« Ouvriers – Vendangeurs – Patrons – Propriétaires – exploitants – gestionnaires – municipaux »
Pour reprendre une question d’actualité qui nous hante toutes et tous, à voir se préfigurer l’éternelle CriseÉconomique dont nous ne savons nous prémunir lorsque les actionnaires et investisseurs ponctionneront leurs bénéfices et leurs dividendes sur leur offre financière avec EmmanuelMacron qui n’en aura alors plus fini d’arrêter de bidouiller tous les indices économiques comme jamais il l’aura fait jusque là… Mais que faire alors ?… Depuis quand commence l’endettement irréversible ?… 45 ans signalent les GiletsJaunes qui en savent quelque chose, de leurs parents ou de leur enfance avant, pendant et après Giscard qui préparait bien sa montée au pouvoir dès 1972 avec son second le FN de Le Pen et le 1er né de tous qui allaient « faire la peau » à Pompidou, le PartiSocialiste de 1969 d’Armand Jung… Mais ce que ne nous ont jamais dit les différents gouvernements, Mairies, Députés ou majorités présidentielles qui se sont succédés après Giscard, autant pour le PS 1969, le RPR 1976 de Marcel Rudloff ou l’UDF de Fabienne Keller, c’est qu’on entendit plus jamais parler des unités productives de gestion collective municipales dans chaque département et dans chaque corps de métiers… Vignerons, céréaliers, houblonniers, textile, tisserands, scieries, tanneurs, orfèvres, ferronniers, maréchal-ferrant, etc… ; tous participaient collectivement au financement des hôpitaux civils, des chemins de fer, des écoles – piscines – installations sportives, garages, casernes de pompiers et toutes infrastructures collectives en cours de projet ; parce qu’ils le pouvaient, étant donné que ces unités productives se différenciaient du capitalisme de l’hyper-gestion giscardienne, qu’elles étaient contrôlées par les municipalités qui étaient le seul patron avec un comité d’ouvrier et de direction comme observateur et contrôleur qui renvoyaient automatiquement les bénéfices en retour vers les infrastructures communales. Donc point besoin de capitalisme !… d’autant plus que ces infrastructures d’unités productives collectives à gestion municipale disparues, faisaient à peu près le même chiffre d’affaire que des patrons capitalistes hyper bancaires, de même corps de métier, à même superficie d’exploitation. Entre le gestionnaire des « Trois domaines » d’Andlau avant 1972 (et une triple disparition) qui fait baisser l’impôt sur la surface exploitée à son voisin qui est « patron bancaire » (pas municipal) parce qu’il exploite plus de surface agricole mais que son cru est moins coté, à celle qui fait croire mauvaise récolte pour payer moins ses ouvriers, il y a toute la différence entre la gestion humaine d’une économie saine et collective et la rapine d’une patronne dont la frugalité, l’avarice, la cupidité et le dont d’abus d’exploitation n’avaient plus de limite. Bien entendu, l’année là, il n’y avait qu’elle qui avait de mauvaises récoltes, les autres vignerons n’avaient pas le même constat après les vendanges. C’est bien là que la gestion municipale dépasse – ou tout au moins égale de loin le capitalisme financier et prédateur – celle du patronage bancaire qui exploitera toujours les ouvriers au maximum pour gonfler le capital, bien en-dessous au niveau des performances communes et humaines du système collectif communal, de celui des structures productives à gestion collective qui participent directement par la municipalité à l’organisation territoriale du département, sans les préfectures !… Du département à l’État, dans le contexte des Comités et des Directions d’unités productives à gestion collective municipale, on offre la spéculation boursière disponible pour la gestion spéculative bancaire financière à hauteur de pas plus de la 1/2 ; tandis que les structures patronales individuelles placent 90% pour finalement pas gagner beaucoup plus ou moins que la municipalité gestionnaire collective paye ses employéEs. Inversement, de l’État vers les municipalités et les patrons-patronat-bancaire-individuel, aux gestions collectives d’unités productives, on demande ce qui est disponible pour la spéculation, on ne force pas la main en réquisitionnant plus de la 1/2 des avoirs de réserve pour des grands projets comme les autoroutes, le nucléaire ou le train à grande vitesse…
Ensuite sur l’ensemble du territoire, ces unités productives se font remplacer immédiatement par du patronage politique qui permet aux formations politiques d’y mettre un dossard à étiquette et auto-financer ses campagnes électorales, en lieu et place des écoles, des piscines, des théâtres, des casinos. Giscard est élu mais les municipalités ne sont déjà plus gérées de la même manière et en 1980, les poches sont vides !… et aujourd’hui, les hôpitaux, les écoles, les gendarmeries vont mal… Qui avait raison ?… Les « unités productives collectives à gestion municipale » ou le capitalisme bancaire patronal à tête unique vendue à l’hyper-gestion financière et boursière généralement orientée, plus vers l’évasionfiscale des paradisfiscaux que vers l’émancipation des infrastructures collectives ?
Bon ça c’était pour la petite popote commerciale villageoise et pour les grandes villes lorsqu’il s’agissait de petites unités productives collectives municipales d’exploitation, de production et de gestion, en concurrence avec les petits patrons individuels, forcément au même niveau économique par rapport aux salaires ; les deux configurations de gestion ne s’affrontant plus sur leur propre organisation du travail et de redistribution des bénéfices mais s’obligeant par l’État dans le financement du grand capital de structures plus volumineuses et internationales. Reste alors la question des grandes entreprises aux gros chiffres d’affaire, auxquelles participent par taxes les petites et moyennes entreprises d’où elles pompent leurs fonds de capitaux et d’investissements pour leurs grands trusts financiers, dont il faudrait savoir si elles donnent en retour aux municipalités, une partie de leurs stocks de milliardaires et de millionnaires en ristourne, autrement que sous la forme d’un impôt sur les locaux ou les terres, mais en tant que fond de fonctionnement des collectivités territoriales et des structures communales collectives ?… La réciproque des gros sur les petits ne serait-elle plus de mise pour que participation collective aux servicespublics, implique, autant les petites structures individuelles ou collectives qui subventionnent le grand capital, ne soient pas rendue, réciproquement, par le grand capital qui reverse de moins en moins aux municipalités en retour pour les collectivités… La part du « capital collectif pour les structures communes » ne s’évapore-t-elle pas et n’est-elle pas détenue aux mains uniques du grand capital boursier qui jette des miettes de leurs bénéfices au plus petit des participants budgétaires ; là où le petit épargnant n’a même plus 1% d’intérêts annuels ?… Car, voyez-vous, entre ce qu’ils laissent aux piscines, aux écoles ou aux hôpitaux et ce qu’ils évaporent fiscalement avec des « grands crus » qui étaient avant 1972 municipaux, on passe du cru collectif nominal au « grand cru bancaire » !… De même que des céréaliers et houblonniers qui finançaient la SNCF, on arrive à sauter vers le nucléaire si on ajoute l’effondrement du textile et de la filière bois pour graisser les fonds de capitaux nécessaires qui transforment la gestion municipale collective en capitalisation individuelle où se perd la notion de gestion collective municipale d’unités productives devenues amnésiques, par la réquisition des avoirs des fonds de gestion municipaux pour la « haute finance » (Bercy aujourd’hui), annonçant la perte de l’autonomie budgétaire. Des petits villages aux grandes et moyennes villes, un surplus budgétaire afflue par la suppression des structures de gestion collectives municipales sur l’ensemble du territoire, dans tous les départements, remplacées par du « patronage politique » qui plante son petit drapeau dessus à la place des comités d’ouvriers et des directions concernées ; ne laissant à la gestion des gains, la gestion des piscines, des écoles et des casernes aux Municipalités ; le nucléaire, le TGV et la recherche aux gros boursiers. Autrement dit, une nouvelle manière de devenir pauvre puisque le maximum de bénéfices reste dans la finance et les communes ne récupèrent que les miettes.
Aux Municipales2020, reprenons et recréons des unités productives collectives, tant au niveau de la « gestion des politiques » que de celui d’outils productifs créateurs d’emplois dans la technique d’ateliers, de manufactures, d’exploitations et de négociants fonctionnant en gestion municipale par la suite si on les remporte pour aller ensuite à Bercy, discuter avec Macron et l’aider à tourner la page plus vite que lui et enclencher une révolution économique dont la TransitionÉconomique aura absolument besoin pour démarrer toutes les autres (alimentaire, énergétique, agricole, industrielle), sans quoi cette TransitionÉcologique qu’on nous promet, n’arrivera sans doute jamais !
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Le coup devait être rondement mené pour insister par la suite autant sur une « vente légale », sans chercher à vérifier quoi que ce soit ; et bien des complicités graviter autour pour marquer avec lourdeur, à chaque occasion de visites administratives ou privées, la perte d’Andlau dans le coeur de mes parents, le manque de confiance là où il n’aurait jamais dû y en avoir, oubliant avec méthode que Mario et Jean, accompagnés de deux autres vignerons au retour de Nuremberg en 1946 ou venus plus tard, ont toujours fait les vendanges pendant une bonne vingtaine d’années et qu’ils connaissaient bien le milieu vinicole de pendant la guerre essentiellement mais certainement un peu mieux celui de l’après-guerre qui visait à restituer des municipalités politiques de la collaboration active et du pétainisme dans un climat exécrable de poursuite de la « révolution nationale ». De là à penser que trois personnes finiraient au fond d’un sous-bois d’Andlau au début des années 1970, non seulement pour voler leur territoire mais aussi avec la ferme volonté d’organiser une falsification mémorielle sur leur dépouille ; loin d’eux, toujours à l’esprit, de se douter que cet assassinat les séparerait un jour et que leurs écrits, joints des papiers militaires signés de la protection du général Leclerc, saisis et coffrés comme si une guerre des polices et des armées était déclarée dans la foulée, à partir des trois domaines d’Andlau où 45 ans plus tard émergent trois cadavres dont personne n’aurait souvenir ?
Les ossements de trois personnes différentes ont été retrouvés à Andlau après des pluies diluviennes, il y a deux ou trois ans (quatre tout au plus)… À partir de combien de cadavres peut-on parler de charnier ?… Il se trouve que mon père Jean Chrétien, originaire d’un père adoptif d’Andlau, viticulteur en activité, arrivé à Andlau en 1938, a perdu les trois ouvriers viticulteurs, qu’il avait recrutés avec les soins de son père adoptif, en 1973 ou 1972, le jour où il devait se rendre chez le notaire d’Andlau qui devait léguer aux trois ouvriers/patrons/vendangeurs, la propriété de son enfance, puisqu’en 1973, Jean Chrétien était marié, avait trois enfants et ne pouvait plus s’occuper de la vigne avec eux… La commune d’Andlau lui a fait croire, en le menaçant directement de mort, lui et sa famille, que ses trois ouvriers viticoles avaient vendu « derrière son dos » cette propriété pour 10 000 francs et partir en vacances… Mais il n’en est rien puisque leur trois cadavres sont remontés à la surface, sur lesquels il faudrait mettre un nom… Lorsque Jean Chrétien a tenté et essayé de lancer une enquête à partir de la police de Strasbourg, le commissariat n’a même pas daigné prendre et enregistrer sa déposition concernant cette étrange disparition, certainement motivée et muée en triple assassinat par l’équipe de Schwarze Wölfe qui venait chaque fois les menacer de mort aux fêtes des vendanges (1970-1971-1972) et emmerdait une bonne partie du village toute l’année durant. Le plus jeune avait une vingtaine d’années, cheveux mi-longs, lunettes, sourire sadique et très arrogant mais ce jeune homme, très violent verbalement, ne s’attendait sûrement pas que 45 ans après, les cadavres de ceux qu’il a sans doute assassiné en 1973 ou en 1972, referaient un jour surface (!)… Ce ne sont sûrement pas 3 vignerons, toujours joyeux, rigolard mais jamais revanchards, à qui peuvent appartenir ces ossements mais les cadavres remontent toujours à la surface, même quarante cinq ans après… Belle cuvée, beau millésime !… Il y a peut-être un Maire et un notaire parmi les trois mais ce qui est sûr, c’est que l’ouvrier – patron – vigneron « Mario » qui est resté après la guerre et la libération est certainement dedans, dans ce petit ossuaire qui ne peut qu’appartenir à l’extrême-droite et au jeune policier blondinet aux lunettes appartenant aux « loups noirs », on est en 72/73… En tous cas, après la « dernière » fête des vendanges de l’amicale des Vignerons d’Andlau, personne n’osait pouvoir imaginer un tel meurtre, où au passage, l’extrême-droite d’Andlau et de Mittelbergheim, ravit aux communistes le Siège du haut commandement de l’état-major de l’Armée française qui était acquis à ces « communistes » par signature certifiée du Général Leclerc et l’accord des contributions du Tribunal de Nuremberg ; non pas pour broder et fignoler de la propagande autour de ce titre mais pour que la Municipalité d’Andlau puisse garantir la paix civile en acceptant autour de la table des Vignerons de l’amicale, le maximum, voire l’intégralité souhaitée sur l’ensemble du territoire, des formations politiques qui se présenteront désormais aux élections de la République… Il se trouve que cette extrême-droite à « loups noir(-e)s », tantôt y venait ou envoyait des espions qui rendaient compte dans le village voisin des ordres du jour des réunions, tantôt se contentait de venir haranguer sa fierté en uniformes noirs fluorescents, devant le maire de l’amicale des vignerons bien habillés, les étrangers communistes de la 4ème Internationale du général Leclerc, aux fêtes des vendanges annuelles… Non seulement la paix civile était garantie et les 3/4 des villageois voulaient désormais « garder » cette nouvelle majorité municipale, présentant ses efforts du collectif municipal à l’ensemble des citoyens et aux loups noirs, venus écouter en civil, l’après-midi, le choix de maintenir un équilibre entre le patronat et les ouvriers/patrons/vignerons, seuls gestionnaires, tout en garantissant et précisant que les banques et les églises devaient rester en-dehors des influences de la trésorerie du vignoble des trois domaines, au lieu de chercher à les contrôler avec l’extrême-droite et la droite, tout au bout de la droite, du bout de la table de l’Amicale des réunions… Populiste ou populaire, peu importe !… Toujours est-il qu’un des vignerons de l’Assemblée avait définitivement décidé l’année passée, suite à une prise de conscience longue de plusieurs années, de mettre son tonneau chez-nous, là où il y en avait le moins pour ne plus aller chez le nazi qui lui demandait à chaque récolte une cinquantaine de bouteilles parce qu’il estimait en droit de le taxer pour « utilisation de la cuve communale »… Le « communalisme municipal » était en marche ; le « communisme libertaire » en cavale !… Un des trois vignerons qui restaient sur le domaine, depuis que le père adoptif, commun aux trois, était décédé, s’apprêtait à partir pendant un an faire un tour dans le monde, faire les prochaines vendanges ailleurs parce que chez-lui, à Andlau sur le « domaine commun », il trainait au lit jusqu’à 10h30 et ne foutait plus rien dans les vignes des trois ouvriers viticulteurs patrons dont il faisait pourtant partie… La mauvaise herbe poussait, pendant que Mario et son collègue désherbaient à la main les vignes pour ne pas jeter de cochonneries chimiques dessus comme ils le faisaient déjà dans toutes les petites communes où ils ont déniché par la suite des loups noirs identiques… Mais il est parti, promettant un retour différent après les prochaines vendanges, grand et fier, comme quand il partait en vélo au village à côté, presque chaque soir, répandre sa Pervitine que lui offraient les loups noirs de l’extrême-droite alsacienne, ce qui l’empêchait terriblement d’aider ses camarades dans le vignoble… Il a même demandé que les vendangeurs n’avaient qu’à désherber pendant les vendanges pour rester au lit et se faire des piqures, après tout, il était l’égal patron mais l’ouvrier avait disparu… Il est peut-être effectivement revenu puisque mon père (propriétaire avec Mario et bientôt « moi ») s’est fait menacer de mort par l’employé municipal censé entretenir et nettoyer le cimetière de l’église ou la chapelle saint-André, certainement pas avec une carabine en main, promettant de le tuer avec sa femme et ses enfants si il revenait un jour à Andlau… Il était tellement fou, d’extrême-droite et des loups noirs qu’il a même précisé que même si un jour il revenait avec un chien, il tuerait aussi son chien (!)… Les autres ont fait croire à mon père, toujours propriétaire du domaine avec les trois patrons de manière officielle à ce moment là, avant d’être notariée, que tous les 3 ouvriers-patrons-viticulteurs avaient vendu le site à la municipalité et aux églises pour partir en vacances, prendre de la pervitine avec des filles faciles qui aimaient ces produits ou se saouler la gueule, ne se doutant certainement pas qu’un jour, 45 ans après, le cadavre de trois personnes différentes referaient surface… Ce jour là, entre la dernière fête des vendanges, la toussaint et noël – c’était un jeudi -, mon père avait rendez-vous avec le notaire qui a peut-être aussi été enterré avec Mario, puisqu’il avait disparu ou ne répondait pas aux coups de sonnettes répétés à la grosse porte cochère de son cabinet d’officine au plein centre d’Andlau… « En vacances aussi », c’est ce que tout le village s’est mis à penser par la suite… Un notaire sur rendez-vous vaut bien un propriétaire ruiné psychiquement devant un tel mensonge ? !… Mon père avait perdu l’ami qui devait m’enseigner la vigne plus tard sur ce domaine du père adoptif commun… Il m’avait déjà demandé à six ans, de me dépêcher de grandir pour venir travailler avec lui, reconnaître les pieds de vigne sauvages en bordure des forêts pour que la milice municipale ne vienne pas les faucher, les baliser et les laisser un an ou deux, avant de les transplanter ensuite dans l’alignement classique des vignes… Distinguer le tir bouchon qui descend vers le sol, du lisier qui envahit les pieds de vigne et qui montent vers les grappes… Des boutures ou les plus petits pieds sauvages qui naissaient dans les allées, il essayait sur le rebord de la fenêtre de la cuisine, dans la petite maisonnée au-dessus de l’église, lorsqu’il ne pouvait plus hisser de piquets pour prolonger la rangée… Il fallait commencer à déboiser pour créer de nouvelles parcelles et planter après avoir travaillé la terre, retirer les souches. Les vignes sauvages commençaient à ré-apparaître, les exploitations s’agrandir, « Laurent » travailler avec Mario… Ma mère Georgette était toute contente d’offrir des pots de confiture bien propres pour les boutures de Mario !… Parfois ça prenait racine, c’était le « petit miracle » de la vigne !… Mario pensait que ma mère avait fini par enfin le respecter mais il était loin de se douter que ses frangines, ou leurs maris – ça dépendait de qui prenait la parole là où de toutes façons, il n’y avait plus rien à dire quand on les voyait encore -, tous dans les banques ou à l’Urssaf, revenaient toujours à la charge, questionnant sans cesse sur d’éventuelles « nouvelles » d’Andlau, se moquant de mon père Jean à propos de ses origines qui l’auraient trompées en politique. Mais il avait pourtant essayé de demander aux gendarmes et aux policiers, ainsi qu’aux inspecteurs de Strasbourg, d’envoyer au moins un chien de la cynophile faire le tour de SA propriété des trois domaines d’Andlau, soupçonnant un meurtre, l’assassinat organisé… Ils refusaient chaque fois de prendre la déposition de mon père, prétextant après mille explications, qu’on ne pouvait pas risquer ce service sur une affaire présentée comme une « vente légale », dont on ne pouvait plus rien vérifier que l’inexactitude d’une considération de l’arbitraire policier qui n’allait qu’aider à développer 45 ans de mensonges, étant donné que le chien de la Brigade canine des chasseurs alpins Français aurait trouvé les trois corps des cadavres en dix minutes (?)… Qu’ils finissent par dire à mon père qu’il ferait mieux d’arrêter de lire des romans ou d’en lire moins et de mieux s’occuper de ses enfants est une évidence de complicité affirmée avec les loups noirs mais qu’ils se rappellent qu’avant de devenir des gradés, ils ont tous commencé comme ouvriers, signifie peut-être déjà leur appartenance au cercle étroit de l’extrême-droite d’une police complice d’assassinats qui refuse d’enquêter ou d’au moins s’assurer qu’il n’y a pas de risque qu’on tombe sur une situation aussi sordide, 45 ans après étant donné qu’ils protégeaient déjà comme ça le marché de la pervitine de l’État en dirigeant essentiellement l’héroïne de l’armée bénie par la cocaïne du vatican, des banques pour blanchir, le temple de l’abbatiale d’en face et l’église pour fournir d’inutiles milices de surveillance… Que la « patronne » de sa terre l’invite pour mes 18 ans à venir déguster la dernière cuvée de leur papauté dans sa cave, est déjà frauder une invitation qui venait de mon père, désireux d’aller boire un coup à Andlau pour l’occasion ; mais qu’elle rougisse jusqu’à par-terre lorsqu’il a refusé, en lui disant qu’il n’est pas bon son vin, qu’il sent le mort et le souffre est déjà un aveu de complicité d’assassinat… à 18 ans, je n’en avais toujours que 7 ou 8… et le fourrage de gueule se poursuivait sur notre dos… Papa était juste allé vérifier quelque chose dont il se doutait dès la première seconde, lorsque la petite maison était vide, le jour du rendez-vous chez le notaire du maire de l’époque et de la « majorité municipale composite » de cette période qui convenait à l’ensemble du village d’Andlau… Comment peut se dérouler l’enquête aujourd’hui sur ces trois ossements appartenant à trois personnes différentes ?… Quel mensonge vont-ils poursuivre pour protéger un vol de propriété organisée, maintenant que l’extrême-droite de ces loups noirs a envahi tous les uniformes où le képi est plein de schnouffe d’une french rachetée par Giscard avec les soins d’un « esprit militaire » mal placé ?… Quelle fantaisie militaire développeront-ils maintenant qu’ils ont aussi volé le carton de carnets militaires que Mario écrivait sur la vie du village, celle de l’amicale et le développement du vignoble qui respectait sans doute mieux les ouvriers, les patrons, les vendangeurs – tous viticulteurs – contre les ordres de la bande d’assassins qui n’a pas que volé les écrits de Mario, mais aussi sa vie et celle de toute une famille de vignerons. Le chef de cette « milice Schwartze Wölfe » insultant, menaçant de mort et promettant l’assassinat du bureau politique du village, alors âgé de 22, 23 ans à l’époque avec son uniforme noir d’une police dite « spéciale » avait osé demander à ma mère si elle comptait lui faire beaucoup d’enfants à cette « grande famille de vigneron », si son fils ainé, mon « grand frère est aussi là », au début de la soirée, lorsqu’il nous attendait pour nous cracher dessus et nous insulter, avant que nous n’entrions dans le bistrot de l’Amicale. Ce « soldat – policier – gendarme – militaire » – il prétendait tout faire et tout être – disait que ses parents étaient déjà la famille unique du vignoble, que son territoire n’avait pas besoin d’une deuxième famille. Mais ce qu’il ne racontait pas, c’est que ses parents à lui, pendant la guerre de la résistance, avait déjà essayé de s’approprier tout le village d’Andlau au niveau des parcelles viticoles avec l’armée allemande du reich de la pervitine, ce pour quoi il se réjouissait de voir le « grand-père », père adoptif de Jean et de Mario, puis des deux autres propriétaires venus l’aider après la guerre, convoqué par la Gestapo chez le notaire avec le Maire de la guerre pour vérifier les titres de propriété des trois domaines et quand ils lui ont expliqué que cette famille de collabos voulait utiliser l’armée allemande pour voler toutes les vignes d’Andlau, parce que le village en était menacé ainsi, il comprenait puisqu’il est parti rosser cette famille de collabos et offert quelques caisses de ce si bon vin à ses soldats allemands. Si on insiste trop, ma soeur et moi sur les trois familles de la même propriété, assassineront-ils encore ?… Anti-dateront-ils la datation de la médico-légale des légistes de la Gendarmerie ?… Trouveront-ils des datations différentes entre les trois corps ?… Prendront-ils la précaution et le soin de tout faire vérifier par un autre institut médico-légal pour évaluer la véracité des données au lieu de chercher à se contenter de toujours laisser trois cadavres sous la fontaine à mon père d’Andlau.
Néanmoins – c’est important et très grave – pour la suite de nos histoires et des esclandres que soulèvent forcément la découverte de trois ossements humains sur un même territoire divisé en trois parcelle différentes (6000, 11000 et 10000 hectares), inégales au niveau superficie mais se valant par les différents cépages que leur rentabilité commerciale rapportera toujours… Donc à égalité de valeur monétaire et sociale pour que les trois vignerons qui devait succéder au père adoptif, ne s’imaginent pas pouvoir devenir plus riche que ses deux collègues, ce qu’exigeait encore devant notaire, de son vivant, le père adoptif de Jean Chrétien et de « Mario » pendant la guerre. À la mort de celui que les trois recrues des trois domaines appelaient le grand père, le vieux, le père adoptif des trois, le domaine restait au nom des premiers fils adoptif (Jean Chrétien et Mario.), suivit des deux autres venus s’installer avec eux après la guerre… En rajouter un quatrième aurait appauvri les trois autres et Jean (mon père) ne voulait pas leur alourdir la tâche, alors il a décidé qu’il le lèguerait à Mario et à ses collègues comme il fallait qu’ils restent trois sur ces trois domaines ; sauf si l’un d’eux, partait vendanger ailleurs, laissant aux prochaines récoltes des vendanges, ses collègues avec un « ouvrier patron » en moins, ce qui risquait de pénaliser sa propre récolte, à moins que des fantômes d’un village voisin ne fassent le travail à la place des deux qui restaient, d’autant plus, qu’inversement au loup noir qui se pavanait, l’un des trois vignerons portait l’uniforme de l’armée italienne de Moussolini pour faire « double face » ou écho et prétendait même être capable de démolir Franco en Espagne avec son uniforme multi-fonctionnel à l’étanchéité douteuse, alors que le bureau venait d’apprendre qu’il était malade assez sérieusement depuis deux ans et que ce n’était certainement pas le moment de déclencher une guerre civile, un coup d’État ou des attentats. Avec le temps, le régime de Franco n’en avait plus pour très longtemps et il valait mieux rester au pays faire les vendanges avec ses collègues… Ce qu’il restait du bureau politique de l’unité du Général Leclerc, recrutait déjà les combattants ; remplacer ce bureau local par De Gaulle comme seule et unique référence, systématiquement, c’était déjà avoir vendu le fauteuil de l’État-major qui appartenait aux communistes républicains pour le transférer à l’extrême-droite qui ne devait surtout plus jamais en avoir ou en avait déjà un qui présentera sa propre liste militaire aux prochaines élections de 1974 contre son opposant et pourtant allié militaire, le centriste Giscard : un bras ou une jambe mais certainement pas la tête, était l’exigence élémentaire et essentielle de tout l’équilibre des municipalités en France puisqu’il reposait sur la sincérité des Républicains espagnols qui avaient rejoins le camp de Leclerc en France, tout comme l’avait fait ce Maghreb et l’Afrique noire du Sahel Unifié avant Giscard, ceux du Maroc, de l’Algérie, de Tunisie, de Libye, d’Egypte, de Palestine, d’Israël, du Liban, de Syrie, d’Irak et du Kurdistan (Turquie) qui scandaient « Franco assassin » dans une grande manifestation à Strasbourg parce qu’ils étaient « républicains » et pas nationalistes ou à État Islamique et des extrêmes d’aujourd’hui. D’ailleurs Leclerc aurait toujours aimé, souhaité et préféré que le Général rende l’Élysée au CNR et retourne dans sa caserne au lieu de se laisser manipuler aussi aisément par les barons et les extrêmes-droites, ce qui ultérieurement ferait sans doute « national-socialisme » ou « socialistes du pouvoir »… Dans le vignoble c’était un drôle d’artisanat poujadiste, collaborationniste et fasciste durant toute la guerre, des bordelais aux crus alsaciens vers les reliques et drapeaux nazis, déclarés comme « souvenirs », un peut partout dans les préfectures, gendarmeries ou commissariats de police où ils purent être enregistrés, découverts ultérieurement sur toute la collerette vinicole où furent saisis, au début des années 1970, les loups noirs nazis d’Alsace entre Obernai, Molsheim, Barr, Ottrott, Rosheim, Mittelbergheim, Epfig, Mutzig – fallait bien qu’ils prennent la bière aussi quelque part, à l’idée de ne rien partager – jusqu’à Thannenkirch, Dambach, Villé, Albé, Breitenau… Tous les uniformes ont été envahis par cette couleur unique présentée par le policier du village voisin comme le digne héritage militaire de sa « famille pervitine »… Du noir foncé fluorescent phosphorescent ?… Si c’est pour leur gala de mythomanes nazis et se présenter comme pompier la nuit tombée et policier le jour, le père de Jean Cavaillès avait beau lui expliquer qu’en France, la couleur de l’uniforme de la police est bleue et pas noire, il répondait « chez-nous en France d’Alsace, on a une nouvelle police, j’ai un tailleur spécial qui nous les fait », qu’il n’était pas nazi et ses parents non plus, qu’il s’était fait rosser, passer à tabac pour « haute trahison » par le reich allemand… Que du vent mauvais provocateur qui annonçait que la république régurgiterait maintenant ses droites réunies en une seule par sa même extrême dans ce vignoble, menaçant déjà de mort ses opposants idéologiques des autres camps politiques, pactisant avec une, deux ou trois des étiquettes politiques présentes à l’Amicale des vignerons d’Andlau… Une « police spéciale » sur le modèle milicien de la collaboration pour protéger notre vignoble et notre sécurité, ça avait de quoi irriter tout de même en 1972. Son bien fondé se calcule au nombre d’ossements qui refont surface depuis cette période, leur sincérité au nombre de contaminés du pouvoir, des élus, des soldats, des policiers qui se rapprocherait le plus de celui qu’avait atteint le peuple allemand depuis 1935 par rapport aux quantités de Pervitine vendues légalement en pharmacie et importées directement de la Turquie, très intéressée par le régime des casernes nazies et le projet de développement militariste… Un loup noir échappé et voilà une champignonnière à Députés, Maires, Conseillers régionaux et municipaux, désormais accessibles et disponibles, puisque débarrassés des « communistes républicains de Leclerc » qu’il fallait pourtant protéger et ne surtout pas s’en débarrasser dans l’espoir d’obtenir des voix électorales supplémentaires quand ils n’existeraient plus politiquement, civilement et activement… À preuve du contraire, lorsqu’on lit les résultats électoraux d’Andlau, atteignants seulement 33% de participation, je me dis que même mort, Mario est encore avec nous et s’exprime par 73% d’abstention, de non-participation ou de votes blanc et nuls : trois listes à au moins 1% étaient envisagées et se présenteraient aux Présidentielles de 1974 selon le bureau politique. Suite à toute cette trahison qu’on ne découvre que 45 ans plus tard est un triple assassinat ; un assassin criminel dangereux et « ancien militaire » d’extrême-droite était sûrement parmi eux mais n’a fait que 0,74% au premier tour, contrairement à ceux qui franchirent cette barre des 1%. Même Mario disparu et faussement interprété par les mauvais acteurs qui lui ont succédés ensuite, le maire de l’inauguration de la nouvelle majorité municipale, entouré de l’amicale des vignerons d’Andlau de 1972 n’a certainement pas été muté ailleurs pour se faire élire à Biarritz ou en Savoie chez une cousine, déjà plus ou moins haute dans le projet de cette infamie de police politique d’extrême-droite, socialisée et policée mais au bout de combien de triples, doubles ou simples assassinats ?… Pour dérober, prélever et blanchir combien de millions à partir des municipalités ?
Le problème avec cette micro société d’Andlau semblerait qu’elle n’ait jamais compris qu’un camp politique ne pouvait s’approprier la totalité des institutions à lui seul. Être maire n’implique pas qu’on doive aussitôt aussi être en même temps « chef de la police », manager des banques et bien vu des ligues du Vatican, des Mosquées ou des Synagogues, tout au bout de la droite, dans l’extrême militaro-tarée-religieuse, sans risquer rapidement de se retrouver chez Le Pen et Erdogan, Poutine et Assad. La laïcité ne se résout pas à ça puisqu’elle en supprimerait trop facilement la séparation des pouvoirs. Alors l’équilibre démocratique acquis à Andlau par l’Amicale vigneronne à l’automne 1972 autour de la majorité municipale en cours ne voulait pas dire que ceux qui n’étaient pas de manière officielle aux réunions puissent envier de la remplacer un jour, sans même y siéger, tout en prétendant faire une autre amicale mais à partir du village de naissance du nouveau policier du royaume venu se pavaner exprès pour nous présenter sa version de la démocratie autoritaire léguée par son lointain paternalisme ; ni qu’une des formations présentes occasionnellement ou de façon permanente autour de la table de réunion, ne rêve de se faire élire autrement que par les urnes, au cas où des petites formations seraient prises d’une fièvre révolutionnaire trop risquée pour les villageois, les étrangers sous la protection de la signature du Général Leclerc, les prisons de Franco et l’approbation des Conclusions du Tribunal de Nuremberg, deux clauses essentielles à respecter et à maintenir en vigueur même après la trop rapide disparition du maréchal Philippe Leclerc de Hautecloque. Ce que garantissait la majorité de l’Amicale d’alors a viré court et la suite c’est 1974 : l’inversement du sens des aiguilles d’une montre pour Andlau (Départements 67 et 68) qui ne parviendra plus qu’à rassembler uniquement des droites jusqu’aux pires extrêmes, comme dans tous les villages voisins d’Andlau, peuplés et sans doute déjà régentés par cette « haute autorité policière », codée loups noirs, où personne n’osait résister comme Andlau résistait entre 1970 et 1972, où il n’y avait pas que des droites dans le pinard mais où ce « policier » prétendait qu’il ne fallait que des droites, d’après l’enseignement de ses parents qui gouvernaient déjà tant de village, avant, pendant la guerre et malheureusement pour toujours, après. Quel effort de conservatisme foudroyant mais d’une turpitude intellectuelle figée et stérile, sans équivalent… Un triple assassinat n’attire pas que des financiers, une entreprise de pompes funèbres, quelques pleureuses ou des abandonnés de la vie. C’est toute une construction imaginaire de la réalité de la « vie municipale » qui se trouve coincée et saisie entre un accaparement qui frise le totalitaire par la totalité des pouvoirs pour une seule droite, le religieux de rigueur avec la spécificité que toute contestation de leurs « idées » ou formation d’une opposition, ne peut conduire qu’à de sévères répressions, voire l’ouverture à de possibles assassinats prémédités, l’éventualité d’utiliser une fausse science de psychanalyse pour pousser les gens à avaler l’impossible et ne plus jamais leur donner la parole qu’ils avaient construite pour tous mais pas pour que d’autres s’en emparent et se mettent à parler comme eux mais avec des dossards différentes, appartenant tous aux droites pour éloigner au maximum les gauches. Aucun électeur ne devait se douter qu’à Andlau aux élections de 1974, le vote s’effectuerait sur trois cadavres reposant au fond des urnes, mis à part l’élite qui allait naître à partir d’une organisation policière criminelle organisée définitivement transférée sur les urnes dans leur camp… Peu importait le résultat, l’État policier pouvait renaître et la fable du Franco qui allait reconquérir toute l’Europe poursuivre son chemin parce qu’il n’avait jamais arrêté la guerre ; pas plus qu’en dehors de cette secte militaire et policière civile, il n’oserait y avoir de citoyens qui puissent lire le carton plein de « carnets de Mario » écrits au rythme de un par an, depuis son arrivée à Andlau, disparus des radars avec lui sous la vente frauduleuse et falsifiée des « trois domaines ouvriers »… Et maintenant que trois ossements de trois personnes différentes font surface, cette même organisation criminelle organisée pour soi-disant protéger l’État, risque de réagir comme ils l’ont fait depuis 1973, 1974 et 1975. 1974 et 1975, ce n’est plus que pour Mario, l’ami qui devait devenir mon futur patron et personne d’autre, que mon père va voire la hiérarchie policière – complètement cadenassée également – à propos de la lettre de mon docteur au Conseil juridique de l’Ordre des médecins, censée aussi être protégée par l’autorité de la signature du Général Leclerc, comme devait la rester celles de Mario et de mon père, sans parler de l’autorité politique qui risquait d’être renversée dans les résultats… Merci pour les crises de nerfs qu’orchestre une telle milice, même pas certaine d’émerger du scrutin en vainqueur, régnant par la terreur et l’éloignement du camp politique qu’ils estimaient avoir définitivement battu, ou du moins enterré, espérant qu’on n’en entendrait plus jamais parler à l’avenir… Si quelqu’un dorénavant oserait reconnaître ce « nouveau policier », de tous les uniformes, certainement celui qu’il fallait éviter dès 1969 ; le dit milicien politique, à l’uniforme noir foncé, pourrait toujours essayer de se teindre les cheveux et d’essayer de prétendre que des fous ou des illuminés pourraient le confondre avec Gilbert Gress. Sans justice possible, il pouvait régner en maître. Un peu comme la préfecture du chef-lieu bloquait des plaintes, des transmissions furent toutes bloquées pour ne pas éveiller les soupçons de ce pouvoir inversé qu’une police spéciale imposait sans urnes, en dehors des urnes, au nez et à la barbe de notre Constitution, version complétée et augmentée de l’édition 1969 (1ère réédition) ainsi que de l’approbation des Conclusions du Tribunal de Nuremberg de 1946. Quelque chose de légal qui conduisait à l’égalité des villageois / vignerons en économie, en politique et sur le social disparaissait de chez-nous pour aller se reproduire et poursuivre le développement dans les pattes d’autres « rois », la propagande se modifier en rognant sur un côté qui ne devait pourtant pas « disparaître ».
Seulement aujourd’hui, 45 ans après la sinistre macabre découverte, il semblerait que ces énigmatiques « loups noir(-e)s » officient toujours mais ce n’est plus un tailleur qui leur confectionne d’horribles costumes mais un teinturier, fort utile, pour s’emparer de tous les uniformes, statuts directionnels, postes à responsabilité, gouvernance qui échappaient à leur contrôle ou auxquels, jusque là, ils ne comprenaient rien… Là où cette opposition vitupérante et odieuse prenait les gardiens du village pour des communistes, avant la découverte d’un triple assassinat ; ils ne se doutaient sans doute pas qu’ils étaient déjà « communalisés » et non pas « communistes de propagande ». C’est à penser que la propagande, ces assassins, estimaient qu’ils étaient les seuls en droit de la faire, que la propagande c’était pour eux. Ce n’est qu’eux qui la feraient, pas l’amicale !
Mais à partir du moment où on me répond que « c’est peut-être ou sans doute des os de chiens » ou que « tout le monde n’a pas forcément en mémoire des faits divers de la presse locale, relatifs à des ossements humains qui remontent à la surface », je redoute que sous le képi, il ne traine pas quelques « cagoules noires à pistolets » qui commettent les mêmes exactions, dans l’espoir de ravir des majorités électorales pour pratiquer l’hyper-capitalisé, là où « communalisé » peut empêcher ce terrorisme acté, proche des gangs de la French et du grand banditisme de l’extrême-droite, directement liée au pouvoir, depuis qu’ils pouvaient s’inspirer des « carnets des trois vignerons de Mario » et se les partager pour n’en reproduire qu’une pâle et sinistre copie dans la réalité… À mon avis, si ils s’étaient contentés de faire des photo-copies – même si en 1972 c’était un peu compliqué – et laisser ces trois personnes en vie, au lieu de les présenter ensuite comme des « voyageurs » alors qu’ils venaient de se faire buter, bien des majorités communalisées, déjà existantes auraient été maintenues plus facilement. Outre que ces pratiques d’assassinats laissent l’angoisse qu’elles puissent se multiplier sous les pluies diluviennes, restera quand même à l’esprit, la machinerie enclenchée pour faire disparaître les « communalisés municipaux » pour faire émerger des chefs, des maîtres à la place… Le retour aux seigneuries amorcé, l’esclavagisme salarial aménagé pouvait aisément se développer sur le dos de trois cadavres à Andlau. Après, comment sont traités les ossements et sous quel contrôle, effrayeraient si ils finissaient dans la poubelle d’une morgue pour arranger « tout le monde », histoire de leur donner une fausse image et changer la conception de la majorité à partir d’un triple assassinat et poursuivre leur fable politique sous la forme de différents millésimes qu’ils écrieraient eux-mêmes, à la place de Mario qui du millésime, en faisait un carnet par an avec son équipe qui rendait compte de l’évolution politique et de l’aménagement du travail liés aux vignerons, à chaque réunion d’une Amicale de villageois viticulteurs politisés depuis 1940.
Alors il y a une énorme différence entre les « trois de Nuremberg » qui ont accompagné le Général – Maréchal Leclerc, Mario, mon père et sans doute le père de Jean Cavaillès, effectivement sur le terrain, depuis Andlau – Ottrott jusqu’aux Conclusion de 1946 pour ramener deux autres vignerons avec eux, dans l’espoir de poursuivre le fonctionnement municipal, communalisé autour d’une amicale de trois vignerons qui donnerait à tous, à partir de la municipalité, l’accréditation aux partis reconnus par cette amicale qui composeront les élections, après 1947 jusqu’en 1972 et égaliseront, entre autant – qu’elles ne présenteront de listes -, la parité financière des aides budgétaires allouées par la nation aux régions, à toutes les élections ; de ceux qui joueraient avec, après 1972, d’un triple assassinat, avec la conviction que le monde aurait changé et que les étiquettes politiques nouvelles, créées de toutes pièces après mai 1968 (« Lutte Ouvrière, LCR 1972 », FN 1974 et PS 1969 ; OCL 1976 et AL 1978) en taisent un triple crime dans leur bagages intellectuel et politique, à travers tout le vignoble alsacien, en se référant uniquement à De Gaulle pour mieux oublier l’autre général, Philippe Leclerc, devenu Maréchal Hautecloque 1947 ou Nuremberg 1946… Donc tout ce qui vient après 1947 en tant que nouvelles politiques, ne peut qu’être problématique et dangereux… Quant aux plaisantins qui citeront le Maréchal d’avant la guerre sur cet esprit, le Pétain qui n’a jamais disparu des requins d’Andlau à provocations, pour échapper aux règles de l’état-major, où la présence de cette « amicale 4ème internationale des vignerons d’Andlau-Leclerc », ne devait pas disparaître ni dans les corps de l’armée, ni dans les vies municipales des bureaux politiques qui poursuivraient l’accréditation des 3 vignerons d’Andlau par transmission notariale… Même quand De Gaulle sera mort, ce système est le bon, si on tient pour base le général Leclerc, il met les individus à égalité stricte, sans domination de titres, lorsque les gens se parlent. Mais il y a une différence, toute énorme qui puisse aussi développer parralèlement le mensonge politique, social et militaire, lorsque systématiquement, il ne reste même plus un bras ou une jambe dans le haut état-major militaire et policier ; il ne peut que s’en suivre du Vietnam, de l’Algérie, du Maroc, de l’Irak, de la Syrie – après 45 ans de mensonges – de l’état islamique et des droites extrêmes autant que les gauches ainsi qu’un vol, pur et simple des « carnet des 3 vignerons » pour prendre frauduleusement le pouvoir à la place de trois personnes assassinées à Andlau, à l’automne 1972, après la Toussaint et avant Noël, lâchement, en mafieux policiers… Pire est l’excuse-mensongère qui dira plus tard, « on est désolé mais il n’y a plus de communistes qui s’y présentent aux postes de policiers, gendarmes et militaires » ou qu’ils n’obtiennent pas les « résultats souhaités aux examens », alors que des papiers militaires de répartition de titres dans le corps de l’armée furent volés et saisis par des mafias politiques où il n’y avait plus aucun espoir de trouver la moindre confiance. Tout serait-il dans les coffres des Le Pen et des loups noir(-e)s ?…
Ces trois ambassadeurs de la paix de Nuremberg n’avaient rien d’une politique des partis nés après mai 1968 mais ils étaient sous la protection de la signature du général Leclerc, rassemblant des soldats de la 4ème Internationale et des Républicains espagnols qui combattaient sous la bannière française pour renverser l’ordre fasciste nazi ; non pas pour ensuite propager le terrorisme, mais pour s’en prémunir… Lorsque leur titre militaire disparu avec l’accident d’avion où le général Leclerc perdit la vie avec leur protection militaire, pouvait se déclencher une élimination organisée des gradés encore en fonction dont se chargerait bien l’extrême-droite dès lors que pouvait être remplacée la haute fonction occupée par Leclerc par un général plus conservateur. Au risque de rompre l’équilibre politique dans les états-majors et aboutir à ce candidat aux Présidentielles de 1974, directement issu des rangs de l’armée, créant une rupture avec les règles de bienséance en ce qui concerne les conditions élémentaires et essentielles préalables aux candidatures pour les élections, prescrivant l’interdiction de se présenter à tous mandats électoraux, les personnes ayant occupé un poste important dans les Gendarmeries, les Polices ou les Armées ; ce qu’était bel et bien Le Pen Jean-Marie !… Et quoi de plus logique dans l’armée française que d’avoir des gradés communistes en nos rangs, même Leclerc disparu, lorsqu’il s’agira d’affronter Moscou et Pékin pour protéger le Vietnam ?… La non-reconnaissance de leur place dans l’état-major français de l’armée par la suite, ne pouvait que semer la zizanie entre les camps politiques nouveaux qui émergeaient dans la vie civile en les éloignant des bureaux politiques de certaines municipalités où ils se maintenaient dans des alliances, des unions entre les gauches et les droites. À partir d’une telle rupture et cassure, ils ne pouvaient forcément que favoriser nettement les droites de manière quantitative sur les gauches, quasiment avant même que les résultats n’étaient publiés… Un camp politique avançait, l’autre reculait ; tout dépendait d’à quelle date on faisait remonter cette gauche de 1947 qui descendait des ambassadeurs de Nuremberg en 1946, d’avant ou d’après 1972 en ce qui concerne le petit village de patrons-ouvriers vignerons d’Andlau, avant qu’une disparition maquillée en vente légale des trois domaines en 1973 ne finissent par signaler l’existence de trois cadavres sur l’une des propriétés, 45 ans après, révélant en même temps presque 1/2 siècle de mensonges concernant ce vigneron assassiné et non pas déserteur, certainement accusé à tort. Ne restait plus qu’une municipalité en deuil, un État trompé et un instituteur dans le désarroi, persuadé que ses vignerons ne pouvaient être partis mais dont l’autorité policière refusa une bonne dizaine de fois d’engager pour lui des recherches autour de la maisonnée. Les autorités policières, persuadée qu’on ne pouvait envisager l’assassinat prétextant qu’il faut du sang et des cadavres pour cela, marquèrent presque leur complicité d’assassinat en molestant violemment cet instituteur qui était mon père, le menaçant d’enfermement psychiatrique comme son fils ainé et comme sa femme l’avait été, si il continuait d’insister… Sentant intuitivement qu’on commençait sérieusement à lui nier l’évidence, ne sachant à quelle autorité supérieure hiérarchique s’adresser pour trouver un peu de compréhension pour qu’un chien de la brigade canine fasse au moins le tour de la propriété d’Andlau qui devait être léguée aux trois vignerons ouvriers-patrons, le père des vignerons et le flic aux idées noires en vinrent aux mains.
Cette armée, d’étrangers qui avaient la protection de la signature du général Leclerc, était composée d’agriculteurs, d’ouvriers, de municipaux et de notables qui n’étaient ni militaire, ni policiers, ni gendarmes de métier pour pouvoir le montrer et s’en vanter à la moindre occasion dans la vie civile, aux élections, aux fêtes des villages mais ça n’empêchait pas qu’il y en ait, sans qu’il cherchent absolument à le faire savoir… Ces trois vignerons transformés en « aides de camp » de la garde rapprochée du général Leclerc, appartenant aux « étrangers » sous la protection de l’armée française, n’étaient pas que venus à Nuremberg en 1945 pour déposer les armes et faire la paix, leur présence devait nourrir aussi le débat sur la résolution du volet économique à partir du réseau des vignerons en Europe qui étaient dans la possibilité d’ouvrir la vie politique sur des amicales municipales communales pour permettre à la politique de vivre dans les villages par des réunions communes à toutes les formations politiques pour éviter qu’il n’y en ait qui complotent à l’extérieur du cercle communal dans des greniers, des caves ou des sectes d’extrême-droite… Le fascisme devait arrêter de se cacher sous des réunions isolées où finalement on ne les voyait que pour mieux nous attaquer, dans des joutes oratoires, nous et les participants de l’Amicale. À chaque fête annuelle des vendanges où ces loups noirs – non contents de se combler de ridicule en insultant publiquement une partie du village – s’exhibaient, ils voyaient là, aussi croître la certitude de la garantie de ne plus pouvoir espérer quelque retour en politique que ce soit par les urnes en direction de leur propagande. Ils devenaient l’assurance d’être le plus petit pourcentage des élections, bien qu’ils pensaient détenir l’ensemble des domaines et des territoires par les préfectures, les gendarmeries et certains commissariats de province. D’où la nécessaire présence de nos trois vignerons, une année durant à Nuremberg, aux Conclusions du Tribunal qui tombèrent malheureusement, dès 1946, sur l’incompréhensible irrésolution du pan économique lié aux demandes d’une « monnaie commune » qui serait la même sur l’ensemble de la planète, ce qui aurait permis d’éviter les fraudes de devises, les paradis fiscaux trop frauduleux, l’évaporation fiscale, les vols de domaines et les taux de change exorbitants…
La spécificité des rencontres de Nuremberg dans l’immédiate après-guerre, outre les délibérés du Tribunal militaire dont les plaidoiries dureront une année pleine, de l’automne 1945 à octobre 1946, est le regroupement des différents corps de métiers sur place, décidés à sortir du conflit mondial avec des bases solides qui garantiraient à l’avenir une meilleure sécurité économique pour éviter les guerres, à partir d’une réflexion intellectuelle, technique et fonctionnelle qui aurait dû déboucher sur une monnaie unique mondiale. Cette hypothèse de départ n’était pas que motivée par les corps de métiers présents dans les armées victorieuses avec les alliés auxquelles les Brigades Internationales faisaient partie intégrale ; mais concernait également l’organisation municipale de localités, sévèrement perturbées par la collaboration et les extrêmes-droites actives dans de nombreux pays européens, dont les plus significatives se traduiront par la dictature fasciste italienne de Musollini, le régime autoritaire de Franco, la France de Pétain et de Laval de la collaboration active acquise au régime nazi… Ce modèle économique naît d’une réflexion internationale liée à l’organisation du travail, devait bien passer par les corps de métiers présents dans les armées : du maréchal ferrant à la sidérurgie et à la métallurgie, en passant par le carburant et le marché du pétrole ; le monde ne s’attendait pas que les Conclusions débouchent sur l’irrésolution de ce volet économique qui n’a pas su comprendre que le statut d’« ouvrier – patron » était parfaitement vivable et pas seulement par des vignerons mais l’était déjà également aussi avant la guerre par de nombreuses structures artisanales et la plupart des entreprises manufacturières… Ce raté permis alors de développer le grand capital par nationalisations pour passer au-dessus d’une gestion municipale communalisée. Les corps de métiers se transformèrent en corporations ou y retournèrent pour ceux qui étaient avant la guerre déjà dans cet esprit de corporation où on est, soit ouvrier, soit patron ; mais pas les deux, on n’en peut pas être les deux !… Le « grand patronat », horriblement coûteux, pouvait ensuite prendre ou reprendre, sans scrupules, le pas en matière gestionnaire sur les localités et les régions pour s’élever au rang national, au-dessus des municipalités qui détenaient jusque là, une partie insécable de leur capital qui ne devait normalement pas pouvoir leur être retirée.
Durant toute cette année à Nuremberg, de fin 1945 à fin 1946, le monde était loin de se douter que s’érigeait, là, sans doute, le premier village altermondialiste, à partir de rencontres organisées avec différents corps de métier, venus exposer leurs problèmes par rapport à l’organisation économique de l’armement qui avait conduit à la guerre, la folie de conquête des chefs d’État. À la stupeur générale, quelle ne fut pas la surprise des occidentaux de découvrir les ouvriers-patrons soviétiques, attelés à signaler que l’URSS n’avait que fait perdre à de nombreuses municipalités une forme d’autonomie communale, loin de se douter que les mines et les carrières d’exploitation des roches, les entreprises manufacturières et industrielles, l’artisanat, se feraient un jour diriger par des soldats armés, prêts à déporter au nom d’un hypothétique non-respect des règles du soviet suprême, mais sous la sacralisation d’un centralisme étatique totalitaire. Inversement à cette situation de collectivisme outrancier que les soviétiques auraient bien aimer quitter, après la guerre et la paix une fois signée ; les occidentaux redoutèrent au contraire, quant à eux, que le monde se contente tout simplement de reproduire le modèle de l’économie nazie du reich allemand, à quelques variantes près, qui synthétisait à lui tout seul, la rupture des termes de l’échange par la substitution d’une junte militaire à l’économie naturelle, ne se contentant pas seulement de piller les richesses des pays envahis mais allant même jusqu’à décider de la mort d’ethnies entières. Le nationalisme d’extrême-droite militarisée venait d’écrire sa sale page de l’histoire qu’il était urgent de tourner puisque tous les corps de métier en avaient fait les frais, des deux côtés de l’axe, durant une bonne dizaine d’années. Dès 1935, en Allemagne, une fois les « lois raciales » promulguées pour de nombreux citoyens qui ne répondaient pas aux critères strictes d’aryanité, il devenait déjà difficile de trouver du travail et la ghettoïsation pouvait dès lors s’enclencher et prendre le pas sur la libre circulation des personnes ; en Union Soviétique, l’autonomie individuelle laissait depuis encore plus longtemps, aussi la place au dirigisme étatique, tout autant militarisé mais pas sous le même argumentaire de propagande, d’où l’élaboration diabolique d’un pacte germano-soviétique du démon, scellant ainsi l’alliance mondialisée de dictatures qui pensait pouvoir renverser le monde et mieux le maîtriser à l’avenir. Quelle illusion directionnelle !
Toutes les salles de réunion, les brasseries, les gymnases, les places publiques, les centres de presse, accueillirent à Nuremberg dès novembre 1945, non pas seulement les armées mais aussi le maximum de corps de métier qui les composait. Ainsi purent échanger et statuer de nombreuses professions issues de toutes les nations. Aussi bien des cordonniers que des métallurgistes, des tisserands des filatures, des tanneurs, les briqueteries et les tailleurs de pierre, des agriculteurs aux vignerons ; tous venaient déposer leur cahier des charges et leurs réflexions sur l’après-guerre en reconstruction pour ce qui allait constituer l’un des pans le plus important des différents volets du Tribunal de Nuremberg qui ne devait pas seulement faire audience sur l’aspect militaire mais aussi définir les contours d’une société plus humaine et plus juste, liée à une organisation économique plus évoluée qui permettrait d’être moins militarisée… Et cela ne pouvait passer sans aborder dès mars 1946 le « volet économique » qui malheureusement s’est rapidement transformé en « irrésolution du volet économique », préférant laisser le monde, déchiré en deux derrière un Rideau de Fer, au lieu d’envisager, une bonne fois pour toutes, une économie durable qu’aurait permis de solidifier la création d’une monnaie unique. À l’ouest, le grand patronat allait pouvoir s’en donner à coeur joie, se prenant certainement pour le plus grand syndicat de la planète ou le soviet suprême du capitalisme ; tandis que l’Est allait éprouver, derrière son Mur de Berlin, la plus grande difficulté à arracher la moindre once d’autonomie municipale communale, locale et régionale au régime soviétique, également vainqueur. Cette possibilité avait pourtant été évoquée, demandée et revendiquée par le tribunal économique des plaidoiries de Nuremberg. La solidarité ouvrière et les patrons-ouvriers qui réunissaient jusqu’ici les villages autour d’amicales, de cercles, d’associations de professions, ne pouvaient qu’en pâtir et la politique se dégrader jusqu’à voir poindre, au loin, l’effrayante possibilité cauchemardesque d’élaborer une cinquième Internationale encore plus vouée au grand patronat que ne l’était la quatrième Internationale effectivement présente à Nuremberg, derrière le général Leclerc avec les étrangers « engagés militaires », notamment originaires des Brigades Internationales.
Après Nuremberg, l’année 1947 allait marquer pour les deux blocs – le bloc soviétique et le bloc capitaliste – la crainte et la peur d’une perte générale de l’autonomie municipale des gestions communales qu’une gestion économique hyper-centralisé de l’État remplacerait rapidement par le grand patronat qui allait supprimer progressivement les petites expériences individuelles, en rachetant les petits groupes pour en faire des trusts internationaux… Le nationalisme bancaire, spéculatif et financier, développé aux États-Unis, en plein essor pendant l’effort de guerre, pouvait déferler sur l’Europe, l’Afrique, l’Asie et réduire les petites autonomies d’ouvriers-patrons à une simple main d’oeuvre ouvrière qui n’aurait ainsi, par conséquent, plus aucun mot à dire sur le décisionnel de l’organisationnel… Dans ces conditions, une cinquième Internationale ne risquait-elle pas sérieusement de discrètement se ranger du côté du grand patronat, des « présidents-directeurs-général », des notables, des cadres supérieurs, des ONG, sensés maintenir la classe ouvrière à l’organisation de ses volontés et à l’assujettissement de la rentabilité patronale, là où avant, l’ouvrier-patron travaillait à titre égalitaire à côté de ses ouvrier(-e)s ?… Contrairement aux espoirs que devait permettre ce qui aurait dû se traduire par la résolution du volet économique des Conclusions du Tribunal de Nuremberg, à partir des corps de métier et non pas des rivalités nationalistes ; l’irrésolution, renvoyait inversement, directement au développement du corporatisme patronal et non plus seulement à l’esprit – plus performant parce que plus égalitaire – des ouvriers-patrons liés par leur proximité avec les corps de métiers. Après 1972, s’enclenche une vitesse différente où le patronat à visage humain (ouvrier-patron) se transforme en menace de licenciements et en perte de l’autonomie ouvrière comme dans l’entreprise horlogère LIP de Besançon où la justice se rend toute autant ridicule que le patronat en portant une décision judiciaire contraire à l’auto-gestion qui, une année durant, constituait pourtant un modèle de développement économique exemplaire, sans le patronat mais avec une augmentation des salaires, des perspectives d’embauche assurées et l’écoulement sur le marché de tous les produits garanti !
Ce triple assassinat d’Andlau qui a probablement eu lieu une semaine ou deux après la toussaint de 1972, ne laissait pas qu’une falsification mémorielle de l’histoire collective du village – désormais possible – entre 1940 et 1948 jusqu’en 1972, mais offrait également la possibilité de modifier les propriétés et les domaines, en ne les faisant pas dépendre seulement des parcelles de culture, comme ça l’était précédemment. Au contraire, le basculement est judicieux et saugrenu, dorénavant toutes les vignes dépendraient uniquement des cuves de traitement alors qu’ils ne pouvaient jamais en être les « propriétaires » puisqu’ils ne cultivaient pas le raisin… Ils ne faisaient que le stocker en le laissant macérer et fermenter jusqu’à ce qu’il devienne du bon vin… Dans les vignes, ils organisaient déjà des visites touristiques pour vanter un produit qu’ils n’avaient pas fabriqué mais que les vignerons faisaient pousser pour eux ; c’est pour ça qu’on ne les voyait que trop rarement sur le terrain, encore moins souvent au travail avec un sécateur à la main ou une brouette de renfort pour chaque pied de vigne, avec un intelligent mélange de terreau – terre glaise – cailloux rocheux d’un certain calibrage, dans les allées, après les vendanges, préparer le terrain pour l’hiver qui nourrissait aussi les sols… Ils s’imaginaient sans doute devenir l’étiquette des crus et des cépages avec leur cuve à bouillon, à la place de leurs patrons (ouvriers) ?… Rien que de vulgaires sous-traitants, finalement devenus « grands patrons » des Domaines par les Cuves, à la place des « ouvriers – patrons – vignerons » qui cultivaient la vigne et le raisin pour toute la municipalité commune… Au début, immédiatement après la guerre, les cuves redevenaient la propriété communale et n’avaient pas vocation à devenir des « grands patrons » à la place des patrons – ouvriers, tous les jours sur le terrain, eux, dans leurs vignes et à l’Amicale des vignerons du village où s’élaborait « publiquement » la politique, autrement que sur le modèle des convoitises, des insultes ou des menaces de mort dont les traces restent vivaces à nos mémoires, tant elles correspondent, encore aujourd’hui, à ce maudit réseau nazi de loups noir(-e)s d’extrême-droite et d’ultra-droite, contenu jusqu’en 1972, jusqu’à ce sordide assassinat de trois personnes différentes qui refont surface 45 ans après dans un sinistre ossuaire.
Trois ossements humains, correspondant à trois cadavres, découverts à Andlau en Alsace, quarante cinq années plus tard parce que maquillés en retour au pays ou en décision d’aller exercer une fonction administrative ailleurs à cette époque ; ne pouvaient que développer le traumatisme mémoriel, non pas seulement pour le père d’une famille et son ami d’enfance – tant il était impossible par rapport au vécu de ce père de famille, qu’un notaire et un vigneron puissent disparaître au même moment, accompagnés d’une troisième personne, le même jour quasiment – mais aussi pour tout un village dont la répartition entre l’équilibre créé sur les trois parcelles par l’égalité « patron – ouvrier » sur les trois domaines où vivait au moins un des « trois disparus », n’a pu qu’en être modifiée, partagée ou vendue illégalement à l’aide d’une fable imaginaire, étonnante mais irréelle. Qu’un simple instituteur, ayant pourtant fait ses armées, se fasse littéralement refuser le droit d’ouvrir une enquête sur « son ou ses disparu(-s) d’Andlau », à Strasbourg où il exerçait son métier, dès la fin de l’année 1972 parce que le notaire avec qui il avait rendez-vous avec ses vignerons était subitement prétendu « en vacances » ou parti sur une autre commune ; constitue déjà amplement l’aveu d’une complicité avec ce réseau politique infréquentable qui venait les insulter et les menacer de mort, à chaque fête des vendanges, devant le restaurant de l’amicale des vignerons du village qui profitait de l’occasion pour faire le bilan annuel avec les forces politiques partenaires et coopératrices de cette Amicale. Qu’il s’en fasse rosser parce que devenu trop insistant dans les commissariats, les gendarmeries et le bureau des armées de sa ville, quant à la nécessité d’au moins envisager de faire le tour du domaine à Andlau, au-dessus de la chapelle avec un chien spécialisé pour retrouver des cadavres, forcément disparus ; prouve suffisamment qu’il fallait un jour attendre que l’ossuaire remonte à la surface pour interpeller directement tout un vignoble qui aura vécu pendant ce temps avec une conscience et une connaissance plus ou moins développées du niveau de complicité probable ou impossible des uns et des autres avec ces « loups noirs »… Organiser par le mensonge une telle trahison, qui ne pouvait même pas être considérée comme une hypothèse, en est quand même devenue une, loin de la réalité des liens de l’enfance du vécu d’un plaignant qui demande la justice et pour son vigneron, annoncé comme étant « rentré dans son pays » et non pas simplement disparu, dans le genre « on ne sait pas où il est »… Que leur vinasse sente le cadavre et l’extrême-droite aujourd’hui, n’étonnera sans doute personne !… On ne modifie pas l’organisation du travail à partir d’un vol ; on ne bâtit pas un vignoble sur un triple assassinat !
« Ni droite, ni gauche » ou bien « plus que la droite et la gauche » ne signifie pas forcément avoir « un pied derrière et un pied devant » qui puisse ne pas simplement relever de la marche mais en arrive aussi à pouvoir remonter à une situation historique située entre l’après 1948 où l’extrême-droite recommence à menacer, jusqu’au terrorisme de l’OAS des années 1960 ou lorsqu’elle resurgit férocement en « loups noirs », en Alsace au début des années 1970 – précisément à Andlau, à la fin de l’année 1972, une semaine ou deux après la toussaint, simulant une disparition d’un notaire, d’un vigneron – allant jusqu’à réveiller, 45 ans plus tard, la démonstration d’un triple assassinat sur un ossuaire fabriqué pour faire reposer, durant tout ce temps, trois disparus, partis en voyage ou en vacances, transformés en cadavres ; ne m’inspire pas plus de confiance en l’après 1972 au niveau de la politique pratiquée dans les Armes, tant en Gendarmeries, qu’en Armées et en Polices mais me donne surtout l’impression de me réveiller à 52 ans en mort-vivant – 45 ans plus tard puisque j’en avais 7 lorsque mon père s’est fait jeter dehors du commissariat parce qu’il demandait simplement l’ouverture d’une enquête, flairant un assassinat -, oubliés de la société et ignorés, lui comme moi, maintenus aux écarts par le vol de la propriété de son enfance, aux Trois Domaines d’Andlau chez son père adoptif, aujourd’hui mort comme lui depuis longtemps…
Il y a donc l’avant 1972 et l’après 1972 où passe, au travers d’un triple assassinat, la casse d’un bureau politique d’une amicale de vignerons, parfaitement équilibrée, égalitaire et gestionnaire de la municipalité communale, sans doute capable de faire basculer ensuite les propriétaires, patrons, ouvriers, vendangeurs dans le grand patronat vinique qui transforme la richesse d’une municipalité en capital bancaire, essorant les plus petits employés, les définissant comme retournant « au bas de l’échelle », faisant désherber les vendangeurs, transformant les patrons en investisseurs de la SNCF, du nucléaire et des milices d’extrêmes-droites puisqu’ils n’ont plus à être « ouvrier et patron », faisant de l’église l’unique propriétaire des Trois Domaines… Comble de l’ignorance restera sans doute le début du creusement du trou de la « sécurité sociale » qui, du point de vue des décisions municipales d’avant 1972 qui furent remises en question par ce triple assassinat désormais mis à jour, est la possibilité de délester cette sécurité sociale lorsque la mentalité d’une municipalité permet de le faire elle-même en finançant le matériel médical au ouvriers, patrons, vendangeurs… Ce matériel élémentaire, composé de lunettes, de gants, de prothèses ou des binocles, pouvait aisément s’acquérir avec l’aide municipale allouée à tous et minorée d’après le niveau de richesse des personnes concernées ; ce qui ne signifiait pas qu’automatiquement elles payent plus ou moins d’impôts mais dépendait souvent de la qualité du vin produit et de la surface d’exploitation. Les plus pauvres ne payaient pas beaucoup et la municipalité n’avait aucune honte à en payer l’intégralité du moment que l’employé-e pouvait poursuivre son bon travail dans les vignes mais pas autour, en s’inventant des règles juridiques et financières différentes. Ainsi, le notaire quand je l’ai connu dans mon enfance, à cinq ans, était ami avec mon père et son père adoptif du domaine, portait un monocle pour la dernière fois. Impatient d’attendre l’arrivée de son binocle : pourtant la municipalité a aussi participé aux frais de l’outil visuel, pas tous frais payés, mais le geste ; en retour, ce notaire ou l’instituteur garantissaient les frais de bouche à l’auberge de l’amicale, lors des réunions du village où la politique n’était pas la seule bienvenue. Il faut dire que bien manger et bien boire la nourrissaient mieux !… Ce n’est pas pour autant qu’il en méritait l’assassinat, au prétexte de défendre le statut des trois domaines aux trois ouvriers-patrons du château d’Andlau…
Y aurait-il une différence entre le vignoble municipal, local et communal et la viticulture patronale du vieux CNPF étatique des années 1970 qui rallongeait les cuves avec du sucre jusqu’au début des années 1980 ?…
Il semblerait que oui, puisqu’à Andlau (Bas-Rhin / Alsace / 67140), on peut aujourd’hui, 45 ans après, retrouver les cadavres de trois personnes de ce village, mentionnées comme ayant tout vendu pour faire leur vie aux États-Unis ou se faire élire en Savoie alors qu’elle furent assassinées et enterrées au milieu de trois domaines… À la dernière fête des vendanges de 1972, peut avant leur disparition, un genre de « loup noir », flic d’extrême-droite, était particulièrement virulent à leur égard, les insultant et leur promettant de les envoyer dans les prisons de Franco en Espagne parce qu’il estimait que c’était là qu’était leur place… Devant une telle incohérence existentielle relative à l’Amicale des Vignerons d’Andlau, mon père, alors devenu instituteur après son parcours d’apprenti-ouvrier-patron-vendangeur sur ce vignoble, se rendait régulièrement au commissariat de ce même loup noir devenu plus tard député pour qu’il ouvre une enquête mais se faisait rosser, molester et humilier : le problème c’est qu’alors, à l’époque, en 45mn, ils auraient retrouvé ces trois dépouilles et n’auraient pas été obligés d’attendre 45 ans que les os remontent à la surface… Pire encore, il y a quelques mois, cet entretien téléphonique avec un gendarme de Barr qui ose me parler d’os de chiens (?)… Après vient Giscard qui modifie certaines règles constitutionnelles relatives au droit local, communal et municipal auquel toutes et tous participaient activement par l’Amicale, avant ce triple assassinat maquillé en mensonge de « vente légale » effectuée sur trois cadavres qui leur permirent de faire couler de l’or pendant 45 ans – et sans doute, estiment-ils, pour toujours – après leur meurtre lourdement dissimulé derrière l’évocation de vies falsifiées et modifiées à la convenance d’un patronat devenu assassin.
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