et le déroulement du Tribunal de Nuremberg, bien trop lourde à supporter pour la Justice qui ne peut refuser de reconnaître qu’à travers l’écriture libre et nourricière de son isolement, il reste en parfaite adéquation avec les Conseils aux Nations du comité des sages qui concluaient les séances de Nuremberg… Lui, Öcalan a toujours respecté cette base des Conclusions du Tribunal de Nuremberg qui nous fait tant défaut aujourd’hui face aux vagues déferlantes des nationalismes et des extrêmes-droites en Europe qui s’épuiseront d’elles-mêmes. Insupportable encore est la prolongation de cette peine d’un prisonnier politique qui n’a jamais attaqué sur une terre qui n’était pas Kurde. Il a toujours défendu… Il n’est pas allé envahir la Mandchourie comme un gang jihadiste de daesh qui envahirait la Syrie et l’Irak. Öcalan n’a jamais déclenché d’invasion et il n’a fait que défendre la culture kurde en réponse aux multiplications des agressions, par les armes si des groupes armés ou des États-nation venaient l’attaquer sur son territoire… Par conséquent, je ne vois pas où il peut-être question de terrorisme au PKK, en règle générale, ni devant la justice d’un tribunal militaire, puisque de question militaire il est, hier et demain encore, au sujet d’Öcalan, le politologue d’Ankara, acculé à encaisser un amas de fausses accusations uniquement destinées à faire taire et cadenasser les aspirations démocratiques de la Civilisation kurde que nous devrons toujours défendre, encourager et protéger… Pour qu’elle puisse participer aux élections, s’exprimer sans être systématiquement menacée d’arrestations arbitraires ou de morts lorsque le tir à vue devient pratique courante sur les quartiers kurdes…

La récurrence des arrestations arbitraires, les mises à mort localisées et ponctuelles de ces dernières semaines finiront bien par constituer un jour, un chef d’accusation suffisamment réel et concret qui comportera de manière clairement énoncée, exprimée l’atteinte mémorielle à l’existence des droits élémentaires concernant les populations kurdes de Turquie, suite aux multiplications des ruptures de cessez-le-feu qui portent atteinte et violent la mémoire collective du peuple kurde dans ses volontés pacifistes et révolutionnaires de l’idée démocratique, de son fonctionnement qui matérialise sa réalisation.

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La Turquie épinglée pour le «traitement inhumain» infligé à Öcalan :

http://www.lapresse.ca/international/europe/201403/18/01-4748913-la-turquie-epinglee-pour-le-traitement-inhumain-inflige-a-ocalan.php

Imrali

RojavaKobanê

Suivre avec Öcalan les « Conseils aux Nations » issus de la base des « Conclusions du Tribunal de Nuremberg ».

Après la mobilisation collective du parc ‪‎Gezi‬ à Istanbul, moment crucial où Erdogan se radicalise et nationalise son discours face aux revendications politiques démocratiques émises par les collectifs sur place (Taksim), perdant le processus de paix et l’application du cessez-le-feu en cours de route ; à ce moment précis, il fait alors promulguer par l’‪‎AKP‬ une nouvelle loi sur les manifestations qui pouvait lui permettre d’ouvrir des enquêtes et des arrestations sous prétexte de prévenir le crime mais en fait c’est d’une simple manipulation étatique dont il s’agit, destinée à réprimer la démocratie du versant minoritaire politique émergeant du ‪‎HDP‬ et des multiples autres petites formations politiques appartenant également au versant minoritaire de la ‪‎Démocratie‬ turque. Comme si « manifester » ou distribuer un tract pouvait constituer un crime (?). En réalité, il s’agissait de transférer l’autorité judiciaire vers un pouvoir administratif avec, au passage, la violation directe de la Constitution et du principe d’équilibre des pouvoirs en trame de fond, ouvrant directement sur la possibilité pour ‪‎Erdogan‬ de transformer ainsi chacune de ses opérations policières, quasiment, en véritables actes de guerre… Toutes critiques valant procès, pensant se rapprocher du pouvoir absolu, Erdogan s’en éloigne, tout comme il s’éloigne en même temps de toute possibilité de faire fonctionner la démocratie !

Toujours est-il que pour la Turquie, en ce qui concerne les Kurdes, pas grand chose n’a évolué si ce n’est la concrétisation internationale des revendications émises devant l’urgence incontestable, imminente et plus que nécessaire qu’il y a à défendre le peuple Kurde ainsi que de ne pas désespérer de l’aboutissement que constitue pour nous la libération inconditionnelle d’Abdullah Öcalan, doyen Polémologue kurde qui fît école à la faculté des sciences Politiques d’Ankara, suivi de tous les prisonniers politiques, toujours encore aussi, conjointement, injustement emprisonnés dans les geôles du régime autoritaire et totalitaire en vigueur actuellement en Turquie aux ordres d’Erdogan.

ÖcalanDessin

Il est presque logique à l’évidence maintenant, voire devenu indispensable de se référer à la politique kurde du Confédéralisme démocratique pour saisir de quelle manière un régime dictatorial considère et traite l’un des politologues le plus émérite parce qu’il est parmi les intellectuels de notre temps à rester qui se sont le moins éloignés des « Conclusions du Tribunal de Nuremberg ». Pas plus que ne peut lui être imputée une quelconque « trahison militaire », Abdullah Öcalan se retrouve pourtant toujours encore emprisonné à vie sur l’île d’Imrali, après avoir échappé à la peine de mort comme un Iranien. Sa vocation première est celle du politologue, pas du militaire. Pas d’agressions, pas de PKK. Comme quoi, par définition, ce PKK qui fera cauchemarder Erdogan jusqu’à la reddition, n’existe pas ailleurs, ni autre part que dans la construction chimérique de la répression et non pas dans une lutte armée pour unique objectif… Si les agressions se poursuivent, la réponse sera toujours par les armes puisque les armes ont toujours été pointées sur eux unilatéralement mais le PKK n’a jamais levé les armes sans prévenir qu’il se défendrait de toutes attaques meurtrières. Qu’on ne lui demande surtout pas de les baisser alors qu’il ne les a jamais levés sur personne d’autre que ceux qui les agressent constamment. Par conséquent cette structure de défense des populations agressées par le fascisme policier de la Turquie qui transforme, à chacune de ses approches de la question Kurde, ses interventions en véritables actes de guerre, n’a pas qu’à invoquer sa demande de respect et d’application des règles élémentaires de la Démocratie ; mais aussi à montrer au monde occidental, à quel point, nombre de nos dirigeants politiques se sont éloignés des « Conseils aux Nations » promulgués par les militaires qui avaient libérée l’Europe de la barbarie nazie, en une base démocratique, à la clôture des séances du Tribunal de Nuremberg. Et qui d’autre qu’un peuple persécuté depuis un siècle comme l’est l’ensemble de la diversité des communautés kurdes, peut-il nous rappeler ce que de la démocratie nous n’appliquons pas pour l’avoir caché chez-nous derrière un demi siècle de décolonisation, de domination occidentale sur les minorités mondiales, pour comprendre les multiples atteintes, chaque fois portées aux valeurs mémorielles devant l’égalité des droits à l’existence de chaque individu quand celle-ci ne se transforme pas en une mise à mort des communautés par l’intrusion d’armées extérieures à des fins colonialistes et impérialistes ?

Même cette confiance que nous, universitaires, représentant des lois et du Droit international, pouvions encore placer dans ce que cette base des Conclusions du Tribunal de Nuremberg, formulée en « Conseils aux Nations », recommandait de précautions à adopter dans nos propagandes ultérieures disparaîtrait et serait retraduite (Morano & Co) quant à l’utilisation des notions de race et du refoulé religieux en Politique alors que ce genre de ressort argumentaire, au nom d’une laïcité correcte, pour l’évolution saine d’une démocratie, nous dit Öcalan, ne devrait rien avoir à y faire… Mais même certains de nos monuments aux Morts où ces allusions écrites en lettres d’or sur la pierre rappelaient si bien ces Conseils à nos mémoires ont été déboulonnés par des couillons pour que l’ensemble de l’humanité n’ait plus à y penser… Pourtant étaient clairement définis les mauvaises influences des nationalismes et canalisées les extrêmes-droites originaires du drame européen qui constitua la seconde guerre Mondiale, pensait-on, au sortir de ces Conseils, tout comme Öcalan est en droit de nous y faire repenser, avant qu’à nouveau se répandent les mêmes dérapages autour des notions de race, de l’exacerbation religieuse vendue comme placenta social avec le capitalisme qui se vrille en crises pour encore mieux menacer les populations (minoritaires) de précarité, d’expulsions, de divorces, d’existence menacée et de familles rompues.

Pas à tort, le politologue Abdullah Öcalan écrit, en toute conscience et circonstance pour éveiller les nôtres, de son écriture libre et nourricière :

« Notre conception de la nation démocratique n’est pas définie par des drapeaux et des frontières. (…) Cela constituerait un modèle fondé sur les Droits de l’homme et non sur la religion ou sur la race. Notre conception de la nation démocratique englobe toutes les cultures et tous les groupes ethniques. »

(Englobe / rassemble / regroupe / unifie / constitue / réifie / légitimées / crédibilise / authentifie)

Abdullah Öcalan, Guerre et paix au Kurdistan, Perspectives pour une résolution politique de la question kurde, p. 41 in Situation actuelle et solutions possibles :

 http://www.freedom-for-ocalan.com/francais/Ocalan-Guerre-et-paix-au-Kurdistan.pdf

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La vie d’Öcalan n’est rien d’autre que la poursuite immuable, en bonne et due forme, de l’application des règles élémentaires de la base démocratique des Conclusions du Tribunal de Nuremberg formulée par les Conseils aux Nations sur les Droits humains et délivrée en messages pour la Paix, favorable à la diversité des cultures défendues par les multiples communautés respectueuses de leur alliance avec la démocratie pour unique alliée !… La situation militaire dans laquelle il se retrouve, traduite par une peine d’emprisonnement à vie, suite à sa classification au rayon terroriste, n’est pas du tout justifiée et ne peut s’inscrire dans une quelconque logique démocratique, quoi qu’en pensent les pires tortionnaires favorables à l’incohérence de son maintient en détention pénitentiaire arbitraire,  mais relève purement et simplement, plus de l’application illégitime et usurpée du droit dictatorial fasciste venu d’ailleurs que de l’existence réelle des individus persécutés…

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Trêve unilatérale

On ne peut prêter meilleures intentions au PKK qui demande la « trêve militaire et policière » et la reprise du processus démocratique durant le reste de la période électorale qui devait se clore le 7 juin dernier par l’émergence du versant minoritaire de la Démocratie turque à dominante kurde du HDP pourtant remise gravement en question… Le refus de l’AKP aux ordres d’Erdogan d’y participer pour que cette demande devienne bilatérale ne fait qu’accentuer l’hypocrisie dont est capable un pseudo Président auto-proclamé, devenu « président de la république turque » – à vie ? -, roi despote se rendant indépotable, d’une manière pas plus démocratique que celle qu’il s’autorise pour poursuivre un processus d’extermination à l’égard de la Civilisation kurde… Alors qu’Abdullah Öcalan revendique son indépendance politique et la liberté pour son peuple, nous resterions sourds aux appels des coups portés aux Démocraties ?…

Si il faut faire référence aux si lointains Conseils aux Nations de la base des Conclusions du Tribunal de Nuremberg pour être en droit de demander la libération d’Öcalan et de tous les prisonniers politiques en Turquie, pour que cela ne soit plus laissé en simple état d’hypothèse et que puissent se transformer en concrétisation universelle les réflexions du vénéré Öcalan ; c’est parce qu’à cet instant de notre histoire, furent clairement tracées les principales lignes qu’entendrait aujourd’hui respecter un « cinquantième démocratique » en matière de Droits humains qui respecterait le « Message aux Nations » des Conclusions du Tribunal de Nuremberg, de liberté d’expression et de condamnation des droites les plus dures, de l’ultra-nationalisme le plus abjecte au simple nationalisme d’extrême-droite rampant. Mais malgré les nombreuses remontrances exprimées à cet égard, ça plaît !… Autant d’attirances simplistes qu’Öcalan a toujours refusé parce que l’histoire a montré que ce genre de régime politique, aux origines pas vraiment historiques, mènera toujours à d’insurmontables impasses et ce ne sont pas les Conclusions du Tribunal de Nuremberg qui pourraient lui donner tort !

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Attentat meurtrier d’Ankara : plus criminel serait encore de ne pas exiger d’explications.

Attentat…

Suicide ?

Kamikaze ?

Terrorisme ?

… Erdogan

A bomb-disposal expert walks near victims' bodies covered with banners and flags, at the site of twin explosions near the main train station in Turkey's capital Ankara, on October 10, 2015. At least 86 people were killed on October 10 in the Turkish capital Ankara when bombs set off by two suspected suicide attackers ripped through leftist and pro-Kurdish activists gathering for an anti-government peace rally, the deadliest attack in the history of modern Turkey. AFP PHOTO / ADEM ALTAN

A bomb-disposal expert walks near victims’ bodies covered with banners and flags, at the site of twin explosions near the main train station in Turkey’s capital Ankara, on October 10, 2015. At least 86 people were killed on October 10 in the Turkish capital Ankara when bombs set off by two suspected suicide attackers ripped through leftist and pro-Kurdish activists gathering for an anti-government peace rally, the deadliest attack in the history of modern Turkey. AFP PHOTO / ADEM ALTAN

Erdogan n’est pas venu pour rien à Strasbourg (!)… appels au meurtre, menaces de mort et contribution au développement de vocations terroristes (!)… bel exemple d’intégrisme… tout ça sur territoire européen de la démocratie… ça chercherait combien au Tribunal de Nuremberg un tel affront aux oreilles de la Nation des Droits de l’homme un truc pareil ?

Erdogan a lancé en meeting-marketing à Strasbourg des menaces de morts et des appels au meurtre en invitant sous la menace Demirtas à venir se coucher aux côtés des morts du PKK qu’il allonge… Si ça, en terre européennes de la Démocratie, n’est toujours pas passible d’un mandat d’arrêt international ; tous peuvent devenir criminel et gangster comme les gangs jihadistes de cet État islamique dont beaucoup se demandent si ces nouveaux envahisseurs sont plus combattus que redoutés.

Cette partie de l’Europe qui soutient et encourage Erdogan, cette Europe ultra-nationaliste des droites dures, toute aussi dangereuse pour nous que l’est celle de Turquie pour les Kurdes, dans des cas comme ça, ne devrait pas avoir le droit d’imposer ses commandes diplomatiques sans se risquer à être accusée de complicité en retours…

L’Union européenne n’a même pas à accepter les futurs résultats électoraux du marketing d’Erdogan puisque celui-ci en a refusé ceux du 7 juin dernier… il faudrait presque interdire les Turcs de voter à nouveau en novembre puisqu’ils ont déjà voté en juin… le résultat de ce scrutin législatif est irrévocable !… Erdogan n’a que réaliser un coup d’État institutionnel pour pouvoir les invalider et poursuivre son atmosphère de guerre en incitant au développement d’un climat insurrectionnel qui lui consacre sa place de dictateur affirmé et confirmé… Ambassades contre Consulats, le week-end du 1er novembre électoral imaginaire va être chaud et je n’aimerai pas être Turc en Turquie ce jour-là à quatre heure du matin, je demanderai à changer de nationalité, à devenir Kurde…

Énorme crainte au sujet de la balistique sur le terrain où la responsabilité incombant à la personne porteuse de l’explosion n’ira pas forcément aux plus déchiquetées, voyant consterné que quelques heures après, des coups de balais des services de la voirie s’apprêtaient déjà à effacer des traces… Pas d’enquête spécifique pour l’attentat de Suruç alors peut-être que vue l’ampleur de celui d’Ankara, le risque qu’il y en ait une d’ouverte est encore moins probable et pour ce qui est de la balistique, il semblerait que les Kurdes seront obligés de la faire eux-mêmes. Et si de kamikaze il n’y en avait pas et qu’étaient déposés là deux colis piégés pour que la farce haineuse puisse atteindre son apogée ?… C’est du moins la version la plus crédible qui puisse être étayée puisque d’après ce que nous disposons, il semblerait que les rangées policières s’étaient remarquablement reculées peu avant les deux explosions, d’une distance suffisante pour ne pas risquer de se faire atteindre par un projectile… émanant d’une explosion… Ensuite elles se sont rapprochées non pas pour porter secours ou assistance aux personnes gisant sur le sol mais pour empêcher les Kurdes d’aller immédiatement imposer un périmètre de sécurité autour de l’impact de l’explosion…  Ce qu’ils parvinrent néanmoins à réaliser tant bien que mal. Attentat donc mais nous ne savons pas encore si les deux bombes étaient portées par des jihadistes ou posées peu de temps avant par des forces de l’ordre un peu spéciales ?… Un spécialiste confirme qu’étant donné l’état de tension qui règne en ce moment en Turquie à trois semaines de ce qu’Erdogan espère refaire d’élections Législatives qui ont déjà eu lieu en juin dernier, il semble improbable qu’un individu puisse pénétrer dans un tel rassemblement, équipé ainsi, sans une certaine aide des services de sécurité policiers périphériques censés surveiller la manifestation, voire la réprimer… Ce qu’ils ne se sont pas gênés de faire en les empêchant de porter secours aux blessés dans un premier temps. Ce qui n’a pas duré longtemps… La foule, faisant céder la réprimande policière, eut vite raison de l’urgence qu’il y avait à porter secours aux victimes entre la vie et la mort. Pour finir, si de préméditation il devait y avoir dans ce sinistre assassinat de masse, ce serait sûrement du côté d’Erdogan qu’il faudrait chercher en voyant tous ces corps allongés, de préférence en citant son humour guerrier et menaçant lors de sa sortie en matinée au Zénith de Strasbourg, lorsque pointant dans une confusion absolue, et Demirtas et le PKK, que si il persistait à prendre la défense de ceux qui ne font que se défendre, il finirait par pouvoir venir s’allonger près d’eux (?)… Sa haine pas imaginaire devait quand même pas s’imaginer que Demirtas serait à Ankara ce jour là. L’image utilisée par Erdogan dans son meeting – marketing de l’ultra-nationalisme religieux à son pupitre strasbourgeois est à retenir et n’arrêtera pas de nous éclaircire l’esprit…

ATTENTION EDITORS - VISUAL COVERAGE OF SCENES OF INJURY OR DEATHPolice forensic experts examine the scene following explosions during a peace march in Ankara, Turkey, October 10, 2015. At least 30 people were killed when twin explosions hit a rally of hundreds of pro-Kurdish and leftist activists outside Ankara's main train station on Saturday in what the government described as a terrorist attack, weeks ahead of an election. REUTERS/Stringer - RTS3UFU

ATTENTION EDITORS – VISUAL COVERAGE OF SCENES OF INJURY OR DEATHPolice forensic experts examine the scene following explosions during a peace march in Ankara, Turkey, October 10, 2015. At least 30 people were killed when twin explosions hit a rally of hundreds of pro-Kurdish and leftist activists outside Ankara’s main train station on Saturday in what the government described as a terrorist attack, weeks ahead of an election. REUTERS/Stringer – RTS3UFU

« Erdogan est un fasciste » est-elle une réflexion excessive ?

Après la mobilisation collective du parc ‪‎Gezi‬ à Istanbul, moment crucial où Erdogan se radicalise et nationalise son discours face aux revendications politiques démocratiques émises par les collectifs sur place (Taksim) ; à ce moment précis, il fait alors promulguer par l’‪‎AKP‬ une nouvelle loi sur les manifestations qui pouvait lui permettre d’ouvrir des enquêtes et des arrestations sous prétexte de prévenir le crime mais en fait c’est d’une simple manipulation étatique dont il s’agit, destinée à réprimer la démocratie du versant minoritaire politique émergeant du ‪‎HDP‬ et des multiples autres petites formations politiques appartenant également au versant minoritaire de la ‪‎Démocratie‬ turque. Comme si « manifester » ou distribuer un tract pouvait constituer un crime (?). En réalité, il s’agissait de transférer l’autorité judiciaire vers un pouvoir administratif avec, au passage, la violation directe de la Constitution et du principe d’équilibre des pouvoirs en trame de fond, ouvrant directement sur la possibilité pour ‪‎Erdogan‬ de transformer ainsi chacune de ses opérations policières, quasiment, en véritables actes de guerre… Toutes critiques valant procès, pensant se rapprocher du pouvoir absolu, Erdogan s’en éloigne, tout comme il s’éloigne en même temps de toute possibilité de faire fonctionner la démocratie !

Les arrestations tout ce qu’il y a de plus arbitraire de candidats représentants déjà élus du HDP et de militants n’ayant pas suffi à Erdogan, il a fallu rajouter au malheur de Suruç qui retarda l’aide humanitaire de la jeunesse de la gauche turque pour Kobanê, celui d’Ankara ; désormais reconnu comme le plus désastreux de toute l’histoire de la Turquie avec plus d’une centaine de victimes et cinq fois plus de blessés, à nouveau lors d’un rassemblement pacifiste pour manifester l’urgence et la nécessité d’un retours à la paix (emploi et démocratie), réclamés par le versant minoritaire de la démocratie turque depuis la reprise des hostilités du régime d’Ankara, aux ordres de l’AKP d’Erdogan, au début du mois de juillet dernier. Mais de « Démocratie » peut-il encore être question lorsqu’on voit de quelle manière ces autorités, repoussées jusqu’aux extrêmes aux veilles d’élections, se comportent sur leurs opposants politiques qu’ils transforment en ennemis de guerre par le simple claquement des doigts d’un président toujours aussi sourd aux règles élémentaires des Droits humains ; encore moins sur celles de la « Démocratie »… Si après tout, lui plaît de faire un tour en Europe pour faire des meeting – marketing et vanter l’ultra-nationalisme turc au point de parvenir à se faire décorer par des ultras de la droite européenne toute autant nationaliste que lui, semblerait encore assez normal mais qu’il parvienne à tuer, emprisonner et assassiner autant de civils, sans qu’il ne puisse en être accusé par une jurisprudence internationale, passerait presque pour de la complicité de la part des chefs d’État du monde. Que la politique pouvait prendre des tournures aussi sanguinaires aux approches des élections n’était pas que la marque du Moyen-Âge mais également le propre des dictatures, des juntes militaires assassinant les contestataires ; tant de manières différentes traversent l’histoire de nombreux pays de tous les continents pour que les représentants d’un pouvoir absolu ne se fassent ni atteindre, ni destituer et encore moins renverser. Ce qui exclu automatiquement toute possibilité de développer d’autres politiques que celle du despote indéboulonnable qui ne doit sa solidité qu’à la répression meurtrière qu’il déclenchera contre les opposants qui menacent son illusoire toute puissance. Ce degré de passage sanguinaire, d’une hypothétique paix à la militarisation de la société, se situant probablement lorsque le « monarque » voit sa « majorité absolue » vaciller de ses 4/5ème pour descendre à 3/5ème dans un premier temps pour enfin basculer vers un 2/5ème devenant alors minoritaire pour lui. Là où l’utilisation de la force se déchaine, n’a d’effet que l’intimidation dans un premier temps qui fait rapidement place à la colère, tant ce genre de ressort, pourtant impropre aux Démocraties, se multiplie constamment dans les régimes politiques les plus durs des gouvernances nationales du type de celle qu’affiche actuellement le pourtant déjà auto-proclamé président de la République de Turquie Recip Tayyep Erdogan qui en use et en abuse selon ses volontés et non celles d’une légalité électorale qui permettrait d’organiser le scrutin du 1er novembre dans de meilleurs conditions. Ça passe ou ça casse doit-il se vanter au fond de lui-même ; peut-être aussi se retournera contre lui, le ridicule qui le discrédite aux yeux des tables de la loi du fonctionnement réel d’une démocratie digne de ce nom. Le terrorisme dont-il ne parlera jamais est sans doute le sien !… Celui de l’État totalitaire d’un islamisme désormais « ultra-nationaliste » – lui-même en a menacé l’auditoire lors de sa sortie à Strasbourg-Zénith -, ce qui en retour, laisse très peu de place pour des Kurdes qu’il n’a jamais considéré en dehors de ses idées turques et de la répression immuable qu’il voue à la civilisation Kurde, n’hésitant pas, parce qu’il le peut et que personne ne l’en empêche, à transformer de simples opérations policières en actes de guerre, en assassinats quasiment prémédités, tuant femmes et enfants, vieillards, sous prétexte qu’il cherche à faire une guerre totale contre le PKK, organisation qui défend le peuple Kurde depuis 1978. Mais la civilisation Kurde fut passée par les armes bien avant la fin des années 1970, alors pas étonnant qu’à force, plus d’un demi siècle de persécutions aidant, ils finirent par prendre les leurs, sans pour autant se sentir qualifiable de terroriste autrement que sous l’appellation que s’empresse de leur octroyer le pouvoir qui lui voue une guerre d’extermination politique, civile et militaire (forcément économique aussi) puisque leur politologue, le Général Öcalan est également accusé de trahison militaire par les mêmes despotes qui l’ont pourchassés…

Premièrement, il faudrait chaque fois rappeler que la France n’a jamais reconnue la « trahison militaire » dont est accusé le Général Öcalan, mis à part Giscard certainement, co-signée par le MIT turc, le Mossad israélite et la CIA US… Par conséquent, l’Armée française et son État sont en droit de promettre un autre avenir aux Kurdes, différent de celui qui est actuellement développé par l’hyper-président Erdogan devenu roi fou, dès lors qu’il relance ses hostilités sur la Civilisation Kurde à l’approche d’élections, pourtant la parfaite alliée de toute « nation démocratique » !

Deuxièmement, la France n’a pas à accrocher le PKK au rayon des terroristes, ni même oser prendre le Général Öcalan pour un « mercenaire » aventureux puisque son armée de défense, dans ses revendications, est la seule a être restée la plus proche de la base des Conclusions du Tribunal de Nuremberg parmi toutes les armées du monde, les unes plus grotesques que les autres… Et ceci, sans rappeler que les bases des Conclusions de Tribunal de Nuremberg déconseillaient vivement d’utiliser des notions de race ou d’appartenance religieuse en ‎politique !… à bon entendeur… Général Öcalan :

« Notre conception de la nation démocratique n’est pas définie par des drapeaux et des frontières. (…) Cela constituerait un modèle fondé sur les Droits de l’homme et non sur la religion ou sur la race. Notre conception de la nation démocratique englobe toutes les cultures et tous les groupes ethniques. »

Abdullah Öcalan, Guerre et paix au Kurdistan, Perspectives pour une résolution politique de la question kurde, p. 41 in Situation actuelle et solutions possibles.

Guerre&PaixKurdistan

http://www.freedom-for-ocalan.com/francais/Ocalan-Guerre-et-paix-au-Kurdistan.pdf