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Confessions sur un abbé débonnaire
Laurent Gantner

Le pire dans ces souvenirs d’enfance c’est que la mère du petit garçon de 8 ans et demi avait pourtant bien précisé à l’abbé qui emmenait un petit groupe de garçons dont je faisait parti (3, 4 ou 5 ; je n’arrive pas à me souvenir combien nous étions avec lui, mais par contre c’est ma grande soeur qui m’a rappelé que c’est en revenant de ce camp que tout s’était mis à déconner chez moi… que c’est à partir de ce moment que j’ai commencé à maigrir )… la mère avait précisé que son môme commençait à faire ses besoins tout seul… cela voulait bien dire que l’abbé ne devait pas en profiter pour me la tripoter… ce que bien sûr il ne respecta pas, me harcelant 3 à 4 fois par jour pour me faire pisser et en profiter pour me la tenir et me la tripoter… Aucun diplôme qu’il avait ce cochon, aucun droit à emmener tout seul un groupe d’enfants… Rien que sa foi de pédophile que je retrouve pédéraste à 14 ans… bonjour et au revoir les cathos intégristes et la pédérastie des évêchés !

À son retour de ce camp, faut rappeler qu’il était revenu avec un coquard dans la figure (l’oeil droit), il déclarait s’être pris une branche dans la poire au cours d’une promenade dans la forêt… mais c’était un coup de coude que je lui avait flanqué sur la tronche parce qu’il m’avait saisi de force pour m’asseoir sur son bide à cette époque où il pratiquait déjà certaines pénétrations de l’esprit saint… mon cul, oui… je m’en chie encore en dedans aujourd’hui.

  • Laurent Gantner : Confessions sur un abbé débonnaire
Genre Récit
Prix 9,80
Pages 60
ISBN 978-2-310-0214-9

Un méchant jeu d’adultes tourne au vinaigre pour un enfant qui refuse de se livrer au chemin qu’un abbé espérait tracer pour lui.

Livré à lui-même, sans contrôles, à une époque participant à l’essor de l’extrême-droite, l’enfant confesse les indécentes propositions : peu à peu, au fil de l’introspection se livrent les traces d’une écriture traumatique…

« On était naïf à l’époque… L’amour du Christ avec c’t’abbé dépravé, ça finissait toujours par se rouler des pelles… Moi, une m’aura suffi… »

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