Le capital patronal des banques privées n’est pas la gestion collective des Corps de Métiers en Caisses Municipales !

La civilisation serait-elle à nouveau à un tournant – tout comme elle l’était déjà au début des années 1970 par les questions intellectuelles soulevées avec René Dumont sur le capitalisme industriel, sujet, déjà, à de nombreuses catastrophes écologiques déclenchées par son développement -, interroge la crise sanitaire du COVID19, rapidement, tel un effet d’accumulation, propagée et répercutée par une crise sociale et une crise économique irréversible ?

Comment un système économique, financier et bancaire, qui prétend être le meilleur qui soit, a-t-il autant tremblé et fait l’indécis, quant à la décision de maintenir les salariés à domicile, en les couvrant d’un chômage partiel ou en télétravail, urgemment ?… Comment une telle Organisation Mondiale du Commerce fut-elle autant indécise pour remettre à chaque pays, frappé par la pandémie, le libre choix de ses décisions, jusqu’à ses interprétations et l’envoie de salariés, au front, sans protections ?

Toute problématique économique ne devrait pouvoir être abordée qu’avec l’unique angle du totalitarisme de la gestion d’un pays qui ne serait confiée qu’au capital patronal des banques privées, ni se concevoir sans tenir compte de ce quart de siècle qui gérait, en partie, l’économie par une Caisse Municipale de gestion collective, en unités productives, sans patrons, de tous les Corps de Métiers, de l’apprenti-ouvrier, aux délégués-responsables ; jusqu’à sa part de participation en actions boursières – mais collectives – municipales. Pour maintenir ce système égalitaire qui tenait son équilibre face au mode individuel du capital patronal des banques privées, il fallait bien que se développe une coalition politique, toute aussi égalitaire, quant à ses bannières et respectueuse des engagements qui remontent aux programmes de la politique économique de gestion collective du Conseil National de la Résistance. Sans Caisse Municipale de gestion collective, construite et organisée par le bureau de la Résistance (« sous la protection du général Leclerc »), peu probable aurait duré l’idée et rendue possible une Résistance en France et dans tous le pays occupés par le nazisme, bien mal reconnus plus tard au « volet économique » de Nuremberg en 1946. Aussi de constater, autour de cette Caisse Municipale du CNR, que la France n’était pas si collaborationniste que la vulgate l’estimât plus tard, une fois retranchée le plus grand nombre qui fluctuait entre collaboration ou résistance « passive » ; le plus gros de la collaboration active concernaient les milices du régime de Vichy au service des nazis et une partie du capital patronal industriel des banques privées. On eut tôt fait de tester les populations et les réactions de la population, en distribuant par exemple « La Vie Ouvrière » ou des tombolas et constater qui plaçait une pièce dans la Résistance ou refusait la revue ou le coupon. Plus précisément et facilement, était ainsi également détectable, au niveau du capital patronal et du gouvernement de Pétain, qui s’enrichissait démesurément avec l’industrie de mort du reich. Tout en échappant au système économique imposé par l’occupant et la collaboration, la Résistance pouvait sécuriser et renforcer ses réseaux. Même si Jean Moulin n’en revint pas et ne pu mettre autour d’un bureau rond à l’ Élysée son Conseil de la direction de la présidence de la République, entouré de Conseillers du directeur de la Présidence, au nombre d’autant de bannières qui composeront la coalition pour les élections présidentielles pour additionner leur pourcentage de premier tour pour le passer ; cela n’empêchât pas la coalition des Comités d’Ouvriers et de Directions politiques et syndicales, d’en poursuivre le prolongement, après le « volet économique » de Nuremberg en mars 1946, en structurant les Corps de Métiers en unités productives sans patrons, gérées par des caisses municipales, de l’apprenti-ouvrier aux délégués et responsables départementaux, nationaux et internationaux pour créer un contre-poids au banal système de gestion du capital patronal des banques privées qui n’en menait pas large entre 1947 et 1968, 1969, 1972, 1973, 1974 où, après cette date, les unités productives de gestion collective en Caisse Municipale sans patrons ni banques privées, disparurent, une fois Giscard élu, renvoyant les syndicats ouvriers aux cagibis des vestiaires, déclassant les responsables et délégués des ateliers techniques municipaux et des hôpitaux civils qui avaient déjà 10 ou 15 ans d’expérience, au statut de simple ouvrier pouvant rester à son poste de travail dans l’atelier, mais avec une direction différente, plus proche du patronat pour les éloigner de leur 1/4 de siècle d’expérience de gestion collective en Caisse Municipale, sans patrons ni banques privées, jusqu’à leurs Caisses de Retraites !

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On a fêté le 75Anniversary VictoryDay75 de la Libération 2GM.

1/4 de siècle de gestionCollective en Caisse Municipale (de 1947 à avant mai 1968) de tous les CorpsDeMétiers (apprentis-ouvriers-délégués-responsables régionaux, nationaux et internationaux)

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1/2 siècle de gestion unique par le capital patronal des banquesPrivées depuis Giscard : 25 ans + 50 ans, ça fait bien 75 ans, mais ce ne sont pas complètement les mêmes 75 années vécues entre un capital patronal, obligé de venir se hisser à même hauteur dans les investissements pour les équipements collectifs, avancés et posés par la gestionCollective de la Caisse Municipale ; et celui du libreéchange qui décide et détermine avec les banques privées et les lobbies, de quasiment tout (!)

Dans une année, au mois de mars 2021, ces 75ans du « volet économique » de Nuremberg, permettront-ils d’ouvrir de nouvelles perspectives aux structures d’Unités productives, sans patrons, pour les extraire des contraintes et astreintes liées au fonctionnement du systèmeFinancier du capitalismePrédateur des entreprises privées ?

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