Et après, peut-être qu’un jour…

De la « guerre économique » à une « Économie de guerre » !

D’une idée nouvelle d’organisation, de composition et de structuration de la définition des programmes de politique économique pour notre versant politique – au sortir des crises économiques en cascade, dont la plus significative restera la crise sanitaire et sociale de la pandémie planétaire du coronavirus -, surgira une différence politique telle, que ce que nous laissent ces politiques qui se succèdent depuis 1/2 siècle, apparaîtront comme d’où il ne resterait pas grande ressource intellectuelle à puiser. Pourra alors naître et se définir selon des méthodes électorales transformées, le système politique qui posera un « bureau rond » à l’Élysée : celui du Directeur présidentiel, entouré immédiatement de ses Conseillers par les résultats qui tomberont, le soir du premier tour… Chaque bannière politique de cette « coalition présidentielle », partira sur la même ligne de départ pour vouloir désigner son « directeur de la Présidence », sachant qu’il n’oubliera aucun conseiller (porte-parole d’une bannière) pour le 2e tour, puisque chacun, aura garanti sa partie de la possible majorité effective. Cette technique de « coalition au 1er tour » permet à chaque bannière de vivre, ainsi, pleinement la campagne électorale, librement, avec leur porte-parole respectif, sans « pressions secrètes » ni concurrence déloyale qui déborderaient sur l’espace public. Par cette méthode organisationnelle, nous créerons les conditions nécessaires et indispensables pour renverser ce 1/2 siècle de gestion, intégralement vouée au capital patronal des banques privées. Plus les décennies passent, prend forme une sorte de totalitarisme économique, dont nous ne comprenons pas encore toutes les ficèles qui poussent autant de richesses collectives, à n’être détenues que par quelques % des plus riches, où parmi ces plus riches, seul 1% joue les ténors de la haute finance mondiale. En changeant notre approche du climat des rivalités pré-électorales, nous les supprimons et faisons tourner en rond, jusqu’au résultat fatidique du 1er tour, après l’addition du score de chaque bannière, les médias hostiles à nos projets de transformation en profondeur du système bancaire qui unifiera toutes les banques privées en une seule caisse de gestion collective pour faire de l’économie, de l’argent et des affaires, un service public à part entière et le résultat réel d’une transformation des programmes de politique économique qui finalement, ne sont que la résultante de ceux élaborés, dès les premières réunions du Conseil National de la Résistance, en réunissant différentes bannières politiques, syndicales et patronales, sous la forme d’une Caisse Municipale de coalition pour une gestion collective de tous les Corps de Métiers, liés aux unités productives sans patrons ni banque privée, autre que celle de la Résistance. Cette « gestion collective » de tous les Corps de Métiers en unités productives est la base de l’édification de la Sécurité Sociale, sinon le patronat ne serait jamais venu à même hauteur dans ses cotisations sociales et dans sa part participative aux financement des équipements collectifs municipaux. De 1947 à avant, pendant et après mai 1968, une coalition politique permet à ces structures de gestion collective de ne pas entrer dans le jeu des banques privées, autrement que par des capitalisations collectives où accédaient sur les plates-formes financières, des retraités ou des délégués-responsables d’unités productives qui avaient dix ou quinze ans d’expérience dans un de ces corps de métiers, accompagnés de salariéEs ou d’étudiantEs. Les bannières politiques qui entrent en politique depuis 1968, peuvent-elles justifier de cette appartenance aux Caisses Municipales de gestion collective ou lorgnent-elles déjà la vie politique – PS 1969 et FN 1972, RPR, UDF -, directement en songeant s’implanter sous la forme des volontés des banques privées du capital patronal, mettant en doute la validité de cette gestion collective et l’équilibre qu’elle permettait pourtant d’exercer sur le patronat pendant 1/4 de siècle, clouant le bec au rêve américain et aux dettes que Giscard agitera de nouveau rapidement, un peu plus tard, lorsqu’il décidera de gouverner avec la crise économique ?

Pendant trois mois, ne se sont succédées que vieilleries et manque de réaction intellectuelle réelle et efficace pour l’après pandémie/épidémie. Tous suspendus, soit aux décisions du gouvernement pour la majorité présidentielle ; soit accrochés aux musées soviétiques et bolcheviques des nationalisations communistes ou socialistes du paradigme de l’État Providence, voire à une caserne d’extrême-droite que pourtant, cette situation virale, demanderait de dépasser. Reprise politique ?… évidemment… notre pays est politique ! Mais entre un gouvernement qui piétine d’hésitations pour étaler son incompétence par manque de confiance envers les professionnels et le partage des responsabilités avec les  corps de métiers, à celles et ceux qui envisagent une gestion différente de la chaine économique, qui parlent d’un « jour d’après », d’un « monde en commun » ; ne disparaîtra pas forcément la guerre des égos qui fait que chaque bannière tire de son côté, la même corde reliée en son centre, jusqu’à son éclatement, pour ramener à l’une d’entre elles, une position leader, comme si elles n’étaient que les « apprenties de Macron ». La décision prise par Macron ne fait pas l’unanimité… Du « nous sommes en guerre » au dé-confinement pragmatique et lent, les indécisions se multiplient au point d’y déceler une majorité présidentielle espérant sauver la face et pouvoir briller par la crise sanitaire, faire augmenter sa cote de popularité, sauver ses municipales de 2e tour, fermer les parcs publics pour résoudre ses questions de sous-effectifs policiers de surveillance et de patrouilles pour garder la voie publique ; bref, envisager sereinement, ou du moins pouvoir laisser à l’hypothèse, sa réélection aux présidentielles de 2022, comme si les carottes étaient cuites ou faisandé le veau, certainement oublié pourquoi De Gaulle n’a pas résolu de tenir sa place au rang des nations pour l’ouverture du volet économique de Nuremberg, se contentant d’y venir expliquer à l’intégralité de l’état-major des alliés, le pourquoi du comment il préférait faire ça chez lui, en France, alors que tout un tribunal international allait s’ouvrir pour incriminer les problématiques économiques soulevées dans tous les pays européens, alors mis sous l’occupation du régime nazi, dont celui d’extrême-droite des milices de Vichy de la collaboration, constituait le plus surprenant, puisqu’il relevait géographiquement d’une ville qui se trouvait en « zone libre », donc dépendante et aux ordres d’une « France Libre » sur le papier du découpage administratif de l’occupant… « libre » mais collabo ?

Durant ces trois mois, quelqu’un a-t-il entendu une seule critique reprocher à Macron son « nous sommes en guerre » dont on ne sait pas vraiment ce qu’en retiendront les livres d’Histoire sans signaler, à aucun moment – ni dans un médias de presse, ni sur une chaine d’info – qu’un chef d’État français normalement constitué, en connaissance de l’histoire économique de son pays, la France, qui gérait, en partie, l’économie du territoire par Caisse Municipale de gestion collective, sans dette, sans patrons ni banques privées, que pas même Pompidou n’aurait osé embêter ; un tel chef d’État était en droit et en devoir de répondre à la crise sanitaire de la pandémie – et en prévision à la crise économique dont l’étendue reste incertaine – ; ce chef d’Etat, se devait d’unifier toutes les banques privées en une seule caisse de gestion collective, « la même banque pour tout le monde », pour amortir les possibles cessations d’activités. Pour ressouder l’économie, autrement que derrière des paquets de milliards qui nourriront toujours les éternelles banques privées nationales ou étrangères du capital patronal, au risque de sacrifier en cours de route, une ou deux des cinq principales banques privées françaises du parc d’activité économique qui s’occupent depuis 50 ans de la gestion du pays, au risque de perdre dans l’arborescence de la capacité économique de l’étendue de chacune de ces banques privées, vouées au sacrifice comme un Crédit Lyonnais. Ce chef d’État se devait de sortir de « l’économie de guerre » pour mettre en pratique sa « révolution ! » tant claironnée pour paraître crédible aux présidentielles 2017, malgré son uniforme de banquier derrière lequel, Rothschild nous révèlera peut-être un jour, qu’Emmanuel Macron revenait trop cher en gestion interne et qu’il fallait le virer comme tout apprenti ou stagiaire qui compose des budgets excessifs et déficitaires le mérite (!)

Début de la (nième) dette ! ?

Mais les autres ne valent pas mieux, enchainés trois mois durant, dans le « monde d’avant » ou enfermés dans des limites intellectuelles que leur propre histoire ne permettra jamais de dépasser. Même ceux qui promettaient pourtant un « nouveau monde », sans droite ni gauche ou au-delà, y retombent, n’osant rien changer du système bancaire. Toujours convaincus que le système capitaliste est ainsi bien fait et que la conception d’un état d’esprit de gestion collective, n’apporterait pas plus que la matricielle qu’ils entretiennent en privé avec une bonne tranche d’économie volatile, cloisonnées par des paradis fiscaux prêts à accueillir l’évasion fiscale, même au risque de faire dépendre leur réussite avec les banques privées de Ben Laden. Ne voient pas ce qu’un « gestionnel collectif » d’unification de toutes nos banques privées, permettra de réaliser d’économies en frais de gestion internes dans chaque banque privée, une fois unifiées ; ne perçoivent pas les regroupements possibles de produits financiers ou de services bancaires, similaires, à effectuer puisque finalement, ils ne diffèrent guère d’une banque privée à l’autre. Ne voient pas qu’ainsi regroupés, ces produits augmenteront notre puissance économique et notre place au rang des banques mondiales ; d’où la nécessité accrue de les unifier le plus rapidement possible, avant qu’il faille en sacrifier l’une ou l’autre d’entre-elles.

On entend parler de « bloc commun », on suppose déjà qu’il est chez Mélenchon de la France Insoumise ; tandis qu’une « coalition 1er tour », appelle chaque bannière à apporter l’étendue de son potentiel électoral pour tous les additionner autour d’un bureau rond avec un Directeur et ses Conseillers, directement sortiEs des urnes qui affronteront le second tour soudéEs !… Si chaque bannière politique (EELV, Générations, NPA, PCF, LFI, Place Publique, Lutte Ouvrière, PS 1969, Parti Animaliste, « Sortir de l’Europe des États », « Régions et Peuples solidaires »…), appartenant à une coalition de 1er tour, apporte l’étendue de son potentiel électoral pour l’additionner et décider par les urnes uniquement, de qui sera le directeur présidentiel du 2e tour pour le remporter, alors nous gagnerons et ne serions pas empressés de redéfinir un mouvement sous de nouveaux noms, voire en les assemblant, au risque de perdre des électeurs qui ne s’y retrouveront plus !

En tous cas, entrer dans une gestion collective par l’unification de toutes les banques privées en une seule caisse de gestion commune, permettrait dans un premier temps, d’effectuer l’économie des frais de gestion intérieure et de concurrence entre plusieurs banques privées dans un même pays, d’être mieux armés pour aller voir les banques étrangères, d’augmenter notre puissance économique en regroupant certains produits financiers qui sont sensiblement les mêmes dans chaque banque privée (assurances, immobilier, actions boursières), voire de pouvoir distribuer les aides mondiales internationales humanitaires, directement dans les Provinces, Gouvernements, les Mèdes ou dans une des Wilayas, au lieu de les stationner sur des banques privées qui ordonnent les investissements locaux ultérieurs. Ce système de gestion permettrait de concrètement financer du développement et de ne pas faire dormir l’argent dans la capitalisation des banques privées nationales ou étrangères qui nourrissent les millionnaires ; pas exclu que dans les Départements et les Régions, s’en suive immédiatement un apaisement social, économique, culturel et religieux, aussi infimes que peuvent être les « petits budgets », puisqu’une activité productive, consolide la société, autrement que par des religions armées.

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