Pour parer à la crise économique que la pandémie de coronavirus COVID2019 fait endurer à l’économie mondiale, encore faudrait-il se souvenir de « qu’est-ce qu’une économie de guerre » – puisqu’on nous parle de guerre. Au sens d’une mobilisation générale des forces humaines productives qui peuvent partir au front, avec l’espoir qu’il y ait le moins de victimes possibles, affectées plus ou moins gravement par ce virus, produit par la corrélation d’un paramètre animalier, associé à un vecteur humain pour se développer et se propager. Qui dit mobilisation humaine, implique également une mobilisation collective des moyens financiers. Une gestion au bouillon, toujours entre les mains du capital patronal et des banques privées, dans une situation de confinement, ne vaudra jamais la gestion collective en une seule Caisse Municipale vers laquelle toutes les banques privées devraient basculer aujourd’hui.
Au sortir de la guerre qui nous ramène à notre partie du « volet économique », ouvert à Nuremberg le 1er mars 1946, nous sommes sur notre territoire en présence d’une Banque de France qui a deux jambes et après 1972, 1973 et Giscard à l’Élysée en 1974, elle n’en a plus qu’une pour sombrer dans l’accumulation de la dette que renforce le monopole de gestion patronale par banques privées, tous nourris à la même cuillère capitaliste. Notre gestion collective d’unités productives d’exploitations sans patrons ni banques privées, de retour de Nuremberg – sans avis favorable de l’état-major et du capital patronal d’opter pour une monnaie unique mondiale – s’empressa pourtant, dans de nombreux pays du monde, d’encourager de se structurer autour de la décision des Comités d’Ouvriers et de Directions politiques et syndicales du « volet économique » d’aller et de rester en « gestion collective » par « Caisse Municipale » sans patrons ni banques privées. Avec les actions boursières correspondant à la gestion collectives de nos unités productives collectives, nous étions bien au-dessus de ce que véhiculait les banques privées du capital patronal qui fabriquaient déjà des millionnaires et des milliardaires pendant que la Caisse Municipale reconstruisait le pays avec ce qu’il restait du Conseil National de la Résistance du Général Leclerc qui avait emmené les Comités d’Ouvriers et Directions politiques et syndicales à Nuremberg pour y convoquer De Gaulle, expliquer le « pourquoi préférait-il régler cela chez-lui » en France et ne voulait pas participer à ce grand tribunal international de Nuremberg pour y juger les criminels nazis, les faits de collaboration actives français de l’extrême-droite et le comportement spécifiques des miliciens français ?… Sans doute préférait-il conserver et ne pas juger son capital patronal des banques privées et ne soutenait-il déjà moins l’esprit de la Résistance qui allait donner par la suite sur le terrain, la structuration en Caisse Municipale collective des Unités productives de Résistance du CNR, sans patrons ni banques privées, pour entrer à la Banque de France à côté du capital patronal industriel des banques privées, à même égalité des parts boursières de cotations pour une économie partagée entre deux modes de gestion, l’un capitaliste des banques privées, l’autre collectif des caisses municipales. Toutes et tous devenaient capitalistes des banques privées dans l’amnésie totale de l’histoire réelle et collective sur un terrain organisé en unités productives d’exploitations, sans patrons ; mais avec des délégués, des responsables municipaux, nationaux, internationaux et mondiaux d’une Caisse Municipale qui faisait pendentif au capital industriel patronal des banques privées, à la Banque de France !
Que reste-t-il aujourd’hui ?… N’y a-t-il plus qu’une armada de banques privées et de capital patronal industriel qui gèrent l’économie mondiale ?… Qu’est-ce qu’est devenue cette Caisse Municipale de gestion collective d’un fonctionnement et d’un mode de gestion sans patrons dont nous aurions grandement besoin pour faire face à la crise sanitaire, sociale, climatique et bancaire que nous allons affronter, sans savoir comment basculer vers une économie de guerre, autrement qu’en réquisitionnant les banque privées pour en faire toutes les caisses publiques que constituaient toutes les caisses municipales de gestion collective sans patrons. Nationaliser ne sert à rien et garde le même patronat qui s’occupe de sa tirelire, tandis que le modèle de Caisse Municipale – la même pour tout le monde – met à l’horizontale toutes les banques privées qui gardent les bâtiments et leurs salariés mais s’orientent vers un type de « gestion collective » différent pour ne plus être patronale de banques privées ; mais des antennes, des unités de la Caisse Municipale, en remplacement de toutes les étiquettes BNP Paribas, Crédit Mutuel, Crédit Agricole, Caisse d’Épargne, Banque Populaire deviennent toutes des « caisses municipales » !
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