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Dossier de presse :

 J'irai pas à Paris avec toi !ConfessionsSurUnAbbéDébonnaire

 

Laurent Gantner :

Laurent Gantner présente ici deux nouvelles intimistes et peut-être même parfois vulgaires avec les Éditions Amalthée…

 

Deux petits ouvrages totalement sibyllins mais pas tout à fait jumeaux… l’un pouvant renvoyer à l’autre bien qu’ils traduisent deux époques différentes, celle de l’enfance pour la première qui se heurte à des propositions de camaraderie pédérastique d’un abbé scout…

 

la deuxième, condense les déambulations nocturnes d’un adulte à Pigalle… (longtemps après)

 

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Confessions sur un abbé débonnaire & J’irai pas à Paris avec toi ! sont donc sortis et pas mal de choses que je ne soupçonnais pas au départ du travail du récit deviennent limpides et ne sont plus contestables… ce n’est vraiment pas facile de découvrir qu’on s’est fait violer à 7-8 ans (!)

 

Les deux nouvelles viennent s’ajouter au triptyque qui devait être publié en même temps dans mon esprit et ma conception de ce travail, pas de manière séparée pour entraver l’ensemble sous des obstacles économiques !… Petit aléa lié à la problématique de l’auto-financement puisque Changement de perspectives à travers les Présidentielles 2012 n’ayant nécessité aucune participation financière, Confessions sur un abbé débonnaire et J’irai pas à Paris avec toi !, quant à elles, prirent pour moitié les frais d’éditions et de publication…

 

Pourquoi Confessions sur un abbé débonnaire ?… Tout d’abord parce que je savais dès le départ qu’il restait une question liée à la petite enfance, là où tant d’adolescents s’égarent sur des fausses questions de jeunesse qu’il n’arrivent jamais à résoudre autrement que par les flots de l’alcool et d’autres substances plus ou moins chimiques… Cette problématique particulière n’était pas liée ou causée par le père ou la mère mais par quelqu’un qui était censé les remplacer, une sorte de chef de famille substitué par l’église intégriste et sa pédocratie… Non seulement elle m’a bien baisé cette crapule mais elle a aussi trompé mes parents au passage !… Après, pour lui, l’abbé débonnaire (Alain Schmidt, pour ne pas le nommer) c’était facile d’officiellement s’en laver les mains en racontant tout un tas de conneries en public à des gens que je ne voyais jamais… Non !… Encore que ce ne soit pas là le plus absurde mais bien dans ma propre incapacité, pendant quarante ans passés à accumuler autant de retards, à pouvoir remonter jusque là… Ne sachant jamais quoi faire, ni comment faire, n’ayant plus envie de ne rien faire, me retrouvant si honteux !… Comment l’attaquer dans ses dérives ?… Ce premier camp scout à sept – huit ans… Pourquoi qu’à chaque fois que j’essaierai de me relever plus tard, je ne pouvais qu’en retomber encore plus bas, plus abattu, un peu plus abandonné depuis que ce démiurge sodomite m’avait possédé dans ses mains, entre ses doigts et dans sa bouche puante. Obligé quasiment tout le temps de reprendre à zéro tous les apprentissages, me heurtant chaque jour à l’oubli de cet acte odieux, n’osant plus m’approcher de quelconque être humain et encore moins d’individus dits « normaux » ; je me retrouvais de plus en plus isolé allant d’asphyxie en asphyxie… Jusqu’à ce que l’écriture… mais bon nombre de viols furent oubliés de la même manière… sous couvert du déshonneur que la découverte du viol ayant eu lieu dans la petite enfance fait peser sur les victimes… Au bord de la crise de nerf, de l’AVC et proche d’une certaine paralysie chaque fois que j’essayais d’y penser est né Confessions sur un abbé débonnaire.

 

Grâce à l’écriture, l’attitude complète de l’ordure pachydermique et épidermique de son Ordre a pu se visiter en toute quiétude avec l’horreur qui va avec… Moi qui lui en voulais déjà suffisamment comme cela pour m’avoir lamentablement tenté à des orgies pédérastiques en prétextant un baiser du Christ et une imposition des mains devant confirmer une descente de l’esprit saint avec un craquement de la cervicale et l’horrible destination de son bas-ventre protégé par des ancrages grecs assez obscurs remontant à l’antiquité ; et bien non !… C’était avant, bien avant qu’il avait osé m’enculer, lorsqu’il avait une petite meute de bambins sous sa main et qu’il étai censé m’aider à pisser, pas à jouer avec ses doigts dans ma bouche en me prenant cul nu sur sa bite assis dans les prés… Mais la réalité n’est pas forcément telle qu’on vous la présente !

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La multiplication des affaires de pédophilie dans l’église pose nécessairement la question de remettre en cause l’institution cléricale liée à l’intégrisme du Prieuré du catholicisme d’extrême-droite…

L’Église c’est sacré, soit !… Facile pour eux (les prêtres, abbés, curés pédophiles) de se jouer de l’infantilisme clérical des parents de leurs victimes qui ne pourront voir la réalité en face… Pire encore seraient des dépositions de médecins de famille à l’Ordre des Médecins (1974, par exemple, en ce qui me concerne), restées dans les tiroirs d’une aristocratie poudrée, décrivant pourtant, médicalement, des séquelles similaires à celles établies entre une matraque et Théo tout récemment.

Confessions sur un abbé débonnaire

 

Le pire dans ces souvenirs d’enfance c’est que la mère du petit garçon de 8 ans et demi avait pourtant bien précisé à l’abbé qui emmenait un petit groupe de garçons dont je faisait parti (3, 4 ou 5 ; je n’arrive pas à me souvenir combien nous étions avec lui, mais par contre c’est ma grande soeur qui m’a rappelé que c’est en revenant de ce camp que tout s’était mis à déconner chez moi… que c’est à partir de ce moment que j’ai commencé à maigrir )… la mère avait précisé que son môme commençait à faire ses besoins tout seul… cela voulait bien dire que l’abbé ne devait pas en profiter pour me la tripoter… ce que bien sûr il ne respecta pas, me harcelant 3 à 4 fois par jour pour me faire pisser et en profiter pour me la tenir et me la tripoter… Aucun diplôme qu’il avait ce cochon, aucun droit à emmener tout seul un groupe d’enfants… Rien que sa foi de pédophile que je retrouve pédéraste à 14 ans… bonjour et au revoir les cathos intégristes et la pédérastie des évêchés !

 

 

À son retour de ce camp, faut rappeler qu’il était revenu avec un coquard dans la figure (l’oeil droit), il déclarait s’être pris une branche dans la poire au cours d’une promenade dans la forêt… mais c’était un coup de coude que je lui avait flanqué sur la tronche parce qu’il m’avait saisi de force pour m’asseoir sur son bide à cette époque où il pratiquait déjà certaines pénétrations de l’esprit saint… mon cul, oui… je m’en chie encore en dedans aujourd’hui.

 

 

 

3315

  Genre : Récit

 

 

 

Prix 9,80 € Pages 60 ISBN 978-2-310-0214-9 http://editions-amalthee.com/article2013.php?sid=3315
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« En deçà du fait qu’ils arboraient déjà, comme si le monde leur appartenait, haut et fort qu’ils préféraient aller avec des gens qui chantent la Marseillaise que de traîner avec ceux qui chantaient l’Internationale, pour moi, l’abbé n’a eu qu’un effet négatif… »

 

 

Extrait de : Confessions sur un abbé débonnaire (p. 35)

 

 

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« Et quand l’enfant ne dit rien, combien d’années peut-il se taire ? Et quand il l’ouvre la boîte aux souvenirs n’est-il pas déjà mort de quelque chose qui doit lui être restitué ? » Extrait de : Confessions sur un abbé débonnaire (p. 36)

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« Une fois que les yeux de l’abbé miteux furent apaisés à la vue de ce qu’il était parvenu à nous arracher de fiel, nous pouvions rejoindre nos petites camarades pour les emmener à une fête de village, le hameau plus bas. »

Extrait de : Confessions sur un abbé débonnaire (p. 34)


 

 

 

 

 

 

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« Deux heures ça allait, mais parfois ça s’éternisait jusqu’à dix-huit, dix-neuf heures et là mon père me fit quand même remarquer que c’était abuser de rester enfermé pour prier avec un cul-terreux pareil… Il m’expliqua que ça ne lui plaisait pas et qu’il y voyait des pratiques pas très catholiques… Ma mère trouvait ça plutôt bien à la fin alors qu’au début, quand j’étais rentré tard et qu’elle avait regardé l’horloge, elle s’était exclamée « mais il est fou l’abbé de vous garder aussi longtemps »… Après j’aurais pu rester plus longtemps encore en téléphonant à la maison mais sa foi rassie ne passait déjà plus… Finalement mon père semblait ravi que je n’aille plus chez les cinglés de la croix et se réjouissait pour que je commence enfin à forger mon caractère… »

Extrait de : Confessions sur un abbé débonnaire (p. 35)

 

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«Les deux semaines passées dans les Écrins me faisaient vraiment craindre le pire sur les comportements et le caractère de l’abbé… C’était surtout le matin que je m’aperçus de son penchant pour la scatologie lorsqu’il se dépêchait d’aller humer la merde encore toute chaude de ses grands costauds qui venaient de couler leur bonze… Alors, assis là, la bouche ouverte de ses soupirs poussés sur les souvenirs inutiles, Albert se lâchait et pouvait contempler son bonheur. Sa troupe de jeunes garçons, joyeux paillards certainement très copains avec lui qui lui chauffaient la place du trône sur lequel il venait se soulager de la merde qu’il répandait dans mon esprit. »

Extrait de : Confessions sur un abbé débonnaire (p. 47)

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J’irai pas à Paris avec toi !

Amorce

Souvenirs répondant à une commande saisie au vol d’une chaine d’information permanente sur le Net (BFM, un dimanche après- midi qui plus est) qui signalait qu’on n’écrivait pas suffisamment sur les questions qui se promènent à Pigalle… La course aux étiquettes que se coltinent les prostituées, les proxénètes et les clients… Peinture littéraire ou œuvre vulgaire sur un quartier au caractère multiforme d’un monde toujours entre la nuit et le jour, un peu hors du temps ; Pigalle n’est pas qu’un haut lieu touristique mais se définit avant tout comme un lieu de vie. Le regard disgracieux qu’on peut porter sur le commerce sexuel qui agrémente les vitrines de Pigalle n’enlève rien à ce haut lieu culturel qui continue d’animer la vie artistique en lui donnant un rayonnement international. Un peu comme Pascal Quignard qui marche dans Paris où il glisse sur les souvenirs, Pigalle donne à la mémoire une vivacité incomparable qui égraine les époques.

 

Déroulement

Sensibiliser l’opinion publique à travers les médias des ségrégations et des rejets que nous formulons plus ou moins inconsciemment dans nos légèretés de langage quand le « parlé- vrai » se perd un peu en farces et attrapes. Nous ne nous livrons pas assez et nos formules tournées en jolies politesses ou en infime légèreté dévoilent, au-delà de notre partie intime, l’inexplicable nécessité aussi de la dévoiler… De la génération qui parlait de gonzesse à la plus rapeuse meuf’, sans oublier la non moins sulfureuse tchaille, au demeurant pas forcément vulgaire mais plutôt sympathique aux oreilles des cultures qui utilisent ce mot ; la femme enlève ses étiquettes au fur et à mesure que l’homme lui les colle moins sur le dos… Qu’il vaille mieux boire du petit lait avec une tchaille comme on boirait un thé que de sortir avec une bombe n’est pas prouvé non plus. Que n’aurait-on pas à gagner au vivre ensemble et en insertion en soignant notre langage !… Sexe tarifé ou pas, harcèlement au travail ou sur les lieus de vie, suicide ; jamais encore auparavant les rapports humains n’ont été soumis à autant de chantage, d’espièglerie et de gloutonneries de tous acabits qui brisent le statut initial du contrat social dans son fondement en faisant de lui un instrument de domination où s’étale l’autorité pernicieuse. L’humanité n’a plus besoin de se chercher des peurs cosmiques ou apocalyptiques, elle possède, en elle-même, de suffisamment d’instruments relationnels sophistiqués dans le durcissement et la raideur pour prouver qu’elle peut encore tout détruire. Son environnement ne lui a pas suffit, elle s’attaque désormais aux personnes… Si de naturelle qu’elle pût être, l’humanité en n’enlève pas moins son impudeur un peu comme à Pigalle en empruntant les Escaliers de brume de la chanson de Damien Saez…

3314

Genre : Récit
Prix 12,30 €
Pages 100
ISBN 978-2-310-02148-7

http://editions-amalthee.com/article2013.php?sid=3314

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Quand la société parle de prostitution ?

Quelque chose qui à un moment aurait pu être possible mais qui tout de suite ne pût l’être… Immédiatement je me rendis compte… qu’il fallait effacer…

Mais l’écriture c’est fait pour ça… pour témoigner de ce qui n’aurait jamais dû être fait… ou de ce qui pourrait encore être fait avec ce qui n’aurait jamais dû être fait… Pour combattre ceux qui voudraient vous « cerner »… et affirmer une forme d’ « autorité intellectuelle »

 

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Déjà paru :

Habitué pendant trois ans a exercer l’activité de pigiste rémunéré d’une chronique « cinéma » dans un support de presse locale, « Les Affiches Moniteurs » à Strasbourg…

Piteux « écrivain » ou « écrivain » pitre, premier recensement en tant qu’auteur avec la publication d’un recueil d’articles pamphlétaires parus en ligne sur des médias indépendants concernant les Présidentielles 2012 en novembre 2012

Pas toujours critique, parfois drôle, souvent lapidaire Changement de perspectives à travers les Présidentielles 2012 de Laurent Gantner explore sans retenue ni concessions une année électorale étirée comme du chewing- gum des Primaires socialistes jusqu’à la défaite du clan sarkozyste appartenant à l’Ump… Cet ouvrage inédit et colossal se veut le dictionnaire des étapes successives qui firent éclore avec constance Jean-Luc Mélenchon, stagner dans l’hébétude François Hollande et atteindre le fond de l’abîme à Nicolas Sarkozy !

Ses chroniques ne sont peut-être pas destinées à plaire à tout le monde mais disent tout…

« Entre l’esquisse et l’esquive, fignolant ma besogne, je m’aperçu qu’il fallait être attentif et cohérent face aux événements des Présidentielles 2012 pour en déduire une quelconque logique des candidatures ! Après se battront sur l’avenir la réflexion qui en résultera, pas forcément des majorités avancées mais au résultat des plus combatifs, non pas dans la simplicité nationaliste des extrêmes droites mais à la validité d’un équilibre du plus grand nombre consacré par le combat d’une minorité, certes intellectuelle,

qui continuera de se battre contre le capitalisme, ses dysfonctionnements, ses déséquilibres et la destruction qu’il a invariablement et de manière inavouée mené et engagé contre l’écosystème et sa propre espèce simultanément. Ainsi, sans doute, la politique devrait-elle évoluer… et non régresser. »

https://portal.dnb.de/opac.htm? method=simpleSearch&query=Changement+de +perspectives+à+travers+les+Présid entielles+2012

https://www.dictus-publishing.eu/catalog/details//store/fr/ book/978-3-8473-8564- 6/changement-de-perspectives-à- travers-les-présidentielles-2012?locale=fr

ChangtPerPres2012couv

http://www.ebook.de/de/product/20024668/ laurent_gantner_changement_de_perspe ctives_travers_les_pr_sidentielles_2012.html?searchId=2

https://www.morebooks.de/store/fr/book/changement-de- perspectives-à-travers-les- présidentielles-2012/isbn/ 978-3-8473-8564-6

http://www.abebooks.de/servlet/SearchResults? an=Laurent+Gantner&sts=t&x=22&y=14

http://www.buchkatalog.de/ recherche « Gantner » in Suchergebnis International

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L’Écriture…

L’écrivain connaît les angoisses de la femme enceinte… Du cauchemar des douleurs de la mise au monde à la parano de l’équilibre alimentaire de l’embryon dans l’évolution de sa gestation. Il n’a de répit jusqu’à ce que son petit livre naisse des angoisses de la page blanche aux flots continus venus noircir les temps qui s’écrivent et qui construisent l’équilibre de la pensée. Chaque œuvre ou recueil édité mérite valeur et travail en dehors des rouages imaginaires qui peuvent naître aux yeux d’un lecteur attentif…

L’histoire évoquée, un support, un palliatif où l’auteur, tantôt se cache, parfois se dévoile. Oh ! Certes, comme tous les bébés et les liens de parenté qui les unissent avec ceux qui les ont créés, ils sont toujours les plus beaux du monde (les livres) et ils oublient bien vite qu’ils y en a des moins bons (les écrivains) qui ne s’empêcheront jamais de rivaliser avec les prix d’excellence ou autres grandeurs honorifiques que le monde de la littérature hiérarchise sur son présentoir public… Les salons trient et le tout venant y trouve parfois son dû. Rivaliser avec une maison d’édition est toujours un acte patenté, un risque a jouer, quitte à se retrouver relégué aux démons de l’oubli, de l’écriture inutile sans reconnaissance. L’échec n’existe pas chez un écrivain car, besogneux qu’il est, il remettra toujours le cœur à l’ouvrage et la main à la pâte pour un jour pondre le fascicule qui lui faisait tant défaut mais qui tout d’un coup surgit de son plumoir où il avait pris l’habitude de ranger son stylo pour envahir les esprits d’un comité de lecteurs, dans un premier temps, dans les bouches des critiques ensuite.

On n’aime pas, on déteste… Parfois on se laisse surprendre… La littérature nous rend rationnels. Les histoires virevoltantes et palpitantes que transcrivent les auteurs confirmés qui n’en sont pas à leur premier coup d’essai peuvent rendre jaloux les débutants qui s’y essaient. Aux vues de l’impressionnante quantité d’ouvrages qui stockent dans les bibliothèques de ventes en ligne ou sur les murs des blogs d’auteurs divers qui n’en sont pas moins remarquables, jusqu’aux diverses extensions du manga, à la bande dessinée et pourquoi pas les dessins- animés qui prolongent le livre et l’écriture; je considère que l’effort de nos enseignants qui nous poussaient à écrire pour parler de notre réalité n’étaient pas vains… Les auteurs existent et ils sont agréables à lire… Le texte vit et les maisons d’éditions regorgent de torchons ou de petits joyaux… Avec toujours, derrière, ce petit quelque chose qu’on ne voit pas de l’écrivain, cette part d’infiniment caché qui peut se dévoiler ou s’enfouir dans un roman. Dans un essai, ce sont moins les personnages qui s’affrontent mais plutôt les idées qui, lorsqu’on connaît l’auteur ou lorsqu’on l’entend s’en expliquer, peuvent franchement faire rigoler !

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Ma lettre pour CharlieHebdo :

14 JANVIER 2015 / LAURENT GANTNER

 

Allah thaumaturge et Dieu rectal !*

Est-ce qu’il aurait mieux fait de s’appeler le p’tit Bèbère ?… La Grande Sophie ou l’Hurluberlu ?… Toujours est-il qu’à la minute de silence imposée aux élèves répondra immanquablement un distrait dans la classe, levant le doigt à la maîtresse pour demander : « pourquoi? »… Le cancre, dans le dos de l’adulte, déjà mis dans le coin avec son bonnet d’âne aux premières minutes de la journée, tournant le dos au fessier droit de la majordome, bien planqué dans le dos de sa maîtresse avait tout saisit de la scène à l’avance et s’exclame, après s’être un peu décalé vers le tableau central de la salle de classe pour s’emparer d’une craie et répondre tout en dessinant : « mais pour faire des bites sur le tableau ! »… la minute de silence !… Tout ça parce qu’il les soupçonnait déjà de vouloir nous réduire au silence… On convoquât un ancien de la DGSE mais il était en déplacement dans le Baalbeck du nord Liban en tant que représentant d’une cellule al-qaïdiste ayant souscrit au daesh, chargé de recruter de futures dames blanches, d’hypothétiques proxénètes, histoire de promouvoir le carnaval al-qaïdiste ! Peu s’en faut… Depuis le temps qu’on vous le disait qu’il fallait changer de politique autour de Kobanê et ne surtout pas laisser Ménard, le merdard de Béziers aller lécher le cul d’el-Assad à Damas à la fin de l’été !

Bon c’était pas le cours de religion mais quand même ! … Quoi que, à cette époque, c’était là, au cours de religion, qu’on laissait libre cours à nos particularismes genrés… Ça ne veut pas dire qu’on s’y déssapait !… Non, ça c’était réservé à l’abbé qui nous emmenait dans ses week-ends sans surveillance pour nous la développer, notre particule genrée… Tout frétillant de joie d’enfin nous avoir pour son week-end initiatique, il nous accueillait sur le quai de gare et s’empressait de faire dégager les parents, pressé de nous apprendre son jeu de bajoues pincées entre deux doigts qu’il secouait frénétiquement dans l’espoir de nous faire rire ou d’y participer, maintenant qu’il nous avait calé dans un compartiment de train… mais lui, c’était d’autres trains dont il rêvait… Lui, qui à l’époque n’avait rien, aucun diplôme, aucune confiance sociale autre que celle de la paroisse intégriste qui l’avait « engagée », la tarlouze de l’évêché (sa mère était collabo, faut comprendre) et qui aujourd’hui est certainement parti en vacances, comme avec nous , avec des enfants autistes puisque ce secteur de l’handicap est devenu sa spécialité… De là, à dire qu’il faudrait ordonner une visite médicale pour tous mes successeurs de quand j’avais 7 ans et que je fûts obligé de passer sur son chibre un matin de rosée dans mon premier camp « louveteau », il n’y a qu’un pas, parce qu’il a dû s’en taper des week-ends avec des autistes, loin des regards indiscrets puisque c’était là qu’avait atterri son sel humain, attiré par la chaire facile !… Une sorte de jihadiste sexuel !… Presque en avance sur son temps… C’est bien là que se situe la seule motivation des participants au daesh, des putes et de la came… Des viols et des massacres… Des liquidateurs de vies… L’extrême-droite de là-bas… Les « amis » de Saddam Hussein, Le Pen le vieux en tête… Aujourd’hui encore à la préfecture de Police de Paris, les responsables politiques se saluent en écoutant la sonnerie aux morts mais nos dessinateurs n’y avaient pas droit à la sonnerie aux morts, même pas ça !… Pressés qu’ils étaient de nous enfumer dans une grande marche klaxonnée à coups de Marseillaises !…

La France a renoué avec le sens des cérémonies on dirait… mais guère avec autre chose (?)… Peut-être un zoziau qui chie sur l’épaule droite du Président ?… Humour toujours jusqu’aux aurores boréales ! Et pourtant Allah et Dieu ont la larme à l’oeil… pas l’arme à l’oeil, la

larme…

*https://laurentgantner.wordpress.com/2015/01/14/ma-lettre- pour-charliehebdo%e2%80%ac%e2%80%aa/

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