Une nouvelle politique économique !

Crise sanitaire, crise sociale et crise économique n’auront pas réussi à faire taire les toujours mêmes solutions apportées en remède à la paralysie que ce monde connaît depuis la pandémie. Des crises économiques précédentes, rien ne semble retenu. Les plus optimistes, malgré le mépris et la provocation induite, n’hésitent pas à suggérer que c’est le moment pour valoriser le capital en faisant de bonnes affaires. Du manque à gagner, causé par la fermeture des activités, de cette forme de dette, accumulée sur trois mois ; ne ressortent que propositions de prêts bancaires, d’avances sur recettes qu’il faudra rembourser ou d’aides capitalisées de l’État, surtout affectées au capital patronal qui – on le voit bien en retours chez Renault – ne se privera pas de licencier des salariés pour remettre à flot, un navire conforté par la situation de « crise économique ».

À aucun moment, durant ces trois mois, personne n’a osé parler réellement d’une notion de « pertes et profits » qui effacerait – non pas comme un coup de baguette magique mais sur décision de toutes les banques privées, multinationales et lobbies – ce que cette période n’a pas permis de réaliser comme chiffre d’affaire, de bénéfices ou de dividendes, forcément mis entre parenthèse, puisque n’ayant pu être exploités comme une période normale de commerce et d’échange l’aurait permis dans la production, l’exploitation et le traffic sur les marchés boursiers. Alors pourquoi tout ce système financier du capital patronal des banques privées, fait-il comme si cette période de trois mois de latence, causée par la Covid19, lui était due et que les entreprises en étaient redevables puisqu’il faudra rembourser ? La vie se serait-elle arrêtée pendant le confinement tandis que les prévisions économiques ne modifient rien à leurs barèmes, considérant que tout intérêt perdu serait à rattraper ? Bien mal inspirés tous les entrepreneurs qui ne suivraient pas cette offre d’endettement sur trois ou cinq ans qui leur permet de poursuivre leur activité lorsque la situation le leur permet, si le gouffre financier ne s’est pas trop creusé pendant la fermeture. L’empressement à l’endettement alors qu’un bilan annuel sur 9 mois au lieu de 12, serait plus confortable. Pourquoi ne pas donner rendez-vous à l’économie pour un bilan général au 1er janvier 2021 ? Il sera fait, mais en attendant… Finalement on se retrouve comme si l’État, Bruno Le Maire et Gérald Darmanin, établissaient la facture de ce qu’il faudra rembourser au capital patronal des banques privées qui calcule de son côté – ou avec le gouvernement -, en additionnant le cumul de la facture du chômage partiel avec celle des bénéfices non-réalisés, la perte de dividendes avec la mise au chômage réel déjà effectuée ou à venir, les liquidations judiciaires et les cessations d’activité déjà enregistrées ; transposant ses aides annoncées en nouvelles plates-formes de capitalisation pour l’investissement, comme ils ont fait pour éponger la dette, en la transposant dans un futur antérieur où ils ne se rendront jamais, sauf peut-être pour éventuellement ramasser quelques fonds de capitaux oubliés ou fonctionnant en électrons libres dans le système du capitalisme financier. Les allègements des taxes et des impôts, ou la levée des charges sociales promises, n’effaceront jamais trois mois de caisses vides. Tout juste étaient-ils sur les 36 mois, suggérés. En la différent dans le temps, une gestion suffisamment lourde et sans doute déjà difficile et compliquée, retrouvera péniblement son potentiel économique pour de nombreuses petites et moyennes entreprises qui ne rattraperont pas forcément la perte de clientèle occasionnée pendant l’application des mesures strictes du confinement.

Prises individuellement, pays par pays, ces mesures financières permettent sans doute de comprendre la gestion intérieure d’un pays mais les plus mondialisés d’entre-eux, selon le degré ou le niveau d’imbrication de leur étendue sur les marchés boursiers, risquent une réaction en chaîne qui occasionnerait un effet de renforcement de la crise économique. Si pour remplir chez-nous, on commence par vider ailleurs… Si parce que chez-nous ça ne se remplit plus assez, on ne peut plus s’engager ailleurs… L’effet domino ne se fera pas attendre et bien mal équipés seront les marchés financiers du capital patronal pour l’affronter puisque les banques privées ont tout prévu, sauf la configuration d’une économie de guerre proprement dite vers laquelle elles auraient pourtant pu s’orienter pour faire face à un cas de pandémie aussi virulente et problématique pour l’économie ; s’entrainer à bon escient, en vue d’une crise similaire. Cette méthode de basculement vers une économie de guerre spécifique, passe inévitablement par l’unification de toutes les banques privées en une seule caisse de gestion collective qui fait alors de l’économie, des finances et des investissements, un véritable « service public » !

Cette configuration limitée, ce contexte répété six fois par Macron durant son intervention télévisée, renvoient bien à la structuration d’une économie mondiale totalement captivée par les banques privées, les multinationales et les lobbies. Hors de ces sentiers battus et rebattus, point de salut et les balbutiements d’une économie alternative ne sont pas encore sur le point de dépasser le mode gestionnaire de ce capitalisme qui n’a plus aucun « contre-poids » aux banques privées pour montrer qu’une gestion collective est possible en Caisse Municipale. Partant d’une aide humanitaire, alimentaire, sociale pour un pays, il est facilement concevable que le budget atterrisse sur les comptes d’une banque privée étrangère ou nationale d’État, d’une multinationale ou d’un lobby ; plus rarement doit se concevoir que ce budget pourrait être subdivisé au préalable, en autant de Provinces, de Gouvernorats ou de Départements qu’en comporte le pays par son organisation administrative territoriale. Pour les réfugiés ou les migrants, c’est encore pire. Comment concevoir qu’un budget n’allouerait ses aides financières, uniquement le long d’une bandelette frontalière et seulement dans les Provinces ou les Gouvernorats correspondant à des zones précises, isolées de l’ensemble du pays alors que pour réaliser un bon accueil des migrants et des réfugiés, il faut aussi disposer dans les autres provinces, à l’autre bout du pays, de moyens pour les accueillir et les répartir sur différentes régions ou départements. Si le budget se concentre sur la frontière, les banques privées et les multinationales – non pas sur tout le pays -, il devient évident que l’absorption des populations ne se fera pas sur tout le territoire, voire même qu’elle risque de les chasser et de les repousser vers d’autres pays, régions, départements, communes ou municipalités. Un bon budget international, humanitaire ou économique, se réparti d’abord en autant de Provinces, de Gouvernorats ou de Départements qu’en comporte le pays qui est visé. Si il faut chaque fois attendre qu’une business school se crée ou qu’un lobby de Kouchner ou de BHL prenne les rennes, les crises politiques, économiques et militaires sèmeront, sans doute encore pendant longtemps, autant de cadavres que n’en comptent les dividendes des multinationales et des banques privées qui gèrent le développement selon les volontés du capital patronal ; pas selon les consignes d’une gestion collective bien organisée, en corps de métiers qui ne mettrait pas une seule seconde en cause la nécessité d’unifier toutes les banques privées en une seule caisse pour améliorer son service clientèle et son image de marque sur l’échiquier international, autrement qu’avec une puissance militaire. De l’état d’esprit de gestion collective, on comprend aussi pourquoi il est plus facile d’utiliser les répartitions de l’organisation administrative territoriale pour qu’un développent réel et effectif arrive dans tous les gouvernorats, provinces ou départements ; s’achemine pour s’installer durablement, sans qu’il ne soit obligé de passer par des multinationales ou des banques privées de l’État qui seront déjà suffisamment sollicitées lors d’un développement ultérieur qui paraîtrait plus important que celui des premières nécessités agricoles, artisanales ou manufacturières. Les banques privées et les multinationales gèrent le monde et il est facile pour elles de fonctionner en circuit fermé, sans trop de développement local réel ou à marge limitée, en dehors de ce qu’imposent encore une fois les banques privées et les multinationales ou les pressions exercées par le pouvoir militaire le long des frontières qui préfèrent maintenir des populations entières en otages, dans l’espoir de leur voler les terres, en les coupant de tout contact avec l’extérieur parce que les bénéfices et les dividendes de leurs banques privées nationales ou étrangères s’en trouveraient augmentés ?… Niaiserie que de croire cela puisque l’occupation par une force militaire détruit l’économie et la société qu’elle touche et prend pour cible ; la plupart du temps, des populations, qui plus est, sans armes, incapables de se défendre.

Si la réaction économique au Coronavirus est à la hauteur des moyens que limite le capital patronal des banques privées et les multinationales, elle reste fortement dépendante de ses prévisions de rentabilité et ne montre que plus clairement, que dans les prochaines années, une bonne partie des investissements de l’économie se contentera d’aider la partie rentable, tout en misant sur les secteurs d’avenir où la question ne se pose même pas, puisque le développement du capital peut croître tranquillement pendant quelques années encore. Si cette réaction économique n’a pu, jusqu’ici, dépasser des limites infligées que lui enseigne les marchés financiers du capitalisme mondial d’État et les multinationales ; peut-être se fera-t-elle quand même devancer par l’éclosion d’une politique nouvelle qui redéfinira les objectifs des programmes de politique économique, différents de ceux que nous avons connus avant et pendant la pandémie et que nous souhaiterions ne plus avoir à endurer après la Covid19. Cette politique économique se chargera alors d’exécuter la première des réformes que chaque pays est en droit d’effectuer au moindre frémissement d’une crise économique, à fortiori lorsque cette crise ne connaît pour unique référence que l’économie de guerre qu’elle est bien incapable de développer ; cette réforme qu’aucun chef d’État n’a osé soumettre, unifiera pourtant toutes les banques privées du capital patronal en une seule caisse de gestion collective et fera de l’économie, des finances et du budget, la plate-forme d’un service public à part entière. Un pouvoir en place comme l’est celui de Macron ou de Trump, ne peut rien face à un virus. C’est le système de gestion individuel des banques privées qui devrait être préparé à changer pour se transformer et envisager d’autres méthodes pour affronter les pandémies, synonymes de crises économiques. Ce n’est que par la volonté d’une force collective que l’économie se transformera. Des employés de banque aux politiques et aux élus, viendra le temps irrévocable de s’orienter vers la gestion collective En unifiant toutes les banques privées à la même racine de notre économie, une gestion collective rendue possible, appelle les programmes de politique économique à se transformer !

franceinfo on Twitter: "ENQUÊTE FRANCEINFO. Guerre économique ...
Coronavirus : le gouvernement déploie son plan de « guerre ...

Mai 1968, quelle direction ?

Témoigner avec obstination pour différencier les ouvriers et les agriculteurs d’une Sorbonne directionnelle estudiantine qui déclare un matin, presqu’en donnant des ordres à un Comité de province venu les contacter, que « l’agriculture et la paysannerie doivent se structurer » et la même direction étudiante, quelques semaines plus tard, la veille de la reprise du travail, affirmant arrogante à l’ORTF qu’elle va se « structurer, en prenant la direction des usines ! »… Était-elle vraiment structurée cette Sorbonne pleine d’imagination au pouvoir qui bloque le possible prolongement, l’éventuelle suite en Province, dans les Départements que pouvait donner la formidable mobilisation collective que fit naître mai 1968 ?… En avait-elle une des directions, en a-t-elle seulement prise une seule de « direction des entreprises », en mai 1968 lors de la reprise du travail, après les Accords de Grenelle ?… Non !… miette !… zéro !… Aucune !… La réponse de l’État n’était plus de dialoguer et de négocier devant une telle provocation, mais de pointer ses fusils envers les ouvriers, empêchés par les CRS, d’accéder à leur outil de travail ce matin là. Lorsque cette présumée « direction des étudiants de la Sorbonne » recevait ce comité d’ouvriers et de directions politiques et syndicales de l’agriculture de petites et moyennes montagnes, venu leurs rappeler qu’ils n’avaient pas attendu mai 1968 pour se structurer et qu’ils l’étaient depuis 1947 avec la Caisse Municipale de gestion collective d’unités productives d’exploitation sans patrons ni banques privées ; l’avait-elle seulement compris ?… Parce qu’à cette époque, en mai 1968, les Sorbonnards donnaient l’impression d’ignorer complètement la manière dont était géré, en partie, le pays, dans chaque Département et dans tous les Corps de Métiers, en gestion collective de Caisses Municipales, sans patrons ni banques privées, dans des unités productives, prêts à donner une suite sur le terrain, avec les conseils d’administration des entreprises du capital patronal des banques privées qui pouvaient se réunir le jour même de la reprise du travail, à midi ou le soir à 18h, pour choisir démocratiquement, si elles voulaient rester dans la gestion du capital patronal des banques privées ou préféraient rejoindre la gestion collective en Caisse Municipale qui prévoyait une participation directe de leurs bénéfices dans les équipements collectifs et un allègement d’impôts, tandis que la vie municipale se chargeait de proposer une vie culturelle différente à leurs ouvriers avec l’accès à des foyers, des hébergements municipaux. Ils envisagèrent même, en commun, jusqu’au nucléaire – malgré la polémique que cette nouvelle énergie pouvait susciter de fièvre des cotations sur les marchés boursiers – ; d’arriver par son développement, à faire payer au capital patronal, l’électricité à tous les ouvriers qui n’auraient plus que leur abonnement à amortir, ce qui sauverait ainsi, une partie de leur pouvoir d’achat que Giscard allait bientôt pouvoir piétiner en renvoyant les comités d’ouvriers aux cagibis des vestiaires. Mais le nucléaire n’a pas été municipalisé, ni même nationalisé et passât directement sous la privatisation du parc des banques privées. 

Finalement de cette incompréhension sur la conception qu’on peut avoir quant à la manière de se structurer ou de déjà l’être depuis 1947, lorsqu’on arrive en mai 1968, s’affrontent presque deux types de direction. Celle des étudiants de la Sorbonne qui préfèrent provoquer l’État en lançant le slogan « nous allons nous structurer en prenant la direction des usines » et ce monotone « la paysannerie et l’agriculture doivent se structurer », en plein hall de la Sorbonne, alors que les paysans, artisans, commerçants et petites manufactures le sont depuis 1947 et viennent tout simplement proposer leur aide en province en voulant faire voter les conseils d’administration des entreprises vers l’option de la gestion collective en Caisse Municipale. Ce passage n’a pu se réaliser par la mauvaise volonté de la direction des étudiants de la Sorbonne, conception de la soumission ou de l’insoumission, provocation ou ignorance, toujours est-il qu’un glas sonnait dans les directions politiques et syndicales des départements qui redoutaient que la même réaction policière s’étende, en protection à tout un territoire menacé. Envisager le dialogue, la négociation et le choix par les conseils d’administration des entreprises sollicitées dans les régions, ne semblait-il pas préférable ?… Tout comme ne le fut pas ensuite, le choix des soixante-huitards d’entrer en politique avec des banques privées du capital patronal, voire la même banque privée que celle du FN des Le Pen de 1972 d’extrême-droite, tournant définitivement le dos à la Caisse Municipale de gestion collective des Unités productives. 

Alors comment se fait-il qu’en mai 1968 à la Sorbonne, on se retrouve avec une direction étudiante qui tourne le dos aux comités d’ouvriers et de directions politiques et syndicales des Départements et Régions du pays ?… Pour changer le monde et l’organisation du travail ?… Entre « l’agriculture et la paysannerie doivent se structurer », vanté du haut d’une tribune et le « nous allons nous structurer en prenant la direction des usines », se révèle un monde directionnel, jeune, d’étudiants qui préfèrent la provocation lancée à l’antenne de l’ORTF, la veille de la reprise du travail, au résultat concret de l’expérience renouvelable de leurs ainés sur le terrain dans les municipalités où pas mal d’entreprises envisageaient sérieusement de basculer pour la gestion collective de tous les Corps de Métiers en Caisse Municipale, sans patrons ni banques privées, le jour de la reprise du travail. Là où certaines directions de partis ou de mouvements chercheraient à briller, sans trop d’argumentaire autre que celui du capital patronal des banques privées, on passe parfois à côté d’une histoire collective. Mais après tout, était-il trop demander aux étudiants de mai 1968 de remonter à ce volet économique de Nuremberg de mars 1946 qui refuse la « Demande de monnaie unique mondiale pour un Monde de Paix » mais accepte le Droit de se structurer en gestion collective par Caisse Municipale d’unités productives sans patrons ni banque privée avec tous les corps de métiers, en contre-poids au capital patronal des banques privées qui appelait à être mieux exploité en mai 1968, non pas laissé aux mains de quelques étudiants.

GRÈVES DE MAI 68. MANIFESTATIONS À LILLE ET ROUBAIX - Pierre ...

COVID19 : crise sanitaire, sociale et économique.

Il n’échappera à personne que la crise sanitaire de pandémie de la COVID19 a mis les populations à l’arrêt et plongé l’économie dans un blocage auquel elle n’était pas préparée. Si les banques privées pour l’instant, s’en sortent à peu près avec l’aide de l’État sous forme d’avances de prêts pour les entreprises, voire des allègements fiscaux pour 36 mois ; on se demande bien où sont les garanties de recouvrement pour tous les salariés, lorsqu’il s’agit uniquement d’indemniser des chefs d’entreprises qui eux, ensuite, restructureront leur activité d’exploitation, en se séparant de quelques salariés ou en mettant carrément la clé sous la porte pour récupérer leurs capitaux et voir après, ce qu’ils en feront avec les banques privées qui leur ouvriront l’accès à d’autres investissements, ultérieurement. Ainsi, déjà pendant le confinement, on observait une hausse considérable du nombre de chômeurs inscrits en « activité réduite » à Pôle Emploi sur la période du confinement, tandis qu’au début du déconfinement, se confirme une hausse du nombre d’inscrits « sans activité », en chômage total et non plus partiel. 1 million 68 mille nouveaux inscrits à Pôle Emploi, du jamais vu depuis 1996. Une si forte hausse met donc au point mort tous les espoirs des volontés depuis Sarkozy, Hollande et, il ni a pas si longtemps, de Macron, pour résorber ce qui constituait pourtant à chaque fois, une bonne partie des programmes présidentiels, c’est-à-dire l’emploi. On aura pas fini de se demander, en additionnant toutes les aides financières sur ces dix dernières années, allouées à l’industrie et aux entreprises du Cac40 pour ce qu’on nous disait être nécessaire pour « sauver des emplois » mais qui ne dureront que deux ou trois ans comme chez Ford à Blancquefort ; si toutes ces aides publiques et d’État, n’auraient pas mérité meilleur sort utilitaire, avec ou sans Coronavirus ? !… Tout un système économique de la finance – celui présenté comme la meilleure gestion qui soit, le libéralisme mondial – s’effondre, les marchés boursiers subissent quotidiennement la descente aux enfers d’une courbe de rentabilité négative plongeante, le télétravail des banques ne résout pas tout, le marché de l’emploi est mis à l’arrêt ou s’oriente spécifiquement vers le secteur hospitalier, rapidement surchargé pour accueillir les patients affectés par l’épidémie. Le secteur de l’alimentation continue de fonctionner et d’approvisionner les habitants mais il se modifie en s’orientant vers les circuits courts et les petits producteurs régionaux, envisageant déjà la possibilité de rester structurés ainsi pour garder leur emplacement sur les rayons de l’industrie alimentaire ou les supermarchés de moyenne étendue, posant dans la foulée, aussi la question du « bien manger » avec des produits sains, provenant d’une agro-agriculture protégée, en développement. 

Une société, toute aussi développée soit-elle et en avance sur les technologies, l’alimentation, le logement, la santé ou l’éducation, ne peut rien contre l’ennemi invisible qu’est ce virus qui paralyse un pays, bloque ses frontières et son espace aérien, réduit son activité économique et cloisonne ses populations, le temps d’en apprendre scientifiquement plus sur ce qui constitue l’unique intérêt médiatique pendant quasiment trois mois consacrés à faire toutes ses « unes » sur une pandémie qu’on espère rapidement transformer en épidémie par les mesures de confinement demandées. Les effets positifs de « quarantaine » ou de confinement modéré, se perçoivent et les bonnes volontés de la finance prévoient même de geler la distribution de dividendes, le temps de la crise sanitaire, les grandes fortunes se prêtent à colmater les brèches et les fissures des ruines et des faillites. Mais les chiffres sont là. L’activité productive qui ne pourra reprendre, les cessations d’activité annoncées à demi mot, marqueront un point d’arrêt aux louanges et au mérite de la bouche d’une éloquence qui chercherait à faire briller un gouvernement qui aurait pu atteindre la perfection dans la réaction mais qui a bien été incapable de trouver une solution de gestion, différente aux pelletées de milliards mises sur la table ; si tant est que ce gouvernement aurait été en capacité d’unifier toutes les banques privées en une seule caisse de gestion collective qui aurait dû faire de notre économie, de la finance et des investissements, un véritable « service public » !… Là où Emmanuel Macron, Édouard Philippe ou Bruno Le Maire pensaient briller et assumer leur fonction avec dignité et professionnalisme, on ne retrouve que les vieilles techniques d’une « guerre économique » livrée au capitalisme financier, selon le schéma de la crise économique précédente ; celle de la pandémie du Coronavirus étant bien incapable de pousser nos responsables politiques à vouloir basculer réellement vers une « économie de guerre » proprement dite qui aurait permis de basculer vers l’unification de toutes les banques privées en une seule caisse de gestion collective, « la même banque pour tout le monde ». Or là, c’est tout l’inverse qui se passe. Que fait-on ?… colmate-t-on le manque à gagner de toute une économie au ralenti ou bloquée sur de nombreux secteurs d’activité avec la même économie volatile ?… essaye-t-on de faire croire au même système d’investissement où ne décident que les banques privées et les multinationales de la distribution des capitaux ou envisagera-t-on un jour, une gestion collective en Caisse Municipale qui décidera avec ses populations de la manière dont ces capitaux peuvent être distribués (utilisés) ?… Même l’Union Européenne n’en a que pour les hydrocarbures, les lobbies des multinationales dans ses compositions budgétaires et en profiterait presque pour enlever un peu de budget climat en prétextant que la COVID19 serait passée par là… Faudra-t-il attendre qu’au bout de six mois ou un an, l’État, ses actionnaires et quelques banques privées, décident pour restructurer l’économie, de sucrer une ou deux de ces banques privées sur le modèle du Crédit Lyonnais ?

Aides, prêts, subventions, tout est gradué pour prévoir une échelle de remboursement et de recouvrement capable d’amortir les 350 milliards de Bruno Le Maire et les 750 Mds d’Ursula Von Der Leyen, dont le 1er chiffre national contient sûrement aussi une partie du second, européen. Ce chiffre national, ramené à la répartition de l’organisation administrative territoriale des 100 départements ; en coûtera-t-il 3 Mds 1/2 à chacun ?… Des 750 de l’Union européenne, vous n’avez qu’à diviser par les 27 ou les 28 pays, membres et appartenant à la Communauté européenne, pour obtenir le montant du poids économique qu’un tel système de gestion risque de faire peser, encore pendant quelques années dans chaque pays pour sauver son modèle productiviste par capitalisation et le développement de son système bancaire de privatisation ; l’investissement mis à disposition, dépendant de ce qu’il restera des mesures de restructuration financière opérées, des fonds individuels ou de capitaux personnels.

COVID19… Aide humanitaire… distribution territoriale :

La pandémie de coronavirus, résorbée en épidémie, réalise tout le poids de l’importance du système économique, qu’à pris le développement des marchés mondialisés et de l’accord avec les espaces écologiques, dans la gestion de sociétés qui vivent au ralenti dans des périodes de confinement, résiliées en dé-confinement. À peine énoncées les procédures de sortie de l’épidémie du virus COVID19, surgissent déjà des études scientifiques qui redoutent un « prolongement » inévitable vers un Sars-Covid 2 pour l’automne. Ose-t-on espérer une prémonition moins catastrophique, bien qu’il est précisé que ce Sars-Covid 2 serait moins meurtrier et violent que le COVID19 ne l’a été ?… Et si nous nous penchions plutôt sur le secteur économique, tellement plus préoccupant de la réalité des licenciements et cessations d’activités d’entreprises qui ne concernent pas forcément les plus petites d’entre-elles, où les remèdes sont moins scientifiques que ceux de la science ou de la médecine, contrairement à la présomption scientifique qu’on ferait des « sciences économiques », lorsqu’elles ne servent, au bout du compte, uniquement les « banques privées » du capital patronal, parmi lesquelles, les banques estimées « solidaires » sont toutes aussi importantes que les multinationales. Il n’y a pas d’économie générale sans une « petite économie », notamment lorsqu’elle concerne des unités productives de gestion collective en caisses municipales, sans patrons ni banques privées qui sortaient des programmes de politique économique du Conseil National de la Résistance pour organiser l’activité manufacturière, artisanale ou commerciale sur le territoire et permettre ainsi au système de la Sécurité Sociale de s’assurer, sous serment des engagements de l’État, une participation du capital patronal des banques privées à même hauteur que les unités productives en Caisse Municipale, dans les cotisations patronales et les investissements pour les équipements collectifs. Système d’activité productive de taille modeste, qu’aujourd’hui on appelle vite « petites et moyennes entreprises », sans forcément rappeler rapidement qu’elles n’ont plus le choix, ni la possibilité de se rattacher à une « gestion collective » en Caisse Municipale, parmi les propositions faites par la Chambre du Commerce, de l’Industrie, de l’Artisanat et de l’Agriculture lors de leur rattachement, jusqu’à oublier cette possibilité du choix « sans patrons ni banques privées » pour ne plus que tout consacrer aux mains du capital patronal des banque privées.

L’économie n’est pas au plus mal lorsqu’elle est toute orientée vers la satisfaction des millionnaires et des milliardaires, aux mains des multinationales et des lobbies ; l’habitude des licenciements qui se multiplieront et les cessations d’activités en cascade, nous feront croire que nous pouvons certainement pallier au pire, mais pour combien de temps et au bout de combien d’attaques de ce type de pandémie planétaire, pourrons-nous faire front, si un certain nombre de pays se retrouvent bloqués, quelques mois dans l’année ?… Étonnant devient ensuite le rapport que nous pouvons établir avec l’économie mondiale et les pays qui dépendent des aides humanitaires pour la santé, l’alimentation, l’agriculture, l’éducation qui, un peu comme les budgets pour la transition écologique, ne veulent pas être sacrifiés pour colmater ce qui bouscule et bouleverse l’organisation économique dans la crise sanitaire du Covid19. Car qui dit « aides humanitaires mondiales », dit capitalisations, pays « riches » et quand on dit « riches », c’est bien les 3% qui détiennent l’ensemble de toutes la richesse mondiale et que parmi ces 3% des plus riches de la planète, 1% seulement détient tous les capitaux, les cordons de la Bourse et des parcs d’investissements qui permettent quand même à pas mal de gens – cependant, toujours qu’une partie infime de la population totale du globe -, d’être tout de même très riche !… Allez, allons jusqu’à 5 ou 7%, voire 10% de riches, on reste sur 1/10e des populations qui habitent dans tous les pays, surtout là où arrivent les aides humanitaires économiques, bien encadrées par les banques privées du capital patronal ou avec le réseau des « banques solidaires », encore en difficultés pour s’extirper des contraintes et des astreintes liées au type de fonctionnement du capital patronal des banques privées du système capitaliste financier de très grand monopole. Ce même capitalisme de monopole financier, on le trouve déjà en Grèce où l’aide européenne ne parvient pas aux Mèdes qui correspondent pourtant à une organisation administrative distributive territoriale qui n’est pas uniquement censée fonctionner pour le prélèvement des impôts, mais aussi en cas de nécessité de secourir chaque Département, Province, Gouvernorat ou Wilaya, où ces aides financières mondiales doivent arriver. Elles arrivent !… affirment les experts politiques et économiques. Et pourtant, déjà une bonne partie est bloquée quelques temps pour fonds de capitalisation et certains frais de gestion, liés au personnel des fonctionnaires de l’État. C’est qu’il ne faudrait par reproduire indéfiniment ce qui est arrivé en Grèce par la faute de la gestion européenne de l’économie politique, sinon on finira par comprendre et saisir où et comment l’argent dort !… avant qu’une politique de transformation économique du système bancaire privé et des programmations de la politique économique ne vienne mettre un terme aux lenteurs perçues par les Départements/Provinces/Gouvernorats ou Wilayas concernés. Une politique de gestion collective distributive aux Caisse Municipales ou Régionales, selon le découpage déjà prévu par l’organisation administrative territoriale en vigueur des pays concernés ! 

« Gestion » de la crise sanitaire mondiale

Crise économique et capitalisme financier…

Nous n’en avons pas encore terminé avec le coronavirus de la dernière pandémie, la plus meurtrière et la plus violente que nous ayons connue, que déjà sonnent les nombreuses questions soulevées par la crise économique qu’on annonce inévitable, mais dont la profondeur reste encore méconnue, bien que soit quantifié assez précisément, depuis le confinement et l’amorce du dé-confinement progressif, le manque à gagner pour le capital patronal des banques privées ; aussitôt relancé dans l’économie de la mondialisation au travers de différentes aides internationales pour les programmes de développements concernant la santé, l’alimentation, l’agriculture, le logement, le sport et l’éducation.

Ce n’est pas le tout de disposer d’aides financières considérables venant des pays dits riches de ces grandes puissances qui garderont toujours un lourd passé colonialiste, lié aux politiques militaires d’extrême-droite, au nationalisme et à l’expansionnisme territorial ; encore faudrait-il exactement savoir comment ces sommes, quand même considérables, constituées pour une bonne partie par les contribuables et les dons, complétées par une part de l’État dans le cadre de sa coopération économique, aboutissent sur un terrain qui suppose une répartition pré-existante, ordonnée par l’organisation administrative territoriale définissant au préalable, la réunion de plusieurs Gouvernorats, Provinces, Wilayas, Départements, Régions, Districts, municipalités ; disposant chacun d’une caisse de gestion collective régionale ou municipale. À partir de là, on peut concrètement supposer qu’une aide mondiale pour l’alimentation soit logiquement, équitablement et honnêtement répartie, en autant de Gouvernorats ou de Provinces qui constituent les nations ou les pays concernés. C’est crucial une telle répartition égalitaire des aides mondiales pour que toutes les régions et municipalités gardent la même possibilité pour chacune d’y accéder et de pouvoir développer l’artisanat, la petite manufacture et le commerce local, dans chaque ville et village de son territoire. Si ces conditions d’égale répartition des aides mondiales humanitaires pour le développement n’atterrissent pas ainsi, de manière égale sur la base de l’organisation administrative territoriale, il y a de fortes chances qu’elles restent bloquées sur les comptes des banques privées nationales ou internationales, dont on ne saura jamais ensuite, si une certaine lenteur à mettre en pratique l’aide humanitaire, toujours en attente de capitalisation, attise ou résout les zones de conflits. Faut-il montrer patte blanche ou bénéficier d’appartenances politiques spécifiques qui remonteraient aux giscardiens du Liban des banques privées, nouvellement constituées pour son intronisation présidentielle en 1974 – il faut bien les alimenter ensuite, une fois créées -, à la « France à fric » qu’ils développent, à un État Islamique Daesh France et ISIS des USA, voire encore d’un Erdogan qui voueraient tous des dépendances à une banque privée de Ben Laden avec qui, il faudrait être « en accord » par banque privée pour bénéficier de l’aide alimentaire, sociale, politique et économique en question ?

Si on prend par exemple 500 millions $ d’aide des États-Unis pour la Turquie de l’AKP d’Erdogan, ça n’enlève en rien le fait que ce pays reste subdivisé et réparti selon une organisation administrative territoriale de 81 Provinces et 7 Régions. Sur 81 Provinces, on lit naturellement que chacune d’entre-elles devrait se voire économiquement virer par l’État turc, une somme de 5 millions $. Sur une répartition distributive à partir des 7 Régions, le procédé envisagé est plus important financièrement pour chaque partie turque, ainsi considérée par cette seconde possibilité de répartition, mais certaines Provinces risqueraient d’être délaissées et d’en avoir miette, à cause d’une mauvaise répartition administrative qui les oublierait ou marquerait la volonté de les laisser dans la pauvreté. Le tout n’est pas de statuer sur comment on va tenir compte de la subdivision de l’organisation administrative territoriale de la Turquie, mais de s’assurer que les aides humanitaires pour les réfugiés et le développement, arrivent dans toutes les Provinces, jusqu’à celles dites « frontalières » et pas uniquement dans les casernes militaires du régime politique du califat de l’AKP d’Erdogan qui verse des salaires inestimés et injustifiés à toute une police intellectuelle, religieuse et nationaliste. Par contre, si toute l’aide reste en circuit fermé dans les banques privées nationales ou internationales d’Istanbul ou à Ankara dans les Universités coraniques, une bonne partie du pays verra ses espoirs de reprise économique ou d’intensification du développement local, se réduire à peau de chagrin ; ses frontières disparaître…

Comment voulons-nous gérer le monde ?… Entre la fable des mauvais banquiers ou avec de bons gestionnaires ?

Dans le système bancaire du capitalisme financier monopoliste ou en gestion collective avec des Caisses Municipales pour solidifier les répartitions des aides humanitaires, en tenant compte d’une donnée incontournable qui s’appelle : l’organisation administrative territoriale ?… Les réseaux bancaires des gestionnaires devraient pourtant en tenir compte, sinon nous pourrions surestimer leur capacité à limiter la misère, le désoeuvrement et les problèmes d’alimentation, en augmentation depuis la crise sanitaire de COVID_19 pandémique planétaire. 

Le seule appartenance au capital patronal des banques privées, ne dispense pas de tenir compte de ces subdivisions administratives territoriales, ou de ne s’y intéresser, uniquement lorsqu’il s’agit de prélever de l’impôt, d’augmenter des taxes ou tirer des bénéfices. Qu’on parle d’un « jour d’après » ou d’un « monde commun », celui-ci a beau être décrit comme n’étant plus tout à fait gouverné comme le « monde d’avant », cette transition politique dans la manière d’exercer le pouvoir, ne se fera plus sans une transformation économique profonde du système bancaire par l’unification de toutes les banques privées en une seule caisse de gestion collective de tous les corps de métiers autour de ce qu’on appelait la Caisse Municipale de notre versant politique depuis 1947 jusqu’à la Sécurité Sociale et avant mai 1968, 1972… 1973… 1974. On ne peut pas éternellement confier l’intégralité de la gestion d’un pays ou du monde, à l’unique capital patronal des banques privées. Pour qu’une « gestion municipale » / « Banque Solidaire », dans chaque petit village et ville moyenne, puisse se développer, même à petite échelle, il faut qu’au départ, une subdivision des sommes consacrées, soit répartie selon un découpage organisationnel administratif qui contente chaque Département, Province, Wilaya ou Gouvernorat qui saura bien en faire bon usage pour la vie économique de son économie régionale, locale ou municipale, dans chaque Commune.

IRMA Lancement de la base de données sur les aides des OGC

Et après, peut-être qu’un jour…

De la « guerre économique » à une « Économie de guerre » !

D’une idée nouvelle d’organisation, de composition et de structuration de la définition des programmes de politique économique pour notre versant politique – au sortir des crises économiques en cascade, dont la plus significative restera la crise sanitaire et sociale de la pandémie planétaire du coronavirus -, surgira une différence politique telle, que ce que nous laissent ces politiques qui se succèdent depuis 1/2 siècle, apparaîtront comme d’où il ne resterait pas grande ressource intellectuelle à puiser. Pourra alors naître et se définir selon des méthodes électorales transformées, le système politique qui posera un « bureau rond » à l’Élysée : celui du Directeur présidentiel, entouré immédiatement de ses Conseillers par les résultats qui tomberont, le soir du premier tour… Chaque bannière politique de cette « coalition présidentielle », partira sur la même ligne de départ pour vouloir désigner son « directeur de la Présidence », sachant qu’il n’oubliera aucun conseiller (porte-parole d’une bannière) pour le 2e tour, puisque chacun, aura garanti sa partie de la possible majorité effective. Cette technique de « coalition au 1er tour » permet à chaque bannière de vivre, ainsi, pleinement la campagne électorale, librement, avec leur porte-parole respectif, sans « pressions secrètes » ni concurrence déloyale qui déborderaient sur l’espace public. Par cette méthode organisationnelle, nous créerons les conditions nécessaires et indispensables pour renverser ce 1/2 siècle de gestion, intégralement vouée au capital patronal des banques privées. Plus les décennies passent, prend forme une sorte de totalitarisme économique, dont nous ne comprenons pas encore toutes les ficèles qui poussent autant de richesses collectives, à n’être détenues que par quelques % des plus riches, où parmi ces plus riches, seul 1% joue les ténors de la haute finance mondiale. En changeant notre approche du climat des rivalités pré-électorales, nous les supprimons et faisons tourner en rond, jusqu’au résultat fatidique du 1er tour, après l’addition du score de chaque bannière, les médias hostiles à nos projets de transformation en profondeur du système bancaire qui unifiera toutes les banques privées en une seule caisse de gestion collective pour faire de l’économie, de l’argent et des affaires, un service public à part entière et le résultat réel d’une transformation des programmes de politique économique qui finalement, ne sont que la résultante de ceux élaborés, dès les premières réunions du Conseil National de la Résistance, en réunissant différentes bannières politiques, syndicales et patronales, sous la forme d’une Caisse Municipale de coalition pour une gestion collective de tous les Corps de Métiers, liés aux unités productives sans patrons ni banque privée, autre que celle de la Résistance. Cette « gestion collective » de tous les Corps de Métiers en unités productives est la base de l’édification de la Sécurité Sociale, sinon le patronat ne serait jamais venu à même hauteur dans ses cotisations sociales et dans sa part participative aux financement des équipements collectifs municipaux. De 1947 à avant, pendant et après mai 1968, une coalition politique permet à ces structures de gestion collective de ne pas entrer dans le jeu des banques privées, autrement que par des capitalisations collectives où accédaient sur les plates-formes financières, des retraités ou des délégués-responsables d’unités productives qui avaient dix ou quinze ans d’expérience dans un de ces corps de métiers, accompagnés de salariéEs ou d’étudiantEs. Les bannières politiques qui entrent en politique depuis 1968, peuvent-elles justifier de cette appartenance aux Caisses Municipales de gestion collective ou lorgnent-elles déjà la vie politique – PS 1969 et FN 1972, RPR, UDF -, directement en songeant s’implanter sous la forme des volontés des banques privées du capital patronal, mettant en doute la validité de cette gestion collective et l’équilibre qu’elle permettait pourtant d’exercer sur le patronat pendant 1/4 de siècle, clouant le bec au rêve américain et aux dettes que Giscard agitera de nouveau rapidement, un peu plus tard, lorsqu’il décidera de gouverner avec la crise économique ?

Pendant trois mois, ne se sont succédées que vieilleries et manque de réaction intellectuelle réelle et efficace pour l’après pandémie/épidémie. Tous suspendus, soit aux décisions du gouvernement pour la majorité présidentielle ; soit accrochés aux musées soviétiques et bolcheviques des nationalisations communistes ou socialistes du paradigme de l’État Providence, voire à une caserne d’extrême-droite que pourtant, cette situation virale, demanderait de dépasser. Reprise politique ?… évidemment… notre pays est politique ! Mais entre un gouvernement qui piétine d’hésitations pour étaler son incompétence par manque de confiance envers les professionnels et le partage des responsabilités avec les  corps de métiers, à celles et ceux qui envisagent une gestion différente de la chaine économique, qui parlent d’un « jour d’après », d’un « monde en commun » ; ne disparaîtra pas forcément la guerre des égos qui fait que chaque bannière tire de son côté, la même corde reliée en son centre, jusqu’à son éclatement, pour ramener à l’une d’entre elles, une position leader, comme si elles n’étaient que les « apprenties de Macron ». La décision prise par Macron ne fait pas l’unanimité… Du « nous sommes en guerre » au dé-confinement pragmatique et lent, les indécisions se multiplient au point d’y déceler une majorité présidentielle espérant sauver la face et pouvoir briller par la crise sanitaire, faire augmenter sa cote de popularité, sauver ses municipales de 2e tour, fermer les parcs publics pour résoudre ses questions de sous-effectifs policiers de surveillance et de patrouilles pour garder la voie publique ; bref, envisager sereinement, ou du moins pouvoir laisser à l’hypothèse, sa réélection aux présidentielles de 2022, comme si les carottes étaient cuites ou faisandé le veau, certainement oublié pourquoi De Gaulle n’a pas résolu de tenir sa place au rang des nations pour l’ouverture du volet économique de Nuremberg, se contentant d’y venir expliquer à l’intégralité de l’état-major des alliés, le pourquoi du comment il préférait faire ça chez lui, en France, alors que tout un tribunal international allait s’ouvrir pour incriminer les problématiques économiques soulevées dans tous les pays européens, alors mis sous l’occupation du régime nazi, dont celui d’extrême-droite des milices de Vichy de la collaboration, constituait le plus surprenant, puisqu’il relevait géographiquement d’une ville qui se trouvait en « zone libre », donc dépendante et aux ordres d’une « France Libre » sur le papier du découpage administratif de l’occupant… « libre » mais collabo ?

Durant ces trois mois, quelqu’un a-t-il entendu une seule critique reprocher à Macron son « nous sommes en guerre » dont on ne sait pas vraiment ce qu’en retiendront les livres d’Histoire sans signaler, à aucun moment – ni dans un médias de presse, ni sur une chaine d’info – qu’un chef d’État français normalement constitué, en connaissance de l’histoire économique de son pays, la France, qui gérait, en partie, l’économie du territoire par Caisse Municipale de gestion collective, sans dette, sans patrons ni banques privées, que pas même Pompidou n’aurait osé embêter ; un tel chef d’État était en droit et en devoir de répondre à la crise sanitaire de la pandémie – et en prévision à la crise économique dont l’étendue reste incertaine – ; ce chef d’Etat, se devait d’unifier toutes les banques privées en une seule caisse de gestion collective, « la même banque pour tout le monde », pour amortir les possibles cessations d’activités. Pour ressouder l’économie, autrement que derrière des paquets de milliards qui nourriront toujours les éternelles banques privées nationales ou étrangères du capital patronal, au risque de sacrifier en cours de route, une ou deux des cinq principales banques privées françaises du parc d’activité économique qui s’occupent depuis 50 ans de la gestion du pays, au risque de perdre dans l’arborescence de la capacité économique de l’étendue de chacune de ces banques privées, vouées au sacrifice comme un Crédit Lyonnais. Ce chef d’État se devait de sortir de « l’économie de guerre » pour mettre en pratique sa « révolution ! » tant claironnée pour paraître crédible aux présidentielles 2017, malgré son uniforme de banquier derrière lequel, Rothschild nous révèlera peut-être un jour, qu’Emmanuel Macron revenait trop cher en gestion interne et qu’il fallait le virer comme tout apprenti ou stagiaire qui compose des budgets excessifs et déficitaires le mérite (!)

Début de la (nième) dette ! ?

Mais les autres ne valent pas mieux, enchainés trois mois durant, dans le « monde d’avant » ou enfermés dans des limites intellectuelles que leur propre histoire ne permettra jamais de dépasser. Même ceux qui promettaient pourtant un « nouveau monde », sans droite ni gauche ou au-delà, y retombent, n’osant rien changer du système bancaire. Toujours convaincus que le système capitaliste est ainsi bien fait et que la conception d’un état d’esprit de gestion collective, n’apporterait pas plus que la matricielle qu’ils entretiennent en privé avec une bonne tranche d’économie volatile, cloisonnées par des paradis fiscaux prêts à accueillir l’évasion fiscale, même au risque de faire dépendre leur réussite avec les banques privées de Ben Laden. Ne voient pas ce qu’un « gestionnel collectif » d’unification de toutes nos banques privées, permettra de réaliser d’économies en frais de gestion internes dans chaque banque privée, une fois unifiées ; ne perçoivent pas les regroupements possibles de produits financiers ou de services bancaires, similaires, à effectuer puisque finalement, ils ne diffèrent guère d’une banque privée à l’autre. Ne voient pas qu’ainsi regroupés, ces produits augmenteront notre puissance économique et notre place au rang des banques mondiales ; d’où la nécessité accrue de les unifier le plus rapidement possible, avant qu’il faille en sacrifier l’une ou l’autre d’entre-elles.

On entend parler de « bloc commun », on suppose déjà qu’il est chez Mélenchon de la France Insoumise ; tandis qu’une « coalition 1er tour », appelle chaque bannière à apporter l’étendue de son potentiel électoral pour tous les additionner autour d’un bureau rond avec un Directeur et ses Conseillers, directement sortiEs des urnes qui affronteront le second tour soudéEs !… Si chaque bannière politique (EELV, Générations, NPA, PCF, LFI, Place Publique, Lutte Ouvrière, PS 1969, Parti Animaliste, « Sortir de l’Europe des États », « Régions et Peuples solidaires »…), appartenant à une coalition de 1er tour, apporte l’étendue de son potentiel électoral pour l’additionner et décider par les urnes uniquement, de qui sera le directeur présidentiel du 2e tour pour le remporter, alors nous gagnerons et ne serions pas empressés de redéfinir un mouvement sous de nouveaux noms, voire en les assemblant, au risque de perdre des électeurs qui ne s’y retrouveront plus !

En tous cas, entrer dans une gestion collective par l’unification de toutes les banques privées en une seule caisse de gestion commune, permettrait dans un premier temps, d’effectuer l’économie des frais de gestion intérieure et de concurrence entre plusieurs banques privées dans un même pays, d’être mieux armés pour aller voir les banques étrangères, d’augmenter notre puissance économique en regroupant certains produits financiers qui sont sensiblement les mêmes dans chaque banque privée (assurances, immobilier, actions boursières), voire de pouvoir distribuer les aides mondiales internationales humanitaires, directement dans les Provinces, Gouvernements, les Mèdes ou dans une des Wilayas, au lieu de les stationner sur des banques privées qui ordonnent les investissements locaux ultérieurs. Ce système de gestion permettrait de concrètement financer du développement et de ne pas faire dormir l’argent dans la capitalisation des banques privées nationales ou étrangères qui nourrissent les millionnaires ; pas exclu que dans les Départements et les Régions, s’en suive immédiatement un apaisement social, économique, culturel et religieux, aussi infimes que peuvent être les « petits budgets », puisqu’une activité productive, consolide la société, autrement que par des religions armées.

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Des bannières, une coalition… une « politique économique »…

Dans la « stratification des banques privées » – surtout lorsqu’il s’agit de faire aboutir des aides internationales ou des budgets de développement vers d’autres pays -, se pose rapidement la question de savoir si au bout de la générosité occidentale  et européenne, en matière d’aide humanitaire, on atterrit dans une Caisse Municipale de gestion collective régionale ou dans une banque privée nationale, voire une multinationale étrangère ?… Selon la destination des plates-formes d’investissement et de gestion, dépendront d’une certaine façon, manières et méthodes utilisées pour la circulation ou l’entretien du capital. Si une « aide financière » reste monopoliste et clouée dans une banque privée nationale ou étrangère, comme ce fut le cas en Grèce, il y a peu de chance qu’un développement régional, dans les Mèdes grecs ou les Wilayas d’Algérie, puisse démarrer concrètement sur le terrain, si l’argent reste bloqué par des comptes de l’État, stationnés sur des multinationales étrangères ; quant il ne se négocie pas – ce développement « hypothétique » – entre agents administratifs, fonctionnaires bureaucratiques élevés ou une poignée de politiques de la sur-capitalisation !… Lorsque cette poignée de politiques fait dépendre volontairement l’existence de leur flanc politique avec les mêmes banques privées du capital patronal, c’est évident que les choses n’avancent pas ou sont bloquées par l’état et l’ambiance du climat politique intellectuel qui forge le niveau du débat ; même que l’exploitation patronale du capitalisme du système financier peut perdurer ainsi indéfiniment. Comme il n’existe aujourd’hui que des « banques privées », c’est difficile de trouver une « alternative » politique, mis à part du côté de l’écologie sérieuse qui fonctionne en réseau de « banques solidaires » avec raison qui deviendront incontournables ; si un jour, l’unification de toutes les banques privées se réalise vers une même gestion collective de tous les Corps de Métiers, structurés en Unités productives gérées par les Caisses Municipales, telles que les définissaient les programmes de politique économique du Conseil National de la Résistance, dès ses premières réunions du bureau de la Résistance avant qu’elle ne devienne simple économie politique, intégralement vouée au capital patronal de banques privées, 25 ans plus tard par Giscard qui s’en fabrique deux nouvelles (BNP et Crédit Mutuel) pour marquer son intronisation de Président de la République qui, pensait-il, aller lui permettre de désormais gouverner, seul, avec la crise économique !

Les banques privées nationales ou étrangères encaissent les aides internationales et humanitaires mais organisent elles-mêmes, individuellement, leurs placements, avant de les envoyer dans les Municipalités pour le développement proprement dit sur le terrain. À ce moment-là, ce n’est pas étonnant que le capital de l’aide, qu’elle soit alimentaire, sociale ou pour l’éducation, soit déjà diminué puisqu’il y a capitalisation et re-capitalisation avant ; encore moins importante risque-t-elle d’être cette aide, lorsque des étiquettes politiques défendent la réputation de leur image politique, en s’en servant comme support idéologique !

Faudra-t-il qu’un jour, une force politique se constitue en « coalition de différentes bannières politiques » qui additionneront leur étendue électorale, au 1er tour d’une Présidentielle pour le franchir avec leur % respectif, additionné par la méthode de la coalition qui mettra un bureau rond à l’Élysée, dès lors qu’il connaîtra son « directeur de la Présidence », le soir du 1er tour, entouré immédiatement de ses Conseillers directs – qui auront fort à faire dans les Ministères ensuite, constitués selon la même règle de coalition -, au nombre d’autant de bannières qui auront choisi le 1er tour pour désigner la directrice ou le directeur, moins celle qui obtient le % le plus élevé pour se charger de cette direction d’une présidence, autour d’un bureau rond ; quand ces bannières gouverneront ensemble, selon des règles mathématiques précises concernant l’assemblage des étendues électorales réelles pour définir par les urnes les Conseillers du Directeur présidentiel ?

De tout ce dont dispose notre versant politique, si tant est qu’il daigne se structurer en « cinquantième démocratique », suffisamment puissant et soudé par une coalition, pour définir de nouvelles orientations aux programmes économiques de politique générale et progresser vers l’unification de toutes les banques privées par Caisses Municipales de gestion collective ; sans doute aurions-nous alors une belle grappe de bannières sur la même ligne de départ pour le 1er tour, sachant que passer le 1er tour, permettra directement d’annoncer le directeur de la Présidence et ses Conseillers qui composeront le « bureau rond de la Présidence Élyséenne ». Fini alors le chapelet des alliances, nous cumulerons nos forces de chaque potentiel électoral respectif de plusieurs bannières, définit par son étendue en % pour additionner leur résultat de 1er tour, faire gamberger plus largement les médias entre l’efficacité et le sérieux de notre coalition, en leur imposant l’attente de son nom qui ne sera connu qu’à l’annonce des résultats, les seuls capables de désigner ce candidat pour le second tour qui emmènera l’intégralité de ses Conseillers définis par l’ensemble de la constitution de cette coalition. On devrait alors pas être loin du choix des urnes entre EELV, Régions et Peuples solidaires, Parti Animaliste, Générations, NPA… Place Publique ?… PCF ?… Lutte Ouvrière ?… LFI ?… « Sortir de l’Europe des États » ?… le Parti Socialiste 1969 est mort à Solférino, les 3/4 votent En Marche au 1er tour de la Présidentielle 2017, mais le PS reste Socialistes de l’Assemblée Nationale (Socialistes AN) !

On pourrait alors pas être loin d’une dizaine pour le nombre des bannières, l’une d’entre-elles pour le directoire présidentiel, les autres, entourant par les urnes, le directeur de la présidence, en tant que « conseillers » au bureau rond de l’Élysée pour remporter le 2e tour !   

Réduire le nombre de bannières n’est pas forcément une bonne solution pour ne plus n’en avoir que 3 ou 5 qui permettent aux plus petites de se regrouper sous celle avec laquelle elles ont le moins de divergences idéologiques, sachant que la coalition suppose la transformation des programmes de politique économique, introduisant la réforme en profondeur du système bancaire que Macron n’a pas su faire, en unifiant toutes les banques privées en une seule caisse de gestion collective du vaisseau de l’économie : « la même banque pour tout le monde » !… Non ! ?… ce n’est certainement pas le but de réduire l’étendue du potentiel politique, en réduisant le nombre de bannières qui permettra de gagner une majorité, car, moins les bannières seront nombreuses, moins aussi la démocratie aura de chance de s’y exprimer et d’y ramener des voix pour augmenter ce potentiel ; moins nombreuses encore, seront les chances d’accéder à un remboursement des frais de campagne, eux aussi, additionnés par celles qui franchiront le seuil fixé par le Code électoral et divisés par le nombre total des bannières pour que celles qui ne franchiront pas les 5% ou 3%, bénéficient aussi de ces remboursements de frais de campagne.

Gestion collective de tous les Corps de Métiers…

Il y a peut-être ceux qui parlent des Yuans, des Roubles, des Pesos ou des Bolívars, de l’Éco africain – des $, des € et de la Livre turque – et ceux qui disent qu’ils en parlent parce qu’ils sont fait pour ça, ne savent plus faire que ça. C’est d’ailleurs pour cela que d’autres ont tellement à se parler d’histoires d’oiseaux, de poissons, de prairies et de forêts ; qu’ils n’auront jamais suffisamment de temps à consacrer aux vies des monnaies mondiales, durement secouées par la pandémie virale en cours, heureusement résorbée dorénavant en épidémie de virus COVID19. La crise sanitaire n’a pourtant pas empêchée des parties entières de l’économie, d’être sévèrement bloquées pendant deux mois, là où l’activité, même limitée, aurait été possible. Une nouvelle possibilité économique s’ouvre alors à l’humanité. Là où ceux qui ont tellement à se raconter de la vie des oiseaux, remettent aussi à évoquer la gestion collective de tous les Corps de Métiers en Caisse Municipale qui faisait suite pendant un bon 1/4 de siècle – structurellement et en partie -, aux programmes de la politique économique du Conseil National de la Résistance pour développer une politique sociale dans un premier temps, avant que le système capitaliste réponde « absent » et estime qu’il est en droit de tout décider. Cette organisation du travail collective, sans patrons ni banques privées, réunissait des unités productives qui n’appartenaient pas au capital patronal des banques privées, avant que le CNPF puis le MEDEF, se mit à tout « gouverner et diriger ». Cet état de surpuissance que pouvait mettre en avant, ensuite, l’ensemble du patronat avec sa grappe de patrons politiques, doit remonter à une « décision secrète », d’empêcher nos unités productives d’exploitation en gestion collective sans patrons, de se développer et de ne même pas en informer les jeunes arrivants qui voulaient démarrer dans la vie en artisanat, commerce, agriculture, manufacture, lors de leur inscription au registre des projets de la Chambre consacrée à cette classification des différents secteurs d’activités : comme s’il fallait, au début des années 1970, enterrer ces structures d’un parc d’activité en gestion collective, faire comme si elles n’existaient déjà plus et ne même plus en informer du choix, les concernés, d’être gérés soit par la gestion collective des Caisses Municipales de tous les Corps de Métiers jusqu’à leur caisse de retraite, ou bien préférer les contraintes astreignantes du capital patronal des banques privées qui viennent de toutes façons, de leur côté, à même hauteur des caisses municipales pour leurs cotisations patronales des retraites de leurs salariés.

Lorsqu’on se souvient de ce mode de gestion collective, on ne peut pas dire qu’il n’était pas rentable, là où le capital patronal enviait les actions boursières collectives municipales qui faisaient le développement des équipements collectifs, part établie par l’équilibre d’un système économique qui nous permettait d’être envié par le monde entier avec une « Sécurité Sociale » qui mettait les cotisations patronales des unités privées à même hauteur de celles apportées en avant par la gestion collective, dès son institutionnalisation. On aurait tort de croire le contraire et persister à s’imaginer que cette « gestion collective » n’était pas rentable. Et si elle ne l’était pas, c’est bien à travers les mauvaises conceptions patronales que garderont les banques privées dans leur participation au partage des richesses et… à la gestion totalitaire d’une économie estimée toute à lui, qu’espérait tirer profit ce capital patronal des banques privées uniquement, le jour où il n’y aurait plus qu’elles, en allant jusqu’à vouloir gérer les retraites des salariés, à partir du moment où elles pourraient se saisir du potentiel économique collectif que les antennes productives municipales traduisaient, non seulement par des salaires plus élevés que dans les secteurs du privé, dominés par le capital patronal ; mais aussi par la matérialisation de l’effort collectif par des capitalisation internationales, à partir d’actions boursières collectives municipales. Se sont-ils vendus entre eux ?… entre moins perdants aux plus offrants ?… cette domination inexpliquée, implique-t-elle des disparitions inexpliquées ou des vies transformées qui ne correspondraient plus à ce 1/4 de siècle d’équilibre entre la gestion collective des unités productives sans patrons ni banque privée qui faisaient force face au capital patronal des banques privées, de 1947 jusqu’en 1972, 1973, 1974 ?

On ne taira jamais assez la polémique, prise depuis 1/2 siècle, après ce 1/4 de siècle équilibré entre la « gestion collective » et le « capital patronal privé » qui, depuis 50 ans maintenant, nous livre un totalitarisme de gestion uniquement possible par « banques privées du capital patronal ».  

Après il est facile au système capitaliste de se glisser entre le manteau des musées soviétiques et bolcheviques (Douma des assassinats) ou/et les casernes d’extrême-droite qui intronisent Giscard mais pourquoi plusieurs banques privées, dans un petit pays comme la France alors qu’il y a autant d’arguments défavorables à la multiplication des banques privées, autant de raison contraire qui satisfaisait certainement le plus grand nombre qui était en Caisse Municipale de gestion collective de 1947 à 1968, 1969, 1972…

Aujourd’hui dans le monde, on se retrouve avec des États qui ont plusieurs banques privées, des États qui n’ont qu’une banque nationale pour pas mal de banques étrangères, à qui il manque des Caisses municipales dans les Gouvernorats, les Provinces, les Régions, les Dèmes en Grèce, les Wilayas d’Algérie ou les Départements, ce qui explique pourquoi l’argent de l’aide occidentale ou européenne ne parvient jamais dans les Régions ou les Districts puisqu’il atterrit sur les comptes de banques privées étrangères installées sur leur territoire ou ceux d’une « banque nationale » ; un État, sans banque privée ou sans banque étrangère est déjà plus difficile à trouver. Vouloir résoudre la crise économique de la crise sanitaire du COVID19 avec et par les mêmes outils économiques qui ont développés l’austérité, le chômage et la précarité, relève d’une obstination sans nom qui sort difficilement de la fable du mauvais banquier confronté à un bon gestionnaire, encore soucieux de faire prévaloir les notions de gestion collective de tous les corps de métiers en une seule Caisse Municipale, des apprentis-ouvriers, aux responsables-délégués, jusqu’à leur caisse de retraite, chez qui, il n’y avait pas de « patrons » !… Alors qu’attendez-vous grands princes et bons rois pour unifier toutes les banques privées en une seule caisse de gestion collective – la même banque pour tout le monde, c’est essentiel – qui transformera en profondeur le système bancaire et enclenchera la réforme économique qu’Emmanuel Macron n’a pas pu transformer en « révolution », ailleurs que dans son imagination de stagiaire chez Rothschild qui lui faisait encore croire qu’en prenant les caisses de retraite, il allait pouvoir fabriquer un millionnaire en 3 ans, un milliardaire en cinq ans et au bout de 7 ans, tous les retraités auraient été au minimum vieillesse, hors capitalisations !… À la manière dont Macron pille le pays pour arroser ses actionnaires, on va finir par croire qu’il coûtait trop cher à Rothschild qui l’a viré… La rentabilité ne vient pas de la masse de capitaux disponibles ou par la multiplication du nombre de banques privées mais du développement effectif et réel qui ne dépend pas de l’économie volatile de l’évasion et de l’évaporation fiscales à travers les paradis fiscaux. De toutes façons, nous ne pouvons encore continuer longtemps d’appauvrir la planète éternellement avec autant de millionnaires et de milliardaires puisque les richesses naturelles de matières premières et des minerais, auront tôt fait d’anéantir les espèces vivantes, avant que nous n’en disposions plus de la même manière qu’à l’époque de la grande industrie du capitalisme financier ou pour nourrir les matières rares nécessaires aux nouvelles technologies, gourmandes en métaux précieux. Autre crainte majeure, surgissant aussi de la crise sanitaire de la pandémie du virus COVID19, différente des entreprises privées menacées de mettre la clé sous la porte pour manque d’activité, dont le recouvrement, prévu par l’État ne suffira pas ; reste la possibilité de restructurer le système bancaire en supprimant une ou deux banques privées du parc dont nous disposons, histoire de regonfler les parts boursières des banques qui resteront. Cela ferait beaucoup de licenciés dans le système bancaire et ne remettrait qu’à plus tard – on parle déjà de retour de pandémie en hiver et pour pas mal d’années – l’échéance et la nécessité d’unifier une bonne fois pour toutes, toutes ces banques privées en une seule caisse de gestion collective pour que l’argent, la monnaie et les règles économiques deviennent un véritable « service public » capable de résorber une crise sanitaire de pandémie, autrement que par un « État d’urgence sanitaire ». Ceci répondrait également, assez fermement, à la question que se posent de nombreux ouvriers, salariés, employés : sommes-nous réellement là pour sauver le capital patronal des banques privées ?… N’y a-t-il pas de pratiques gestionnaires plus communes et collectives, liées à l’histoire sociale de la Sécurité Sociale qu’on nous dit être enviée du monde entier. Il faut quand même préciser qu’elle ne put s’établir qu’à partir de l’équilibre économique posé par les unités productives de gestion collective sans patrons des caisses municipales par rapport au capital patronal des banques privées, appelé à venir à même hauteur de cotisations patronales qu’elles pour les retraites, d’une part, et dans les investissements pour les équipements collectifs d’autre part… Ça permettait, grosso modo, lorsqu’on observait une école, d’être certain que le capitalisme patronal des banques privées n’avait rarement plus d’un mur à son actif, deux au maximum, l’autre moitié étant l’impact de l’investissement collectif de la gestion collective mise en avant par les unités productives d’exploitations sans patrons ; lorsque l’armée ou la religion s’approprient la cour de l’école, on change de régime !

Il faut faire attention lorsqu’on aborde la Sécurité Sociale aujourd’hui, dans son élaboration, créée au départ par l’équilibre économique qu’elle réussissait à trouver entre la gestion collective des unités productives sans patrons en Caisse Municipale et le poids du capital patronal des banques privées qui n’avait pourtant, en partie, pas bonne réputation du côté de sa collaboration active avec l’occupant nazi, après la guerre, sinon, d’ici quelques années, ils seraient capables de nous faire croire que c’est le capital patronal des banques privées du système capitaliste colonialiste qui a offert la Sécu aux Françaises et aux Français – alors que c’est aux salariés qu’elle est destinée -, en cadeau à la classe ouvrière pour se faire pardonner sa collaboration active qui organisait des déportations, torturait et assassinait pour le reich nazi (!)

Finalement on s’aperçoit vite avec le COVID19 que ce système économique, où la totalité ne fonctionne qu’avec le capital patronal des banques privées, est rapidement limitée. À vouloir tout gérer, lorsque l’économie tourne au ralenti, on se retrouve quasiment dans une « économie de guerre » qui ne devrait être, ni le moment de poursuivre la guerre économique que se livre l’Amérique, la Chine, l’Asie, l’Europe, l’Afrique ; ni l’occasion de vouloir rebondir avec des nationalisations ou faire valoir l’État Providence. La meilleure des réactions, la plus censée des solutions, la mesure légitime à prendre par tous les syndicats de salariés, ne serait-elle pas de demander l’unification de toutes les banques privées en une seule caisse de gestion collective pour que nous puissions sortir des contraintes astreignantes liées aux exigences du capital patronal des banques et des entreprises privées, dont il n’est pas exclu que certaines d’entre-elles devront bientôt fermer boutique ou passer au 100% bio ?

Cette gestion collective faisait pourtant balancier et contre-poids au capital patronal des banques privées, capable toujours, à chaque instant, de tout dévaster par déforestation, de bétonner à vue d’oeil, lorsque ce ne sont pas des missiles qui s’occupent d’égaliser le terrain. Quand un état-major, de quelques corps de métiers qu’il soit, décide tout seul, ça peut devenir catastrophique…

Le capital patronal des banques privées n’est pas la gestion collective des Corps de Métiers en Caisses Municipales !

La civilisation serait-elle à nouveau à un tournant – tout comme elle l’était déjà au début des années 1970 par les questions intellectuelles soulevées avec René Dumont sur le capitalisme industriel, sujet, déjà, à de nombreuses catastrophes écologiques déclenchées par son développement -, interroge la crise sanitaire du COVID19, rapidement, tel un effet d’accumulation, propagée et répercutée par une crise sociale et une crise économique irréversible ?

Comment un système économique, financier et bancaire, qui prétend être le meilleur qui soit, a-t-il autant tremblé et fait l’indécis, quant à la décision de maintenir les salariés à domicile, en les couvrant d’un chômage partiel ou en télétravail, urgemment ?… Comment une telle Organisation Mondiale du Commerce fut-elle autant indécise pour remettre à chaque pays, frappé par la pandémie, le libre choix de ses décisions, jusqu’à ses interprétations et l’envoie de salariés, au front, sans protections ?

Toute problématique économique ne devrait pouvoir être abordée qu’avec l’unique angle du totalitarisme de la gestion d’un pays qui ne serait confiée qu’au capital patronal des banques privées, ni se concevoir sans tenir compte de ce quart de siècle qui gérait, en partie, l’économie par une Caisse Municipale de gestion collective, en unités productives, sans patrons, de tous les Corps de Métiers, de l’apprenti-ouvrier, aux délégués-responsables ; jusqu’à sa part de participation en actions boursières – mais collectives – municipales. Pour maintenir ce système égalitaire qui tenait son équilibre face au mode individuel du capital patronal des banques privées, il fallait bien que se développe une coalition politique, toute aussi égalitaire, quant à ses bannières et respectueuse des engagements qui remontent aux programmes de la politique économique de gestion collective du Conseil National de la Résistance. Sans Caisse Municipale de gestion collective, construite et organisée par le bureau de la Résistance (« sous la protection du général Leclerc »), peu probable aurait duré l’idée et rendue possible une Résistance en France et dans tous le pays occupés par le nazisme, bien mal reconnus plus tard au « volet économique » de Nuremberg en 1946. Aussi de constater, autour de cette Caisse Municipale du CNR, que la France n’était pas si collaborationniste que la vulgate l’estimât plus tard, une fois retranchée le plus grand nombre qui fluctuait entre collaboration ou résistance « passive » ; le plus gros de la collaboration active concernaient les milices du régime de Vichy au service des nazis et une partie du capital patronal industriel des banques privées. On eut tôt fait de tester les populations et les réactions de la population, en distribuant par exemple « La Vie Ouvrière » ou des tombolas et constater qui plaçait une pièce dans la Résistance ou refusait la revue ou le coupon. Plus précisément et facilement, était ainsi également détectable, au niveau du capital patronal et du gouvernement de Pétain, qui s’enrichissait démesurément avec l’industrie de mort du reich. Tout en échappant au système économique imposé par l’occupant et la collaboration, la Résistance pouvait sécuriser et renforcer ses réseaux. Même si Jean Moulin n’en revint pas et ne pu mettre autour d’un bureau rond à l’ Élysée son Conseil de la direction de la présidence de la République, entouré de Conseillers du directeur de la Présidence, au nombre d’autant de bannières qui composeront la coalition pour les élections présidentielles pour additionner leur pourcentage de premier tour pour le passer ; cela n’empêchât pas la coalition des Comités d’Ouvriers et de Directions politiques et syndicales, d’en poursuivre le prolongement, après le « volet économique » de Nuremberg en mars 1946, en structurant les Corps de Métiers en unités productives sans patrons, gérées par des caisses municipales, de l’apprenti-ouvrier aux délégués et responsables départementaux, nationaux et internationaux pour créer un contre-poids au banal système de gestion du capital patronal des banques privées qui n’en menait pas large entre 1947 et 1968, 1969, 1972, 1973, 1974 où, après cette date, les unités productives de gestion collective en Caisse Municipale sans patrons ni banques privées, disparurent, une fois Giscard élu, renvoyant les syndicats ouvriers aux cagibis des vestiaires, déclassant les responsables et délégués des ateliers techniques municipaux et des hôpitaux civils qui avaient déjà 10 ou 15 ans d’expérience, au statut de simple ouvrier pouvant rester à son poste de travail dans l’atelier, mais avec une direction différente, plus proche du patronat pour les éloigner de leur 1/4 de siècle d’expérience de gestion collective en Caisse Municipale, sans patrons ni banques privées, jusqu’à leurs Caisses de Retraites !

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On a fêté le 75Anniversary VictoryDay75 de la Libération 2GM.

1/4 de siècle de gestionCollective en Caisse Municipale (de 1947 à avant mai 1968) de tous les CorpsDeMétiers (apprentis-ouvriers-délégués-responsables régionaux, nationaux et internationaux)

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1/2 siècle de gestion unique par le capital patronal des banquesPrivées depuis Giscard : 25 ans + 50 ans, ça fait bien 75 ans, mais ce ne sont pas complètement les mêmes 75 années vécues entre un capital patronal, obligé de venir se hisser à même hauteur dans les investissements pour les équipements collectifs, avancés et posés par la gestionCollective de la Caisse Municipale ; et celui du libreéchange qui décide et détermine avec les banques privées et les lobbies, de quasiment tout (!)

Dans une année, au mois de mars 2021, ces 75ans du « volet économique » de Nuremberg, permettront-ils d’ouvrir de nouvelles perspectives aux structures d’Unités productives, sans patrons, pour les extraire des contraintes et astreintes liées au fonctionnement du systèmeFinancier du capitalismePrédateur des entreprises privées ?

Caisses Municipales de gestion collective et banques privées du capital patronal.

Il n’y a plus uniquement le monde politique, le monde économique est aussi au pied du mur. La crise sanitaire, sociale et culturelle, suite à la pandémie mondiale du coronavirus, laisse le pouvoir face à la nécessité d’engager une réforme économique profonde qui puisse transformer le système bancaire en un véritable « service public » par l’unification de toutes les banques privées en une seule caisse de gestion collective. Parce que, faut-il le dire, mais depuis Giscard, ne s’ouvre à l’horizon que les banques privées pour démarrer dans la vie ou se lancer en « affaires », aux petits entrepreneurs, dans le commerce, l’agriculture, l’artisanat et les manufactures qui, jusque là, pouvaient choisir entre une gestion collective des Corps de Métiers en Caisse Municipale, sans patrons avec le titre de « responsable municipal » ou celui d’une banque privée du capital patronal, dans la parfaite liberté du choix de l’engagement. Banques privées qui n’en auraient pourtant pas menées large au volet économique de Nuremberg, où sa partie du capital patronal de collaboration active ne fut même pas présentée, ni ses miliciens du régime de la collaboration, ne permettant, par cette absence, ni à la France de tenir sa place au rang des Nations, ni à un autre pays quelconque européen, aussi occupé par les nazis, de signaler au monde sa Résistance et ses souffrances ; tout comme ne purent être présentés les projets de « gestion collective » face aux yeux des patrons et des banques privées de principaux responsables, en grande partie, des deux guerres mondiales que la grand capital industriel venait de livrer.

Alors prenons toutes ces banques privées d’aujourd’hui : BNP/Sogenal/Société Générale, Crédit Mutuel, Crédit Agricole, Caisse d’Épargne, Banque Populaire, pour les principales. Considérons-les dans le même vaisseau de l’économie… une sorte de soucoupe… Déjà elles ne représentent pas le même volume en forme de pyramide cylindrique, si on les matérialise ainsi… La plus volumineuse, par exemple, se retrouve-t-elle en plein centre, entourée et protégée par des banques privées subalternes qui serviraient de sous-traitants ?… Admettons qu’elles soient sur une même ligne ou cercle, à l’intérieur de cette soucoupe du même vaisseau de l’économie et des finances, toujours dans un système où l’économie est soutenue par les banques privées du capital patronal uniquement, qu’est-ce que coûtent alors tous les frais entre ces banques privées, sans compter ceux engagés avec les banques étrangères, sans doute, toutes autant privées, comme le sont d’ailleurs les passerelles d’investissements et de capitalisations, ensuite, qui relient les banques privées étrangères aux nôtres ?… Un coût où circule un pognon de dingue ou bien la possibilité de comprendre que pour résoudre une crise économique réelle – que d’aucun n’oserait comparer à une situation de guerre, sans enclencher les mesures d’une économie de guerre, proprement dite, adéquates -, il ne restait qu’à unifier toutes les banques privées en une seule caisse de gestion collective !… Du moins est-ce là, le véritable enseignement que nous puissions tirer du Conseil National de la Résistance qui, dès sa constitution, en ses premières réunions, institue immédiatement une Caisse Municipale de gestion collective de tous les Corps de Métiers par des Unités d’exploitations productives, structurées avec des responsables et des délégués municipaux, nationaux et internationaux. Outil indispensable et très encadré qui permettait à la Résistance de détecter et d’identifier, précisément, qui collaborait « en partie » activement avec l’occupant, du grand patronat industriel, aux quelques artisans et commerçants. C’est aussi là qu’on s’aperçoit finalement qu’ils étaient très peu nombreux dans la collaboration active véritable et réelle, à s’enrichir effectivement de gros capitaux avec le reich nazi. Outil de précision qui testait déjà les preuves de sa capacité à offrir au pays, après la guerre, une sécurité sociale et des retraites aux ouvriers, salariés, employés et fonctionnaires, sans concessions, en forçant le capital patronal des banques privées à venir se hisser à même hauteur que les Caisses Municipales de gestion collective, pour les investissements dans les équipements collectifs ultérieurs : écoles, piscines, bibliothèques, théâtres, musées – tous, portaient la spécificité « municipale » -, jusqu’aux hôpitaux civils, casernes de pompiers et ateliers techniques des communautés urbaines… avant que le capital patronal de banque privée, ne vienne s’emparer de tout…

Poursuivons l’introspection d’une économie monopolisée par le capital patronal des banques privées, composantes du même vaisseau de l’économie, en considérant toujours que ces banques privées se différencient des autres par leur volume d’affaire, leur parc de produits qu’elles mettent à disposition de leur clientèle et l’étendue qu’elles représentent sur les marchés de l’économie mondiale et plaçons-les dans le même vaisseau rond de l’économie sous la forme de pyramides cylindriques d’un volume différent correspondant au chiffre d’affaire annuel et à l’étendue de leur parc d’activité qui fait graviter pas mal d’atomes autour du noyau central… Lorsque l’une d’entre-elles ouvre un produit, soit elle l’assume intégralement, soit elle cherche des banques privées de moindre importance pour lui repasser une petite partie du portefeuille, histoire d’avoir une base d’absorption des coûts par sous-traitance, aussi histoire d’assurer les résultats désirés, tout en donnant l’image d’une démocratie économique où il faudra d’abord produire des dividendes avant que d’offrir des emplois… ce qui aura tôt fait, au sens aiguisé de la gestion collective, d’augmenter la dette puisque tout un système bancaire, au moindre frémissement de crise boursière, augmente cette dette pour assurer sa survie et ne pense pas forcément à geler les dividendes pour un laps de temps indéterminé !

En dehors du fait que les banques privées se différencient dans un même pays par le fait qu’elles ne brassent pas le même volume d’étendue d’affaires, on peut considérer que toutes les banques privées sont riches mais que parmi elles, certaines sont plus riches que les autres. Paradoxe de l’égalité que prétend avancer le système bancaire privé qui utilise pourtant les mêmes produits et vends surtout les mêmes services, bien qu’il les traite différemment d’une banque à l’autre avec des taux différents, des avantages nuancés et des privilèges augmentés. Toutes ces stratifications disparaîtraient pourtant, si le système bancaire allait vers l’unification de toutes ces banques privées en une seule caisse de gestion collective par les Corps de Métiers pour que la finance, les budgets et l’économie se mettent à l’horizontale pour devenir un outil de gestion à leur service, la part entière d’un service public : la même banque pour tout le monde !

Si on a pu faire croire sur 1/2 siècle, qu’à partir d’un pays qui multiplie son nombre d’étiquettes de marques de banques privées – plus celui-ci serait riche -, c’était peut-être valable, tant que ce pays était claquemuré derrière ses frontières avec ou sans barbelés ou miradors ; mais certainement pas pour une économie mondialisée, telle qu’on la connait depuis l’ouverture des frontières pour les uns, parfois la fermeture frontalière pour d’autres nations. Plus un pays a de banques privées, plus il serait riche ?… Ça devait être valable à l’ouverture de leur premier guichet en province – encore faudrait-il aller y voir exactement sur le territoire, dans quel département -, parce qu’aujourd’hui, depuis le Crédit Lyonnais qu’on n’a pas oublié, on redoute par-dessus tout, que suite à la crise sanitaire et économique du Coronavirus, on se retrouve au bout de 6 mois ou un an, à minima, avec une compression qui viserait la suppression d’une ou deux de ces banques privées, histoire de re-booster le reste du parc bancaire et redonner un peu de vigueur aux portefeuilles boursiers des banques privées restantes. Combien de salariés, d’employés et d’ouvriers appartenant à de nombreux corps de métiers, une de ces banques privées fait-elle travailler à elle toute seule, à travers toutes ses agences implantées sur l’ensemble du territoire ?… pas mal de licenciés en perspective !

Alors que se passe-t-il entre 1/4 de siècle d’une gestion collective sans patrons ni banque privée, de Caisse Municipale de tous les Corps de Métiers, réunis autour de la même table d’un projet commun de gestion collective par le financement direct des bénéfices individuels vers les équipements collectifs, dans cette manière d’envisager la gestion en répondant de la meilleure façon aux orientations des programmes de politique économique, établis par le Conseil National de la Résistance qui allaient forcer le capital patronal des banques privées à venir se hisser au moins à la même hauteur que celle avancée par la Caisse Municipale pour la construction des écoles, des bibliothèques, des piscines, des stades ; ainsi que la part de cotisations nécessaire pour les retraites des salariés. Capital patronal des banques privées, à même hauteur que nos Unités d’exploitations productives sans patrons ni banques privées, gérées en caisses municipales ; le patronat à même égalité que la gestion collective dans la participation commune au développement de la Sécurité Sociale, ça ne s’était jamais vu avant !… Cette forme d’équilibre économique durera bien 25 ans entre la Caisse Municipale de gestion collective et les banques privées du capital patronal. Puis arrive mai 1968 dont on ne comprendra jamais pourquoi en sort-il autant de nouvelles bannières politiques qui entrent en politique avec le capital patronal des banques privées, voire la même banque privée que celle d’extrême-droite des Le Pen de 1972, tournant clairement le dos à la gestion collective de tous les Corps de Métiers, en unités productives sans patrons, structurées avec des délégués et des responsables municipaux, nationaux et internationaux ?… Peut-être l’attirance pour le « rêve américain » à la française ou une « révolution » qui sonne l’abandon de l’orientation de gestion collective voulue par la caisse municipale du CNR qui n’oubliait pas qu’une partie du capital patronal des banques privées, aussi infime soit-elle, était quand même responsable en grande partie de deux guerres mondiales dont nous ne fêtions pas le 75e anniversaire de la dernière (1939-1945) en cette année 2020, mais dont il faudra attendre l’année prochaine de mars 2021 pour rappeler au monde, ensemble, le 75e anniversaire du « volet économique de Nuremberg » dont aujourd’hui, l’intégralité du capital patronal des banques privées semble avoir tout oublié de la volonté de se structurer sans patrons ni banque privées ; mais en gestion collective par caisses municipales. Allez demander au « Vietnam Libre » de 1946 si il ne s’y est pas intéressé à cette « gestion collective » entre le CNR, le général Leclerc et Hô Chi Minh ; allez demander aussi si l’Algérie Libre n’aurait pas été tout aussi concernée par cette gestion collective en caisses municipales, si Leclerc n’avait pas disparu précipitamment avant, dans un accident d’avion par tempête ?… Si Giscard aurait pu aussi facilement développer son Liban pan-arabique, sa France-Afrique via l’État Islamique dans les mêmes religions armées ?… Voyons ensuite, si depuis ce 1/2 siècle sur les cinquante dernières années, aux vues des guerres d’aujourd’hui, allez voir si la gestion collective qui part de nouveaux programmes de politique économique de la Résistance, unifiera toutes les banques privées en une seule caisse commune de gestion, ne serait pas préférable au secret des affaires des banques privées du capital patronal ; et, d’oser déclarer que de crises économiques en crises sanitaires, culturelles et politiques, il devient de plus en plus urgent d’unifier toutes ces banques privées du capital patronal en une seule caisse de gestion collective, capable d’améliorer les relations entre des pays qui ne fonctionnent qu’à partir de la guerre économique qu’ils se livrent au nom du système capitaliste financier actuel des banques privées, mais qui sont bien incapables de basculer vers une économie de guerre de gestion collective, dans l’objectif de renforcer leur riposte, autrement qu’en paquets de milliards, face à un ennemi invisible que serait encore un virus pandémique. Non, la meilleure réponse n’ayant jamais été les nationalisations ou l’État Providence, encore moins la toute récente « révolution du ruissellement » ; il faudra bien envisager un jour, pour se faire élire, proposer une profonde réforme du système bancaire qui ouvrira sur des programmes de politique économique différents de ceux que nous avons connus jusqu’à présent, parce qu’on n’a pas su unifier les banques privées du capital patronal en une seule caisse de gestion collective, sans patrons ni banques privées !