COVID19… Aide humanitaire… distribution territoriale :

La pandémie de coronavirus, résorbée en épidémie, réalise tout le poids de l’importance du système économique, qu’à pris le développement des marchés mondialisés et de l’accord avec les espaces écologiques, dans la gestion de sociétés qui vivent au ralenti dans des périodes de confinement, résiliées en dé-confinement. À peine énoncées les procédures de sortie de l’épidémie du virus COVID19, surgissent déjà des études scientifiques qui redoutent un « prolongement » inévitable vers un Sars-Covid 2 pour l’automne. Ose-t-on espérer une prémonition moins catastrophique, bien qu’il est précisé que ce Sars-Covid 2 serait moins meurtrier et violent que le COVID19 ne l’a été ?… Et si nous nous penchions plutôt sur le secteur économique, tellement plus préoccupant de la réalité des licenciements et cessations d’activités d’entreprises qui ne concernent pas forcément les plus petites d’entre-elles, où les remèdes sont moins scientifiques que ceux de la science ou de la médecine, contrairement à la présomption scientifique qu’on ferait des « sciences économiques », lorsqu’elles ne servent, au bout du compte, uniquement les « banques privées » du capital patronal, parmi lesquelles, les banques estimées « solidaires » sont toutes aussi importantes que les multinationales. Il n’y a pas d’économie générale sans une « petite économie », notamment lorsqu’elle concerne des unités productives de gestion collective en caisses municipales, sans patrons ni banques privées qui sortaient des programmes de politique économique du Conseil National de la Résistance pour organiser l’activité manufacturière, artisanale ou commerciale sur le territoire et permettre ainsi au système de la Sécurité Sociale de s’assurer, sous serment des engagements de l’État, une participation du capital patronal des banques privées à même hauteur que les unités productives en Caisse Municipale, dans les cotisations patronales et les investissements pour les équipements collectifs. Système d’activité productive de taille modeste, qu’aujourd’hui on appelle vite « petites et moyennes entreprises », sans forcément rappeler rapidement qu’elles n’ont plus le choix, ni la possibilité de se rattacher à une « gestion collective » en Caisse Municipale, parmi les propositions faites par la Chambre du Commerce, de l’Industrie, de l’Artisanat et de l’Agriculture lors de leur rattachement, jusqu’à oublier cette possibilité du choix « sans patrons ni banques privées » pour ne plus que tout consacrer aux mains du capital patronal des banque privées.

L’économie n’est pas au plus mal lorsqu’elle est toute orientée vers la satisfaction des millionnaires et des milliardaires, aux mains des multinationales et des lobbies ; l’habitude des licenciements qui se multiplieront et les cessations d’activités en cascade, nous feront croire que nous pouvons certainement pallier au pire, mais pour combien de temps et au bout de combien d’attaques de ce type de pandémie planétaire, pourrons-nous faire front, si un certain nombre de pays se retrouvent bloqués, quelques mois dans l’année ?… Étonnant devient ensuite le rapport que nous pouvons établir avec l’économie mondiale et les pays qui dépendent des aides humanitaires pour la santé, l’alimentation, l’agriculture, l’éducation qui, un peu comme les budgets pour la transition écologique, ne veulent pas être sacrifiés pour colmater ce qui bouscule et bouleverse l’organisation économique dans la crise sanitaire du Covid19. Car qui dit « aides humanitaires mondiales », dit capitalisations, pays « riches » et quand on dit « riches », c’est bien les 3% qui détiennent l’ensemble de toutes la richesse mondiale et que parmi ces 3% des plus riches de la planète, 1% seulement détient tous les capitaux, les cordons de la Bourse et des parcs d’investissements qui permettent quand même à pas mal de gens – cependant, toujours qu’une partie infime de la population totale du globe -, d’être tout de même très riche !… Allez, allons jusqu’à 5 ou 7%, voire 10% de riches, on reste sur 1/10e des populations qui habitent dans tous les pays, surtout là où arrivent les aides humanitaires économiques, bien encadrées par les banques privées du capital patronal ou avec le réseau des « banques solidaires », encore en difficultés pour s’extirper des contraintes et des astreintes liées au type de fonctionnement du capital patronal des banques privées du système capitaliste financier de très grand monopole. Ce même capitalisme de monopole financier, on le trouve déjà en Grèce où l’aide européenne ne parvient pas aux Mèdes qui correspondent pourtant à une organisation administrative distributive territoriale qui n’est pas uniquement censée fonctionner pour le prélèvement des impôts, mais aussi en cas de nécessité de secourir chaque Département, Province, Gouvernorat ou Wilaya, où ces aides financières mondiales doivent arriver. Elles arrivent !… affirment les experts politiques et économiques. Et pourtant, déjà une bonne partie est bloquée quelques temps pour fonds de capitalisation et certains frais de gestion, liés au personnel des fonctionnaires de l’État. C’est qu’il ne faudrait par reproduire indéfiniment ce qui est arrivé en Grèce par la faute de la gestion européenne de l’économie politique, sinon on finira par comprendre et saisir où et comment l’argent dort !… avant qu’une politique de transformation économique du système bancaire privé et des programmations de la politique économique ne vienne mettre un terme aux lenteurs perçues par les Départements/Provinces/Gouvernorats ou Wilayas concernés. Une politique de gestion collective distributive aux Caisse Municipales ou Régionales, selon le découpage déjà prévu par l’organisation administrative territoriale en vigueur des pays concernés ! 

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