Économie de guerre – économie collective – Caisse Municipale sans patrons ni banques privées…

Pour parer à la crise économique que la pandémie de coronavirus COVID2019 fait endurer à l’économie mondiale, encore faudrait-il se souvenir de « qu’est-ce qu’une économie de guerre » – puisqu’on nous parle de guerre. Au sens d’une mobilisation générale des forces humaines productives qui peuvent partir au front, avec l’espoir qu’il y ait le moins de victimes possibles, affectées plus ou moins gravement par ce virus, produit par la corrélation d’un paramètre animalier, associé à un vecteur humain pour se développer et se propager. Qui dit mobilisation humaine, implique également une mobilisation collective des moyens financiers. Une gestion au bouillon, toujours entre les mains du capital patronal et des banques privées, dans une situation de confinement, ne vaudra jamais la gestion collective en une seule Caisse Municipale vers laquelle toutes les banques privées devraient basculer aujourd’hui.

Au sortir de la guerre qui nous ramène à notre partie du « volet économique », ouvert à Nuremberg le 1er mars 1946, nous sommes sur notre territoire en présence d’une Banque de France qui a deux jambes et après 1972, 1973 et Giscard à l’Élysée en 1974, elle n’en a plus qu’une pour sombrer dans l’accumulation de la dette que renforce le monopole de gestion patronale par banques privées, tous nourris à la même cuillère capitaliste. Notre gestion collective d’unités productives d’exploitations sans patrons ni banques privées, de retour de Nuremberg – sans avis favorable de l’état-major et du capital patronal d’opter pour une monnaie unique mondiale – s’empressa pourtant, dans de nombreux pays du monde, d’encourager de se structurer autour de la décision des Comités d’Ouvriers et de Directions politiques et syndicales du « volet économique » d’aller et de rester en « gestion collective » par « Caisse Municipale » sans patrons ni banques privées. Avec les actions boursières correspondant à la gestion collectives de nos unités productives collectives, nous étions bien au-dessus de ce que véhiculait les banques privées du capital patronal qui fabriquaient déjà des millionnaires et des milliardaires pendant que la Caisse Municipale reconstruisait le pays avec ce qu’il restait du Conseil National de la Résistance du Général Leclerc qui avait emmené les Comités d’Ouvriers et Directions politiques et syndicales à Nuremberg pour y convoquer De Gaulle, expliquer le « pourquoi préférait-il régler cela chez-lui » en France et ne voulait pas participer à ce grand tribunal international de Nuremberg pour y juger les criminels nazis, les faits de collaboration actives français de l’extrême-droite et le comportement spécifiques des miliciens français ?… Sans doute préférait-il conserver et ne pas juger son capital patronal des banques privées et ne soutenait-il déjà moins l’esprit de la Résistance qui allait donner par la suite sur le terrain, la structuration en Caisse Municipale collective des Unités productives de Résistance du CNR, sans patrons ni banques privées, pour entrer à la Banque de France à côté du capital patronal industriel des banques privées, à même égalité des parts boursières de cotations pour une économie partagée entre deux modes de gestion, l’un capitaliste des banques privées, l’autre collectif des caisses municipales. Toutes et tous devenaient capitalistes des banques privées dans l’amnésie totale de l’histoire réelle et collective sur un terrain organisé en unités productives d’exploitations, sans patrons ; mais avec des délégués, des responsables municipaux, nationaux, internationaux et mondiaux d’une Caisse Municipale qui faisait pendentif au capital industriel patronal des banques privées, à la Banque de France !

Que reste-t-il aujourd’hui ?… N’y a-t-il plus qu’une armada de banques privées et de capital patronal industriel qui gèrent l’économie mondiale ?… Qu’est-ce qu’est devenue cette Caisse Municipale de gestion collective d’un fonctionnement et d’un mode de gestion sans patrons dont nous aurions grandement besoin pour faire face à la crise sanitaire, sociale, climatique et bancaire que nous allons affronter, sans savoir comment basculer vers une économie de guerre, autrement qu’en réquisitionnant les banque privées pour en faire toutes les caisses publiques que constituaient toutes les caisses municipales de gestion collective sans patrons. Nationaliser ne sert à rien et garde le même patronat qui s’occupe de sa tirelire, tandis que le modèle de Caisse Municipale – la même pour tout le monde – met à l’horizontale toutes les banques privées qui gardent les bâtiments et leurs salariés mais s’orientent vers un type de « gestion collective » différent pour ne plus être patronale de banques privées ; mais des antennes, des unités de la Caisse Municipale, en remplacement de toutes les étiquettes BNP Paribas, Crédit Mutuel, Crédit Agricole, Caisse d’Épargne, Banque Populaire deviennent toutes des « caisses municipales » !

Riposte face à la progression jihadiste ?

Les Kurdes d’Irak ont été les seuls à prendre les armes pour freiner les forces jihadistes qui agissent en mercenaires sur les territoires des Communautés Unifiées et Autonomes du Kurdistan… d’où la nécessité de les soutenir dans cette défense sans quoi il y aurait un risque de laisser – en « non-dit » – se développer l’expansion du-dit terrorisme aux Proche et Moyent-Orient… Se lève à nouveau la question des frontières là où jusqu’à présent l’agitation jihadiste d’origine sunnite était contenue… Jusqu’à présent plus administratives que nationales, ces frontières en Irak veulent maintenant se transformer en frontières « armées »… donc, à la fois administratives, nationalistes et militaires…

 

La France peut et doit s’imposer au Kurdistan dès qu’elle le peut… Kurdistan a considérer comme région de l’ex-Irak du Nord dont les territoires s’étendent jusqu’aux régions syriennes… kurdes, elles-aussi… turques et iraniennes s’y rajoutent, aussi sur le même pied d’égalité… l’intérêt pour la reconnaissance du Kurdistan est énorme… la nécessité de trouver des appuis diplomatiques aussi… pour cela, l’aide et le soutien inconditionnels à apporter aux communautés kurdes d’Irak, de Syrie, de Turquie et d’Iran est prépondérante dans l’établissement d’une diplomatie tampon entre les extrémismes des États religieux et le monde démocratique capitaliste…

 

Au sortir de ce conflit, la reconnaissance de la région autonome du Nord de l’Irak appelée Kurdistan doit se sortir renforcée et doit dès à présent envisager une stratégie similaire à celle qui concerne cette question irakienne pour les régions kurdes de Syrie… l’entraide prononcée sur le sol irakien et Kurde scelle un message politique fort de fraternité et prouve au niveau institutionnel la place prépondérante qu’occupe le Kurdistan de l’ex-Nord de l’Irak pour l’ensemble de la vie politique irakienne où désormais les insurrections sunnites ne peuvent plus se contenter d’écraser les shiites… Le Kurdistan politique se positionnera toujours comme une force de connaissance, de reconnaissance et de modération dans la question des minorités dont il est issu même si les Kurdes restent le plus grand peuple au monde sans État…

 

Puisqu’il est question du Kurdistan irakien, intéressant de voir que les Kurdes du PYD syrien sont les seuls à combattre réellement jusqu’à présent contre les attaques jihadistes de l’État islamique qui, parties de Syrie, s’étendent au Liban, en Irak… Terre irakienne abandonnée par son armée officielle en débandade maintenant uniquement sécurisée par une Résistance kurdo-syrienne peu soutenue par les puissances internationales… Les États-Unis veulent intervenir sous forme de frappes aériennes ?… Si ils ne tirent pas à côté… Tristesse d’avoir Öcalan en prison qui est peut-être la seule personne qui n’a pas été essayée pour trouver la clé d’une solution de Paix au Proche-Orient car sa pensée est la plus à même de pouvoir calmer le Hamas du côté palestinien pour le convaincre de revenir aux négociations diplomatiques étant donné que l’oppression séculaire endurée par les Kurdes comporte bien des similitudes avec celle des Palestiniens… Mais plus essentiellement encore d’un autre côté aussi, de parvenir à coordonner au Kurdistan la réplique à donner aux agressions de l’armée jihadiste… En conséquence de quoi, l’avenir ne peut se concevoir sans la présence d’intervenants qui connaissent bien cette situation (Palestinienne et Kurde). Leur témoignage doit être préservé et perdurer sans quoi les « grands de ce monde » risquent d’en falsifier l’histoire et le devenir… Öcalan pourrait très bien les aider à trouver des solutions pour la paix, mais il est maintenu en prison par les Turcs.

 

Beau geste que fait Barack Obama en appuyant cette Résistance Kurde en Irak par des frappes aériennes qui pilonnent les bases jihadistes et en prévoyant le largage de matériel militaire pour les groupes armés du Kurdistan… C’est à croire que la France a besoin de réunir 50000 boutiques avant que de prendre une décision qui puisse avoir des effets sur le terrain mais leçon de rapidité américaine engagée a épauler l’armée irakienne, essentiellement constituée de « milices kurdes. »

Et d’ensuite, pourquoi pas, le Président Barack Obama, d’oser demander à la Turquie la libération d’Abdullah Öcalan pour motif de bon comportement militaire de son armée kurde dans la résolution du conflit irakien au Kurdistan !… Pour avoir été les seuls à s’opposer aux bandes armées jihadistes, les Kurdes sont en droit d’exiger la libération du prisonnier politique Abdullah Öcalan pour qui nous n’aurions plus qu’un mot : la paix bien entouré de ses Généraux…

 

La France s’engage ensuite à venir en aide sur les monts Sinjar où la minorité Yêzîdîs, coupée du monde, n’avait plus d’eau avant les premiers largages de paquets américains (eau, médicaments, nourriture).

Les armes du Kurdistan, si on les aide, si demain ils (les Kurdes) peuvent décider de leur avenir et qu’on arrête de prendre des décisions à leur place, la paix pourra être envisagée à plus long terme… il n’y a pas de risques que ces armes se retournent contre nous, on peut faire confiance au Kurdistan qui n’a jamais agressé une autre nation autrement qu’en se défendant contre les persécutions effectuées par différents États sur le peuple Kurde…

 

Pendant ce temps dans des régions syriennes du Kurdistan l’armée turque en profite pour tirer sur YPG (un groupe de protection des populations kurdes de Syrie)… Par respect de la situation en Irak la Turquie devrait être obligée à ne pas bouger avec son armée au lieu d’utiliser la situation pour en profiter en infiltrant des territoires kurdes… Avancerait-elle avec les jihadistes ?… Pour prendre à revers l’armée du Kurdistan, la seule à défendre les Yêzîdîs chrétiens kurdophones ?… Et Barzani avec l’armée irakienne, où en est-il à mesurer son inefficacité ?… Pensait-elle changer de police du pétrole en changeant les soldats kurdes contre des « policiers jihadistes » ?… Bien plus encourageant de le voir à côté de Fabius qu’à Bagdad !

#Öcalan #‎NewRoz2013 #‎KURDISTAN #‎Irak #‎Syrie #‎Turquie #‎Iran

http://www.uekf.org/?p=412

IrakOffensiveDjihadiste

Le plus dur reste à faire…

Le plus dur reste à faire…

Les diplomates algériens devraient avoir en partie les clés du dialogue puisqu’ils sont parvenus, il y peu, à faire plier l’Egypte en la forcer à libérer un passage pour un convoi humanitaire… En majorant sa facture de gaz de 11%, l’Algérie a très vite mis tout le monde d’accord… brillantissime !… Autre point à signaler c’est que quand il faut se bouger pour venir en aide aux Palestiniens, il n’y a pas foule mais l’Algérie y est allée parce qu’elle avait la possibilité de le faire… Son aide pour l’établissement de la Paix est fondamentale et prépondérante.

Par ailleurs on peut lire que c’est la CPI (Cour Pénale Internationale) qui aurait refusée le dépôt de plainte argumenté et soutenu par de nombreuses personnalités pour crimes de guerre d’Israël sur la Bande de Gaza, acceptant les pressions demandées par Mahmoud Abbas, lui-même favorable à un retrait de la plainte… Auquel cas la CPI aurait une conception différente que celle de Droit International et par là-même de la reconnaissance des cadavres… Rien qu’en voulant honorer la mémoire des défunts elle (CPI) n’aurait jamais dû revenir en arrière, la requête une fois acceptée, sans offenser leur mémoire délibérément, s’estimant bien au-dessus des conventions de Genève qu’on ne pouvait l’imaginer… avec l’espoir de ne pas mettre de l’huile sur le feu…

L’importance de l’actuelle Conférence du Caire n’est pas de montrer les torts des uns et des autres mais de fonder une politique qui permettra les conditions pour que les exactions territoriales d’Israël et les attentats terroristes ne puissent plus se reproduire… Que les uns n’éprouvent plus la nécessité de devoir construire des tunnels dans les frontières et que les autres n’en viennent pas systématiquement à bombarder écoles et hôpitaux…

C’est pas la Palestine qui est en question mais les attaques d’Israël qui ne respecte pas les répartitions territoriales et qui poursuit sa politique d’extension des colonies israéliennes au mépris du droit des peuples à disposer de leur sol tout en contournant le droit international au nez et à la barbe de tout le monde… défendre les amérindiens est-ce éprouver une forme de racisme vis-à-vis de l’impérialisme capitaliste ?

⟳⤾⟳ De Gaza à Mossoul…

Ah oui, j’oubliais… Cette sale guerre en Palestine me ramène à celle d’Irak où la peau de la démocratie risque d’être atteinte si les beaux parleurs de la lutte contre le terrorisme ne mettent pas d’urgence des forces logistiques d’appui pour venir en aide aux Kurdes d’Irak qui ont été les seuls à prendre les armes pour freiner les forces jihadistes qui agissent en mercenaires sur les territoires des Communautés Unifiées du Kurdistan sans quoi ils risquent de laisser – en « non-dit » – se développer l’expansion du-dit terrorisme aux Proche et Moyent-Orient…

Il suffirait peut-être de les appeler autrement que « terroristes » (soldats de défense de territoires agréssés ?)… parallèle évident et rapide avec les soldats du parti des travailleurs kurdes (PKK)… PKK toujours encore inscrit au rayon des terroristes alors qu’il n’est plus qu’impliqué dans des combats en Irak pour sauver ses territoires acquis de longue lutte, tout comme en Turquie où il pourrait l’être également… d’ailleurs le PKK n’existe peut-être même plus !… Il s’est peut-être mué en YPG syrien… ou PYD (Parti de l’Union Démocratique)

100 000 chrétiens arrivent au Kurdistan…
Ils sont 100 000 a bouger là-bas, en Irak du Kurdistan et la France en accueille 11… C’est pas beaucoup diront certains tandis que d’autres calmeront en avançant que c’est déjà pas mal !… 100 000 chrétiens d’Irak en exode face aux attaques jihadistes se dirigent vers le Kurdistan… Bienvenue !… au moins là, personne ne leur reprochera leur appartenance religieuse, là où personne ne la fera prévaloir sur une autre… là où la foi peut se vivre librement…

« L’échec des croisades ultérieures » ne leur a pas mis la puce à l’oreille ?… ça c’est pour le passé… en ce qui concerne le présent en Irak ça couve depuis un moment et la France serait-elle donc déjà en retard ?… « Partout où nous le pourrons nous lutterons contre le terrorisme… »

Comme elle est déjà au Mali, peut-elle être partout ?…

7 août 2014

‪#‎Terrorisme‬ ‪ #‎Démocratie‬  ‪#‎MinistreDesAffairesÉtrangères‬
‪#‎UnionEuropéenne‬ ‪#‎EMUE‬ (l’état-major de l’Union européenne, European Union military staff ‪#‎EUMS‬ )
‪#‎IRAK‬ ‪ #‎KURDES‬  ‪#‎KURDISTAN‬‪ #‎CommunautésUnifiéesKurdes‬

Israël refuse tout dialogue avec le Hamas… L’Algérie peut l’y forcer !

Catégories :  #Relations internationales – Diplomatie

photo de Jean-Claude Lefort
photo de Jean-Claude Lefort

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Bon, on le sait qu’aucun dialogue n’est possible avec Israël* tant que cet État poursuivra sa politique démesurée d’extension des territoires… Qu’Israël voulait la Bande de Gaza nous le savions depuis longtemps MAIS cela n’empêche pas l’Algérie diplomatique de convoquer séance tenante une réunion exceptionnelle du Conseil de sécurité de l’ONU… Cela n’a pas dû arriver souvent ! Néanmoins, son expérience des conflits au Proche et Moyen-Orient, sa connaissance historique des enjeux économiques dans ces zones de conflits et son expérience personnelle qui l’a confrontée au terrorisme dans laquelle l’Algérie ne veut sûrement pas retourner, devraient pouvoir éclairer les nécessaires orientations politiques et militaires pour pouvoir aller vers une société aux frontières plus humaines.

Faisant preuve de fermeté à propos des chantages émis par certains pays occidentaux relatifs à leur exigence de baisse des prix du pétrole, l’Algérie marque déjà sa préférence pour se tourner vers d’autres alliances économiques (Chine), s’en suivrait-il pour elle alors aussi la nécessité d’accentuer par la même occasion certaines modifications dans ses choix d’accords diplomatiques ? Toutefois, sa position influente (gaz-pétrole) pourrait peser du côté du choix impératif d’un cessez-le-feu. Surtout que de toutes récentes livraison de gaz à bas prix (la moitié de ce qui se rencontre habituellement sur les marchés mondiaux) prévues ces premiers jours d’août pour Israël par l’intermédiaire égyptien** pourraient servir de monnaie d’échange dans ces négociations qui s’ouvrent une fois de plus dans ce conflit israélo-palestinien qui s’éternise pour sauver ce qui peut encore l’être.

À venir, une conférence internationale prévue au Caire qui réunira israéliens et palestiniens en vue d’un cessez-le-feu durable dont il est à espérer qu’elle mettra définitivement un terme aux solutions des armes. Mais au rythme où va le non respect des accords conclus sur des tables diplomatiques qui ne ressemblent en rien aux positions adoptées sur le terrain, il reste à souhaiter que la démarche ira plus loin que cet illusoire précédent cessez-le-feu de 72h qui n’en a duré qu’à peine 3… Décidément, on affuble depuis bien trop longtemps le Hamas d’actes commis dont il n’est pas l’auteur comme si cette composante politique de la Palestine devenait la poubelle de l’incapacité d’Israël à respecter ses voisins. Rappelons simplement ce soldat israélien prétendument « enlevé » par le Hamas puis finalement tout bonnement « mort au combat », ces trois jeunes torturés par un Israélien et non pas kidnappés et torturés par le Hamas comme il aurait été si facile d’essayer de le faire croire pour finalement déboucher sur une plainte déposée à la Cour Pénale Internationale pour crimes contre l’humanité contre Israël devenu grossier.

*https://laurentgantner.wordpress.com/2011/09/24/quand-a-lepoque-israel-et-palestine-se-regardaient-dans-le-blanc-des-yeux-de-lonu/

**http://www.lemag.ma/L-Algerie-approvisionnerait-elle-Israel-en-Gaz-naturel-via-l-Egypte_a85075.html

Israël refuse tout dialogue avec le Hamas… L’Algérie peut l’y forcer !

Bon, on le sait qu’aucun dialogue n’est possible avec Israël* tant que cet État poursuivra sa politique démesurée d’extension des territoires… Qu’Israël voulait la Bande de Gaza nous le savions depuis longtemps MAIS cela n’empêche pas l’Algérie diplomatique de convoquer séance tenante une réunion exceptionnelle du Conseil de sécurité de l’ONU… Cela n’a pas dû arriver souvent ! Néanmoins, son expérience des conflits au Proche et Moyen-Orient, sa connaissance historique des enjeux économiques dans ces zones de conflits et son expérience personnelle qui l’a confrontée au terrorisme dans laquelle l’Algérie ne veut sûrement pas retourner, devraient pouvoir éclairer les nécessaires orientations politiques et militaires pour pouvoir aller vers une société aux frontières plus humaines.

 

Faisant preuve de fermeté à propos des chantages émis par certains pays occidentaux relatifs à leur exigence de baisse des prix du pétrole, l’Algérie marque déjà sa préférence pour se tourner vers d’autres alliances économiques (Chine), s’en suivrait-il pour elle alors aussi la nécessité d’accentuer par la même occasion certaines modifications dans ses choix d’accords diplomatiques ? Toutefois, sa position influente (gaz-pétrole) pourrait peser du côté du choix impératif d’un cessez-le-feu. Surtout que de toutes récentes livraison de gaz à bas prix (la moitié de ce qui se rencontre habituellement sur les marchés mondiaux) prévues ces premiers jours d’août pour Israël par l’intermédiaire égyptien** pourraient servir de monnaie d’échange dans ces négociations qui s’ouvrent une fois de plus dans ce conflit israélo-palestinien qui s’éternise pour sauver ce qui peut encore l’être.

 

À venir, une conférence internationale prévue au Caire qui réunira israéliens et palestiniens en vue d’un cessez-le-feu durable dont il est à espérer qu’elle mettra définitivement un terme aux solutions des armes. Mais au rythme où va le non respect des accords conclus sur des tables diplomatiques qui ne ressemblent en rien aux positions adoptées sur le terrain, il reste à souhaiter que la démarche ira plus loin que cet illusoire précédent cessez-le-feu de 72h qui n’en a duré qu’à peine 3… Décidément, on affuble depuis bien trop longtemps le Hamas d’actes commis dont il n’est pas l’auteur comme si cette composante politique de la Palestine devenait la poubelle de l’incapacité d’Israël à respecter ses voisins. Rappelons simplement ce soldat israélien prétendument « enlevé » par le Hamas puis finalement tout bonnement « mort au combat », ces trois jeunes torturés par un Israélien et non pas kidnappés et torturés par le Hamas comme il aurait été si facile d’essayer de le faire croire pour finalement déboucher sur une plainte déposée à la Cour Pénale Internationale pour crimes contre l’humanité contre Israël devenu grossier.

 

*https://laurentgantner.wordpress.com/2011/09/24/quand-a-lepoque-israel-et-palestine-se-regardaient-dans-le-blanc-des-yeux-de-lonu/

**http://www.lemag.ma/L-Algerie-approvisionnerait-elle-Israel-en-Gaz-naturel-via-l-Egypte_a85075.html

(Quand à l’époque) Israël et Palestine se regardaient dans le blanc des yeux de l’Onu…

Stupeur étrange et moment de consternation lorsque les caméras de BFM TV montrent le banc des trois représentants israéliens qui siègent à l’Onu se regarder, jouer avec une oreillette de leur casque traducteur, se passer des feuillets de main à main et surtout entrain de ne pas applaudir alors que la standing ovation bat son plein. Certainement qu’ils (deux hommes et une femme) applaudirent au début, quelques cap-clap tout au plus puis ils ont dû trouver cela fatigant, usurpé ou tout simplement exagéré mais toujours est-il qu’on es voit distinctement ne pas applaudir comme si ils marquaient là un surprenant penchant à tourner le dos à l’Histoire voyant s’évaporer le temps d’un discours le projets expansionnistes de leurs promoteurs immobiliers. Ce n’est pas qu’une question de cadastre (1) la résolution du problème israélo-palestinien mais bien une clause historique qui jusqu’ici n’avait encore pue se résoudre… Le sera-t-elle ? Sans doute jamais ou que très peu à en croire l’inflexibilité du président de la République française ! ? C’est honteux cette marque d’un particularisme français extendu à l’échelle européenne qui vient rompre l’unanimité de l’hémicycle qui accueillait l’Assemblée plénière ravie de se voire confier enfin le dossier de l’avenir de la Palestine à l’étude avec en priorité la création d’un État palestinien. La Palestine n’est pas encore « membre » à part entière tout au plus lui est accordée le statut d’interlocuteur-auditeur « libre » et ce serait étonnant de voir le Gabon ou la Bosnie inverser les espoirs des « hésitants »… S’y oppose catégoriquement l’Allemagne pour des raisons historiques liées aux relations qu’elle aurait entretenues avec un de ces deux États à l’origine du conflit israélo-palestinien elle et n’osera jamais critiquer Israël nous rapporte l’éminent rédacteur en chef de la Revue Internationale et stratégique et spécialiste du moyen-orient à l’IRIS Didier Billion (2) ! Bon et bien alors d’après ce principe l’Allemagne ne devrait pas non plus avoir de relations critiques ni avec la France et encore moins avec les États-Unis ceux-ci n’ayant pas le même calibre économique ? ! Aïe, là ça fait mal parce qu’il serait temps d’avancer dans l’histoire tout comme a su le faire le couple franco-allemand car pour consolider l’avenir il faut savoir agir fraternellement et passer au-delà des blocages que pourraient entretenir deux nations apparemment hostiles. Les Allemands tout comme les Français renvoient la problématique aux négociations et craignent une impasse au cas où la Palestine serait acceptées comme membre avec cette majorité de 9 voies qui lui est nécessaire.

 

Si l’Onu refuse de sécuriser l’État palestinien en rejetant sa demande d’État membre des Nations Unies… si l’Onu se désengage de ce rôle mondial qu’elle est appelée à jouer alors il ne serait pas étonnant de voir la Turquie d’une part – elle aussi victime d’un rejet onusien, estimée pas prête – mais également l’Iran intervenir auprès des Palestiniens et là ça deviendra plus dangereux. Remettre à l’ordre du jour les négociations qui sont toujours longues ouvre grandes les portes aux possibilités d’actes terroristes (Hamas) ou de provocations de la population palestinienne (jets de pierres auxquels Tsahal répond par des tirs cinglants ) tandis que si la Palestine étai acceptée à l’Onu les négociations iraient de soit, seraient intrinsèques aux relations internationales pacifiées entre ces deux pays et permettrait à l’État palestinien de maintenir avec le Hamas un climat de cessez-le-feu souvent obtenu même du temps de Yasser Arafat. Le maintient de ce cessez-le-feu est nécessaire pour faire avancer la reconnaissance mutuelle de deux nations impliquées dans un conflit qui n’a que trop duré. Au pire se risquerait une guerre civile entre les militants du Hamas et leur pouvoir politique que représente actuellement Mahmoud Abbas dont le discours estimé trop mou les laisse sans espoir à moins qu’ils ne comprennent le sens démocratique qui pourrait leur être proposé par l’acceptation de la Palestine comme membre de la Cour des nations… unies !

 

Dusse-t-il en passer par l’étape intermédiaire qui rendrait la Palestine « État observateur » mais pour observer quoi ? La lenteur et le ralentissement de la reconnaissance des territoires palestiniens comme un État politique qui continuera de favoriser des actes de violence isolés ? Un peu comme le Batasuna au Pays basque qui reconnaît une « avancée politique » par rapport aux problèmes qui le concerne et à des degrés moindres (3) je pense que le Hamas attendra et fera taire sa lutte armée pour que cette naissance de relations diplomatiques – et non pas la reconnaissance quémandée d’un État palestinien ayant la reconnaissance onusienne qui pourrait rendre les armes et non pas seulement les poser – risquerait alors sans doutes malheureusement de faire couler encore beaucoup de sang ou pas messieurs les stratèges qui finalement n’y comprenez pas grand chose à ce que vivent ensembles sur le terrain des palestiniens et des israéliens qui s’aiment et se parlent sans que l’Onu ne l’ait décrétée au préalable.

 

Plus sérieusement espérons quand même que le passage à l’Onu de Mahmoud Abbas d’un côté prouve que l’État palestinien est prêt et qu’il n’est plus à construire et fera croitre de l’autre un courant politique modéré comme l’est le shinouï parce qu’avec le shinouï – changement quand c’est traduit – à la Knesset, c’est évident que les choses seraient plus simple mais hélas en politique ce n’est pas toujours la simplicité qui est de rigueur !

 

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note 1 : – les Israéliens n’ont qu’à construire en hauteur comme à Dubaï au lieu de coloniser des territoires qui ne leur appartiennent pas et de flinguer du palestinien…
– oui mais même si ils construisaient en hauteur, la hauteur du mur serait-elle conséquente ( on est à 5 – 8 ou 12 mètres actuellement selon les implantations)… et puis n’aurait-ils pas peur d’être les cibles de lances pierres imaginaires….

note 2 : http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/09/20/palestine-la-france-peine-a-prendre-position_1575129_3218.html

note 3 : http://www.courrierinternational.com/article/2010/10/18/le-chef-de-batasuna-rend-les-armes

http://www.lemonde.fr/europe/article/2011/02/07/batasuna-forme-un-nouveau-parti-rejetant-la-violence-de-l-eta_1476205_3214.html

http://info.france2.fr/europe/batasuna-rejette-la-violence-de-l-eta-67242427.html

La visite d’Ehud Olmert à Paris ne fait pas oublier le sort des Palestiniens…

vendredi 16 juin 2006 – 04h59

Ehud Olmert, le Premier ministre israélien du moment s’est rendu en France pour rencontrer – et trouver un appui qui serait soit dérisoire par rapport aux exigences de bilatéralité, soit la preuve d’une diplomatie vendue aux frais du sol palestinien avec les risques d’une recrudescence des situations d’envenimement que l’on connaît – auprès du Président Jacques Chirac à la fois l’encouragement qu’il attendait et la réserve d’un homme d’Etat français qui préfère réaffirmer l’obligation de trouver une solution à travers l’obtention d’accords israélo-palestiniens plutôt que la voie d’une résolution unilatérale qui elle exclurait malheureusement la moindre idée de partage des territoires stipulés dans une feuille de route devenue bien lointaine qui désormais cherche a exclure toute règle de partage possible. La diplomatie conclura-t-elle en s’en séparant le plus rapidement possible et imposer une supériorité de l’embargo des aides habituelles pour faire ployer le sol palestinien sous les volontés de l’expansionnisme territorial israélien ? La situation semble de plus en plus étrange dès lors que le terme unilatéral revient aux esprits, celui d’unilatéralement(1) qui signifierait que deux camps et deux parties négocieraient chacune de son côté sans jamais trouver d’accords réels est quant à lui assez descriptif mais dénonce en même temps l’impasse diplomatique qu’il sous-tend… Le bilatéralisme doit l’emporter souhaite Jacques Chirac, celui d’une entente entre les deux parties qui s’affrontent depuis 1947 et non pas celui d’une force extérieure qui – aussi puissante puisse-t-elle être – choisirait d’appuyer un pays plutôt qu’un autre en participant ainsi de pleins pieds au rêve « colon » d’Israël. Cette seconde attitude engendrerait d’incontrôlables situations et pourrait rapidement déraper vers l’abandon des solutions diplomatiques pour enclencher encore plus vite l’escalade armée.

D’un autre côté ou plutôt simultanément, le Président Bush exhorte « l’Europe, l’Asie et le Proche Orient à aider l’Irak » mais ne précise pas si c’est là un appel destiné à la résistance irakienne (!) (2) ou pour des démocrates qui ne trouvent pas d’accords entre eux et bloquent ainsi la sortie de la crise en Irak ( !!). De plus, faut-il rajouter encore une partie « secrète » de l’entretien dont rien n’a filtré qui laisse supposer une évolution inattendue de la situation et aux vues des silences mondiaux à chaque massacre, on peut se prévoir au pire…

Finalement les rencontres diplomatiques se poursuivent et se retrouvent devant l’impossibilité de trancher dans une justice des territoires toute acquise progressivement aux faveurs d’Israël imposant la légitimité d’une territorialité économique plutôt qu’aux vues d’une territorialité qui devrait être tout simplement historique et dont pas mêmes les principales grandes puissances de ce monde ne daignent prendre en considérations au risque de plonger des populations civiles désemparées ou aux aboies, aux bords de la guerre civile ou en proie à des attentats auxquels répondent des tirs de missiles… Les cadavres s’amoncellent sur ce satané capitalisme qui passe à tout rompre, jusqu’à une population, qualifiée de « mineure » sur l’échiquier mondial, mais population quand même.

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(notes) (1) Un journaliste du Monde tentait de noyer le poisson en utilisant ce terme « unilatéralement » pour que ne soient pas abandonnés les espoirs de reprise des négociations maintenant que la situation est plus ou moins propice pour donner plutôt raison à l’un (Israël) qu’à l’autre (Palestine, décryptée en Cisjordanie).

(2) Cela paraît idiot de prime abord mais ne l’est pas tant que ça dès lors qu’on part du principe des droites réunies en une seule par sa même extrême et de l’axiome qui les répand de la même manière aux quatre coins de la planète sous des contours intégristes à peu près identiques. Dans ces conditions et dans ces conditions uniquement l’ambiguïté de l’interprétation devient tout à fait possible, voire même réalisable et il n’est dès lors pas impossible que des mercenaires ramenés à la maison reprennent du service : ô secours, le monde a peur.

Commentaires de l’article
> La visite d’Ehud Olmert à Paris ne fait pas oublier le sort des Palestiniens…
16 juin 2006 – 11h05 – Posté par ecb287281df04951…

Israël est tellement sur de son impunité qu’il ne prend même plus la peine de dissimuler son cynisme.
Ce qu’a dit Olmert à l’issu de ses rencontres avec Chirac et Blair se résume à ceci : On veut bien négocier avec les Palestiniens mais s’il n’y a pas d’accord nous appliquerons notre plan de manière unilatérale. Autrement dit, que les Palestiniens soit d’accord ou non, les conditions définies par Israël s’appliqueront.
Olmert a enfoncé le clou en affirmant que si Chirac n’avait pas formellement repoussé toute solution unilatérale dans sa déclaration d’après entretien, cela signifie qu’il y a donné son accord tacite. On se demande s’il faut rire ou pleurer quand on entend des « commentateurs avisés » et autres « experts » en tout parler encore de processus de paix, de feuille de route et autres balivernes dont Israël ne s’est jamais plus soucié que d’une vulgaire résolution de l’ONU.

Les Palestiniens n’ont pas fini de crever dans l’indifférence générale, sous les coups d’une armée de criminels racistes ou sous l’effet des sanctions des « nations civilisés » (lesquelles me paraissent irrésistiblement évoquer « Les singes de mon quartier » que chantait Brel).

Valère

> La visite d’Ehud Olmert à Paris ne fait pas oublier le sort des Palestiniens…
16 juin 2006 – 11h38 – Posté par e40220f40182fbc8…

 » « La vision de la fillette de la plage de Gaza dont la vie a été mise en lambeaux sous nos yeux doit nous tirer de la torpeur dans laquelle nous sommes plongés depuis des années. […] L’armée israélienne […] fonctionne […] comme un piston stupide, assénant ses coups aux Palestiniens les uns après les autres avec pour seul résultat d’exacerber leur humiliation, leur colère et leur désir de vengeance. »

David Grossman, cité dans l’article de Pierre Marcelle :

http://www.liberation.fr/page.php?A…

« Trop de temps, trop d’occasions ont été perdues. Le retrait de Gaza, s’il avait laissé un rôle à l’Autorité palestinienne, n’aurait sans doute pas conduit le Hamas au gouvernement de la Palestine. Nous avons soumis le président de l’Autorité palestinienne à des conditions dont nous savions qu’il n’était pas en mesure de les exécuter, faute des moyens nécessaires. Et aussi, parce que, nous le savons bien, on peut se protéger du terrorisme par des moyens militaires, mais on ne peut le combattre et l’éradiquer que par les moyens de la politique. »

Théo Klein, encore dans un article Rebonds

http://www.liberation.fr/page.php?A…