Öcalan n’a jamais été un terroriste !

Erdogan parle sur le PKK dans ses meetings…

Les Kurdes du Kurdistan et de la libération d’Öcalan ! 

Au moment où la Russie, la Syrie et l’Irak organisent des mouvements de troupes militaires – sans doute pour mettre entre parenthèse l’infraction territoriale de l’armée de l’AKP d’Erdogan au prétexte d’y chercher dans la région kurde d’Êfrîn des « terroristes » – sur le territoire syrien ; il faut quand même rappeler que cette excuse relève d’une supercherie historique proche de l’infamie, que l’argumentaire de l’appellation « terroriste » est hasardeux et précipité… À s’y référer, il faut remonter aux derniers pourparlers qui pouvaient encore déboucher sur un processus de paix possible avec Öcalan et une « indépendance kurde » en 1984, jusqu’à l’intervention d’Erdogan où, semblerait-il, Erdogan perd les pédales intellectuellement en s’apercevant du fait accompli devant lequel il se retrouvait à ne plus pouvoir refuser la reconnaissance culturelle, sociale et politique des Kurdes via le Kurdistan en partition administrative… C’est alors à cet instant que dépressif, Erdogan confond des « faits de guerre » en terrorisme, dénaturant tout le contexte, coupant ainsi toutes possibilités de négociations ultérieures et révélant en même temps la guerre totale qu’il mènerait dorénavant contre les Kurdes à chaque élection, à chaque attentat de « l’État Islamique français ». Ainsi décrété « terroriste » en Turquie seulement et uniquement par les soins d’Erdogan, alors au début de son entêtement derrière le Parti de la Prospérité fondé en 1983 (après et avec le MSP de Necmettin Erbakan) qui deviendra l’AKP en 2001 ; le peuple kurde augmentait d’autant son existence en Irak, en Syrie et en Iran… À juste raison puisqu’avant ces négociations de pourparlers devant déboucher sur un processus de paix, le PKK des Kurdes d’Öcalan venaient de se prendre l’armée turque dans la figure après plusieurs coups d’État militaires successifs et devait donc être considéré comme l’égal d’une armée aux yeux de celle de Turquie et non pas être simplement, rapidement et de manière aussi isolée, rabaissé au rayon du terrorisme autrement que pour satisfaire le monde capitaliste occidentale et en dehors de toute étude de politologues extérieurs ou d’analyse polémologique appropriée sur la question… Seuls Erdogan et la Turquie conservatrice ne pouvaient qu’isoler les Kurdes. Double stupidité d’un chef d’État qui se détache du processus de paix entre Turcs et Kurdes ou l’Indépendance du Kurdistan qui deviendrait la seule possibilité de viabilité sur cette distanciation de respectabilité… Alors acculé à se cacher derrière sa dictature religieuse autoritaire visant une mosquée unique à la place des mosquées multi-confessionnelles de la religion musulmane, Erdogan s’empresse rapidement de pouvoir nier tous droits à l’existence d’une possibilité de développement politique ultérieur pour les Kurdes : on ne peut pas dire que ce soit honorifique dans la recherche d’une paix, un peu moins glorieux lorsqu’il s’agit de la refuser et qu’Erdogan se donne tous les moyens, sur plusieurs décennies, depuis 1974, pour en saboter les efforts… Jusque là, le PKK n’a toujours « militairement » rien à voir là-dedans puisque c’est la société kurde que vise Erdogan, son développement social et intellectuel, son opposition politique et culturelle. Tous deux sont responsables de faits de guerre et ce n’est pas le PKK, considéré donc à tort comme terroriste, qui a rompu les accords de non-agression et de partition administrative prévus pourtant dès 1984 lorsqu’était posée la question de l’Indépendance du Kurdistan… Bien au contraire, Erdogan accentue le conflit alors qu’aucune justification ne l’y autorise – si ce n’est celle du capitalisme et de l’islamisme du MSP dont Erdogan est le chef de la section jeunesse stambouliote dès le milieu des années1970, quand il jouait déjà l’Imam unique, l’enfant de coeur des prêches  -, allant même jusqu’à l’accentuer aisément, à l’infini, tant que peut, puisqu’il qualifie ensuite arbitrairement Öcalan de « terroriste », pensant ainsi résoudre la « question Kurde » de manière plus autoritaire qu’intellectuelle !… Mais Öcalan n’est pas un terroriste, ni avant 1984, ni après…

Öcalan c’est le Kurdistan !… Öcalan est un politologue qui défend les Kurdes qui se prennent régulièrement les milices de l’AKP et des Loups Noirs turcs – dits « Loups Gris » en Turquie – en pleine face, finissant par se faire insulter par Erdogan en personne, auprès de qui ils étaient venus négocier une paix administrative qu’Erdogan transforme, pour mieux l’accuser et le réfuter, en terrorisme… Ironie du sort ou coup tordu de l’histoire, toujours est-il que des pourparlers et des négociations pour l’indépendance du Kurdistan ne devraient pas servir à accentuer un conflit (celui des Kurdes avec les Turcs) mais plutôt à trouver des solutions administratives et diplomatiques qui peuvent y conduire… L’Europe giscardienne ne devait sans doute pas y être favorable, tout comme l’OTAN et l’ONU qui préfèrent rester silencieuses au risque d’ouvrir les portes à l’escalade du conflit… Pour soigner sa dépression de 1984, dans son dialogue du non-sens, la Turquie, sans doute déjà aux ordres d’Erdogan, tue des Kurdes, très peu de militaires kurdes du PKK… Ensuite, plus tard, même en Occident et en Europe, on en trouve qui parlent du PKK comme Erdogan pour se débarrasser des gens alors qu’il ne faudrait pas : c’est une question militaire qui renvoie à des faits de guerre et pas à du terrorisme… Limite mafieuse cette confusion volontaire entre les faits de guerre effectifs et l’imaginaire terroriste que réalise Erdogan sur Öcalan, sans doute parce que la Turquie compte s’enrichir de nouveau comme elle s’enrichissait avec le reich nazi en lui vendant de l’Eukodal et de la Pervitine, de l’héroïne et de la cocaïne pour faire moderne mais avec les ponts européens identiques à la « French » rachetée par Giscard en 1974, peut-être avec Erdogan déjà, maintenant internationalisée en allers-retours entre le continent américain et européen derrière la passerelle de cet intrigant « État Islamique Français ». À souhaiter que dans cette configuration idéologique qui correspondrait aussi bien au système turc d’Erdogan qu’à la sphère nationaliste de l’extrême-droite lepéniste et du « mariage pour tous », comme si Le Pen pourrait se faire élire en Turquie et Erdogan en France, espérons que ce rapport et cette équivalence AKP-FN/LePen-Erdogan n’auront pas embarqués trop de groupes politiques existants dans cette manche « État Islamique français en Irak et en Syrie ». Et si c’était le cas, qu’Erdogan et Le Pen sachent qu’ils ne se serviront pas du PKK en Europe ou en Turquie, ni n’en fabriqueront avec des personnes isolées qui n’ont jamais rien eu à voir avec le PKK, à partir de fables religieuses, politiques, sexuelles et sociales pour y répandre l’ISIS (intégrisme, rigorisme, militarisation sociale par les drogues chimiques, fausse science psychanalytique, etc…) dans le but d’y dissimuler leur couverture politique de misère de l’AKP ou du FN ; voire pire encore, comme sonde pour se débarrasser des intellectuels récalcitrants comme l’AKP se débarrasse des intellectuelles Kurdes en Turquie, à Paris ou en Syrie.

Avec les Kurdes de Syrie et le Kurdistan refaisons « la route de la soie » au lieu de poursuivre cette « route de la blanche » avec laquelle Erdogan espère enrichir la Turquie et l’EI comme elle enrichissait le reich nazi de Pervitine et d’Eukodal (drogues chimiques) avant !

Depuis, le maintient de l’ordre – dans une Turquie de l’armée de l’AKP du Président Erdogan aux pleins pouvoirs depuis 2014 – se confond et se heurte avec le maintient de la paix des Kurdes, en Syrie et ailleurs, dès lors qu’il ne se fonde pas sur la non-agression, respectée des armées et non pas transformable en instrumentalisation des frontières comme tente de le faire Erdogan et l’armée turque sur les Kurdes syriens. Le Kurdistan c’est les archives Kurdes arrachées aux malles de l’AKP aux mains d’une dictature administrative qui prive d’existence politique, religieuse (multi-confessionnelle), culturelle et sociale toute une société démocratique qui s’est faite doublée par un « État Islamique français d’Irak et de Syrie ». Le problème c’est qu’à Ankara et Istanbul, il n’y a que des archives de l’AKP, moins de celles des Kurdes ou du PKK ; hormis les « faits de guerre », si il n’y a pas d’archives hors arrestations, assassinats, attentats, le PKK n’est qu’une pure invention d’Erdogan à prétexte pour ErdogansWarOnAfrin. Si il faut se débarrasser de l’État Islamique en , de l’armée des rebelles du régime d’, des milices islamistes ou du daesh français du cabinet de recrutement d’un certain Farid le « sahoudien » qui prêchait déjà l’État Islamique au lycée Jean Monnet de Strasbourg comme ça se faisait en  et depuis 1960 en Turquie ; il faudrait avant tout se débarrasser du cabinet conseil AKP français/FN de l’État Islamique en Irak et en Syrie…

Mais revenons aux pourparlers avec le PKK d’Öcalan d’une Turquie déjà influencée par Erdogan . À chaque proposition démocratique d’organisation de la société kurde et à la moindre revendication d’une quelconque autonomie culturelle, Erdogan répond par la négative, transformant la démocratie en terrorisme intellectuel infligeant au peuple kurde l’obligation de se présenter à lui sans politique… Mais quel peuple pourrait accepter l’humiliation d’abandonner la politique, son histoire sociale et culturelle dans sa volonté d’affirmer aller vers l’Indépendance du Kurdistan ou une paix entre Kurdes et Turcs ?… le totalitarisme ?… l’autocratie religieuse ?… Les Kurdes sans politique ne seraient plus les Kurdes, à fortiori si leur interdiction d’exister, promulguée par Erdogan, est motivée par des prétextes religieux où on retrouve Öcalan expliquer à Erdogan que sous ses influences islamistes trop prononcées, il ne pouvait faire de Allah qu’un terroriste !… Quelques « gangs des terrasses » plus loin, les attentats de Charlie Hebdo et la découverte toute récente d’un « État Islamique Français en Irak et en Syrie » avec ses recruteurs et ses formateurs, convertissent à prouver qu’Öcalan était bien dans la vérité en 1984… Si les Kurdes ne peuvent être kurdes avec leur politique de leur leader Abdullah Öcalan, les Turcs sont-ils eux-mêmes turcs autrement que comme des Français qui ne pourraient se croire Français qu’avec le FN et Le Pen ; et peuvent-ils se considérer effectivement comme étant réellement turcs lorsqu’ils assassinent dans les mosquées multi-confessionnelles pour les transformer en mosquée unique plus proche d’une secte mahométane que dépositaires réellement des différents courants de la religion musulmane ?… En 1984 Öcalan rivalise intellectuellement avec Erdogan dans des pourparlers qui ne devaient pas se transformer en voie sans issue. Demandez alors, comme Öcalan, à Erdogan de quels diplômes universitaires sa politique peut bien relever et s’identifier et vous comprendrez rapidement qu’entre l’AKP et le PKK, la démocratie turque d’Erdogan ne laisse guère la possibilité de choisir ; les Conclusions du Tribunal de Nuremberg un peu moins…

Là où Öcalan était venu en 1984 ouvrir un débat en pourparlers sur la démocratie et la reconnaissance des Kurdes dans la vie politique de la Turquie, le PKK ne rencontra que médisances et rejet auprès d’autorités militaires turques qui n’en voulaient apparemment aucun ; ni discussions ni ententes envisageables, ne pouvaient poindre à l’horizon… L’incapacité à affronter la philosophie d’Öcalan, alors avouée par l’échec des négociations par tout un régime autoritaire d’Ankara dans le refus de toute évolution, ne pouvait dès lors se répercuter qu’une répression sanglante à travers le temps et l’histoire politique des Kurdes, du PKK et d’Öcalan, jusqu’au HDP et les toutes récentes élections Législatives turques de l’été 2015 jouées deux fois en deux tours… Pourquoi deux fois ?… il n’y a qu’à recenser toutes les arrestations – quand ce n’étaient pas carrément des exactions ou des tueries – auxquelles se livrèrent les forces policières de l’AKP d’Erdogan, déployées dans les villes Kurdes de Van à Dyarbakir, en passant par Mardin et Ganziantep, alors que jusqu’aux résultats, c’était dans la discipline électorale et non pas la violence que les Kurdes ont dirigé les deux scrutins de juin et novembre 2015… Erdogan sème-t-il la violence là où la démocratie appelle les élections ou Erdogan utilise-t-il le mode électoral pour mieux déployer sa répression névrotique et sa soif de sang que nourrit en lui l’existence pacifique et démocratique des Kurdes ?… Il y a là, toute une stratégie que ne devrait pas accepter le monde… Ni l’Europe, ni les États-Unis, pas plus la Chine ou la Russie, ne peuvent accepter de telles anomalies et devraient, logiquement en retour, demander l’annulation pure et simple de ces élections « déviantes » issues d’une construction dictatoriale et militaire, typiques et dignes des juntes fascistes ou des régimes bolcheviques mais certainement pas d’un univers pouvant relever de la démocratie, du Kurdistan ou d’une « Turquie modérée ».

La rupture des négociations et des pourparlers entamée dès 1984, ensuite poursuivie entre Öcalan et Erdogan, le peuple Kurde et la Turquie, est avant tout une rupture intellectuelle. Alors à la tête d’un parti « unioniste turc » de monarque autoritaire et religieux – le Parti de la Prospérité, jusqu’ici pas très important -, le refus brutal, affiché par Erdogan, d’accorder aux Kurdes le minimum du « Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » qui pouvait les inscrire dans le prolongement des Conclusions du Tribunal de Nuremberg pour que soient enfin reconnues leur culture, leur langue et leur politique ; dénature la qualité intellectuelle d’un vrai débat où il suffirait de clore les séances en étiquetant de terroriste ou de staliniens les protagonistes questionnant le pouvoir dans son quant à soi sur leur propre devenir existentiel, munis d’une pile de revendications relative à leur refus de se laisser dicter leur manière de penser, de réfléchir et de prier. Mais même encore aujourd’hui où vont fort les ragots, les amalgames, les catalogues, les étiquettes et mènent à l’obscurantisme de la linéarité historique le réductionnisme à du stalinisme et l’erronée assimilation bolchevique – peut-être même pas au courant de l’existence d’une question intellectuelle entre les Kurdes et les Turcs – ; voit-on sur des chaines spécialisées comme LCP (La Chaine Parlementaire) un « expert-journaliste » ramener Öcalan et le PKK à des « staliniens » alors qu’ils étaient les premiers à se battre contre l’étatisme bolchevique et Chinois qui étaient plus proches du régime d’Erdogan à venir contre le Kurdistan qu’ils n’étaient prêts à aider Öcalan et ses Kurdes, réellement sur le terrain au départ ; sinon Öcalan ne serait pas venu dans la foulée en Europe, dans la capitale européenne, s’expliquer sur ses origines politiques : « marxistes – léninistes » mais pas bolcheviques, ni staliniennes !… Et il s’en explique car cette école marxiste léniniste était la seule disponible à cette époque dans les régions du Kurdistan de Turquie (1974-1978) pour se défendre des exactions des différents régimes militaires successifs aux coups d’État depuis 1960 en Turquie et qui sévissaient déjà dans des petits villages où ils massacraient et kidnappaient impunément… L’avantage de cette école marxiste-léniniste était de pouvoir s’organiser, le plus rapidement possible, en défense contre les agressions venant de l’extérieur et non pas pour attaquer – contrairement à la politique menée par Ankara contre les Kurdes en Turquie et ce qu’en voudraient bien faire croire l’Occident, l’Europe – ; encore moins pour devenir bolchevique, envahir la Mandchourie ou coloniser l’Afrique… Non !… Simple système de mise en défense de toute l’organisation du travail et de la société kurde pour pallier les multiples attaques que durent encaisser les intellectuels Kurdes jusqu’aux assassinats et enlèvements dont on se demande encore aujourd’hui si il n’y avait pas un peu de staliniens et de bolcheviques avec Erdogan et l’AKP pour orchestrer une telle mafia nationaliste ?… Ce en quoi la pratique marxiste d’Öcalan se différencie complètement des régimes bolcheviques et maoïstes qui commirent les mêmes exactions que le régime d’Erdogan allait en faire plus tard, à plus grande échelle qu’il n’en avait déjà exécutées avant 1984… C’est là qu’Öcalan, en tant que marxiste, se démarque et se différencie d’une douma stalinienne des assassinats, des bolcheviques nazis ou des léninistes du collectivisme, connus à travers le « communisme d’État » et ses différentes histoires auxquelles il n’a jamais voulu participer ou être complice ; jusqu’à combattre l’État Islamique, le daesh français en Irak et en Syrie qui sont, sans doute, eux, staliniens et nazis, bolcheviques et militaires, surtout à la manière dont cette organisation, aux recruteurs européens, s’est emparée d’une quasi moitié de l’armée irakienne pour s’attaquer ensuite plus facilement aux Kurdes dans le Sinjar (Ezidis), puis en espérant faire de Kobanê une forteresse islamiste d’ISIS… Sous cet éclairage et ces précisions, Öcalan ne peut pas être stalinien ou bolchevique, ni communiste étatiste, encore moins le PKK relever du stalinisme car, à cette époque, Öcalan n’avait pas plus d’affinités avec Moscou ou Pékin qu’il n’en avait avec Ankara où il plaidait le droit politique pour le Kurdistan, sinon ils auraient été mieux armés avant 1984 et auraient mis une tannée au régime militaire du coup d’État de 1980 ou plus tard à l’AKP d’Erdogan avec le Kuomintang !… Mais ce fut loin d’être le cas et c’est à se demander si la turpitude d’Erdogan n’aurait pas abusé du fait qu’Öcalan n’ait pas signé certaines choses avec l’URSS et la Chine, le sachant ainsi bien seul et à sa portée pour lui infliger la pire autocratie gouvernante qui renie les minorités Kurdes, Arméniennes, Alaouites, Alévis, Turkmènes…

Il y a quand même une distorsion énorme aujourd’hui entre le protocole électoral du Parlement turc qui n’a jamais défini une opposition comme un ennemi militaire à abattre ; et l’imaginaire de tout grand chef d’État qui estime avoir tout un pays derrière lui mais dont 60% environ ne votent pas pour lui (CHP-HDP / MHP)… Faut-il exterminer autant de Kurdes que ne l’a fait l’armée de l’AKP d’Erdogan entre les deux élections Législatives de l’été 2015 pour faire taire ces chiffres alors qu’ils ne sont que 15% des urnes, ramenés à 11% lors de la seconde élection Législative de 2015… Qu’est-ce que ça aurait été si le HDP des Kurdes avait obtenu le score du CHP ?… Quelles auraient été les réactions des forces policières aux ordres de l’AKP d’Erdogan ?… On n’ose l’imaginer… Toujours est-il que les raisons d’un tel déploiement « militaire » s’amenuisent et apparaît au temps, la déraison de l’acharnement avec lequel Erdogan va même jusqu’à utiliser ces élections pour emprisonner des Kurdes, fermer des centres de presse-médias kurdes, tuer, alors que le HDP faisait une campagne non-violente dans le cadre d’une pacification des peuples… Surgit alors aux consciences l’urgence de se demander si l’AKP d’Erdogan n’a pas commis une fraude électorale par rapport aux protocoles du Parlement en ce qui concerne les élections en Turquie ?… Cette fraude, ne pouvant être dénoncée par les autorités constitutionnelles du Parlement turc – immédiatement intimidées par les menaces de violence émises par la politique de l’AKP qui paralysèrent toutes réactions -, ne donne pourtant pas droit à utiliser les élections pour transformer la campagne électorale en attaques armées permanentes sur cette partie de l’électorat qui regroupait les gauches, des mouvements progressistes autour du HDP kurde alors qu’aucunes violences n’étaient relevées… Vraiment aucunes ?… Et ces tirs de policiers dans les foules de manifestants Kurdes ?… Kurdes qui répondirent aussi par des coups de feu pour montrer qu’ils n’avaient pas tiré les premiers… Cette distanciation prise par Erdogan entre le code électoral et les protocoles des candidatures en vigueur, à ce moment là de l’été 2015, traduit lourdement avec quelle ironie le leader de l’AKP compte passer outre le « Droit électoral » pourtant également et normalement applicable aux Kurdes du HDP. Comme le protocole électoral n’a pas été respecté par rapport aux consignes du Parlement turc, Erdogan ne devrait même pas avoir le Droit de gouverner – même si il le prend – et ces élections de toutes les tromperies, annulées par consultation parlementaire.

La moindre tentative d’avancée démocratique, décrite dans les traces des négociations étalées par la Turquie de la propagande, jusqu’aux pourparlers du face à face bien réel entre Öcalan et Erdogan, devait-elle se traduire encore aujourd’hui par le rugissement des blindés des services spéciaux de l’AKP-MHP déployés en réponse et acte, avant tout d’une « répression intellectuelle » inouïe, puis se prolongeant jusqu’aux emprisonnements des civils et saisies des organes de presse, alors que les Kurdes avec Öcalan et le Kurdistan n’en étaient qu’à une simple demande de « Droit de parole » dans une Cour turque où s’immisçait déjà Erdogan qui devait, sans doute là en 1984, rencontrer pour la première fois de sa vie un intellectuel mais qu’il ne s’en est jamais remis, qu’il en devînt fou ?

En 1984 le monde retourne finalement sa veste après n’avoir que pu émettre un avis favorable aux revendications d’Abdullah Öcalan durant une première quinzaine, suivie ensuite, brusquement, d’un basculement complet d’une semaine, durant laquelle la presse internationale finit par donner raison à l’influence d’Erdogan, oubliant l’humanisme d’Öcalan et la recherche d’une solution pacifique au conflit. Bien timide alors cette « presse capitaliste », sombrant dans la facilité idéologique d’une guerre d’écoles doctrinales qui préfère renvoyer la vie du Kurdistan, son avenir politique, aux écoles étatiques bolcheviques et maoïstes de simplification. Ce qu’il n’était pourtant pas ce Kurdistan en résistance, proposé par les négociations sur la table des pourparlers sous l’oeil prisé d’Erdogan. Ni les Kurdes d’Öcalan, ni le PKK ne cherchaient l’accentuation des conflits. Au contraire, c’est vers la résolution d’un conflit économique qu’aurait pu se tourner le monde dont le seul rapport avec le Kurdistan de la Turquie, à ce moment-là, était le Marxisme ; seule philosophie économique existante capable de neutraliser toutes les autres pour arrêter les guerres et l’escalade des conflits… Encore une fois, depuis, l’avenir ne peut donner tort à Öcalan. De l’Angola à cet État Islamique Français en Irak et en Syrie, on voit parfaitement qui résonne en « communistes étatistes » du type de celle d’une douma léniniste, stalinienne et bolchevique des assassinats ou d’un Reichstag allemand sur le modèle des soviétiques ou des nazis ; de ceux qui pensent sérieusement apporter au monde une amélioration économique et sociale par la simple réflexion intellectuelle liée au marxisme… Ce n’est pas une mince affaire, ni une simple opinion… Mais pour le Kurdistan, les oreilles qui se sont bouchées en 1984 à cet appel à la résolution politique et pacifique du conflit entre les Kurdes et le pouvoir politique turc – resté lettre-morte -, même à être piétiné et définitivement écrasé par cet État Islamique Français, du Sinjar à Kobanê jusqu’au nord de la Syrie, aujourd’hui autour d’Afrin avec l’armée turque ou à Serdemê, cette fois ; le monde et ses bonnes intentions de l’ordre libéral, satisfait toujours autant son économie dévastatrice, d’autant de massacres, de carnages et de stratégies militaires déviantes qu’il cherchait à priver de Droits Öcalan et le Kurdistan à partir de 1984 par la non-reconnaissance de leur simple existence administrative jusqu’à la répression de leur politique liée aux mouvements intellectuels kurdes et marxistes de l’Occident… Là ça devient une question politique dont se sont emparés bien maladroitement « les militaires » des Nations qui continuent de soutenir Erdogan (AKP-FN via un « État Islamique Français en Irak et en Syrie »), quitte à ce qu’en pâtisse la moindre idée de justice internationale du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » jusqu’aux « Messages aux Peuples et Conseils aux Nations » délivrés par les Conclusions du Tribunal de Nuremberg qu’Öcalan a toujours suivies et respectées et dont la plume n’est toujours que le prolongement !

De l’al-Qaïda Maghreb islamique à l’État Islamique français d’Irak et de Syrie, les protagonistes al-Islam se déclinent en différentes composantes associées à la particule ‘al-‘, se font recruter et revendiquent des partis extrémistes tels ceux du FN français, l’AKP turc, le Hezbollah libanais et iranien, le Hamas palestinien… Jamais encore auparavant, ces nationalistes islamistes n’avaient trouvé meilleurs « frères » qu’en ces extrêmes-droites européennes, toutes autant nationalistes, militaristes et religieuses qu’eux ; quant à la complicité de leur rigorisme religieux, pour ne pas dire leur intégrisme, loin d’être un faux ami, leur permet de développer une politique commune qu’ils retranscrivent dans les zones jihadistes de conquêtes ou en commettant des attaques terroristes, ciblant des points stratégiques diplomatiques et militaires, ou des lieus de vie à haute fréquentation, des places culturelles (mosquées, cafés-restaurants…), voire encore en multipliant les prises d’otages quand ils le peuvent…

Vous ne pouvez pas considérer les PKK – PYD – YPG comme des « terroristes », c’est militairement faux et Öcalan l’explique depuis les pourparlers de 1984 face au pouvoir turc déjà manipulé par Erdogan, conseiller en lois d’exception… À partir du principe de la défense et de l’attaque, lorsque le PKK aidait Öcalan et les Kurdes à se défendre des exactions militaires turques dans les villages des régions du Kurdistan, Erdogan confond les faits de guerre en actes terroristes pour transformer l’unité de défense du PKK en organisation terroriste… Mais les Kurdes avec Öcalan et le PKK n’ont, jusqu’en 1984 fait que se défendre, tout comme ils continueront de le faire ensuite… D’ailleurs, jusqu’à preuve du contraire, les YPG ne sont pas des policiers ni des militaires… Ce qu’Erdogan nomme « terroristes » n’est en fait que des Unités de « mesures » – au sens où ils sont en responsabilité de prendre des mesures – administratives qui structurent, légifèrent et organisent la vie, sociale, politique et religieuse des Kurdes. Ainsi il est facilement acceptable de comprendre qu’il y a dans la société kurde des « YPG maçonnerie – construction – cimenterie – bâtiment », des « YPG transport – Télécommunications Services », des « YPG agriculture eau – forets – mine – gisements » etc… Alors si le rapport avec la Turquie où la Syrie des YPG qui structurent l’organisation de la vie sociale sont à la guerre qui leur est infligée, leur structure l’est aussi, forcément, puisqu’ils sont agressés… Si une force militaire de l’extérieur leur apporte la guerre, les YPG s’organisent en Unité de défense des populations kurdes agressées et se retrouvent, indépendamment de leur volonté, dans l’obligation de défendre… Reste ensuite à vérifier que l’armée turque en Syrie neutralise effectivement de la même manière les restes des équipes de daesh (EI) comme elle s’en prend aux Kurdes de la Syrie au lieu de faciliter leur intégration dans l’armée du Sultan d’Ankara, leur permettant ainsi de changer de déguisement en adoptant l’uniforme de l’armée de l’AKP turc d’Erdogan… Alors puisqu’il s’agit d’opérations militaires menées par l’armée turque d’Erdogan et le nationalisme islamiste sur des territoires étrangers à la Turquie (Syriens et Kurdes), voyons de quoi il retourne… Les images ont montré des hélicoptères mitrailler des ouvriers agricoles et des blindés entourer des vignes et des champs, des villages bombardés ainsi que des cimetières où Erdogan doit y voir les anciens du PKK de Turquie en Syrie hanter la vie politique et religieuse de l’AKP… Les agriculteurs kurdes ne peuvent pas labourer leur terre si la Turquie positionne des chars dans les champs pour que les avions de chasse puissent les arroser de roquettes luminescentes… Les hélicoptères qui ont péri n’ont pas été abattus mais ont volé trop bas dans les collines pour sillonner les vallées au risque de s’enchevêtrer sur des pylônes électriques ou s’emmêler dans les câbles des lignes à haute-tension… Ce qui est arrivé puisqu’à chaque appareil au sol correspondait un pylône ou un câble. Alors c’est pas fameux ces opérations militaires turques en territoire syrien pour attaquer des Kurdes et certainement un peu moins d’État Islamique… L’État Islamique français d’Irak et de Syrie, ainsi que le Maghreb islamique sont eux terroristes puisqu’ils attaquent les villages kurdes du Sinjar à Kobanê jusqu’à Afrin aujourd’hui avec l’armée de l’AKP turc d’Erdogan comme des terroristes protégés par le terrorisme d’État (al-Islam, décliné en multiples milices)… Les terroristes ne sont-ils pas plus ceux qui attaquent des populations faiblement armées, au prétexte de prétendre attaquer un régime politique, au lieu de ceux qui les défendraient effectivement ?

Lorsque Erdogan s’attaquait aux Kurdes en Turquie cela pouvait passer inaperçu mais en Syrie, le monde entier voit sa maladresse… Erdogan et l’armée de son AKP verront-ils dans les avions du ciel syrien aussi un potentiel terroriste, l’arrosant cette fois-ci de bombes luminescentes qui atterrissent sur un sol jonché de ses véhicules blindés au sol ?… Peut-être encore un de ces multiples hélicoptères de l’armée turque qui fait des tirs en étincelles mais qui n’avait pas conscience des tanks positionnés au sol ?… Un désaccord ou un mal entendu entre l’aviation et l’infanterie dans l’armée turque ?… Une stratégie de la perte dans l’idée de faire croire que les Kurdes sont sur-armés à destin de pouvoir mener une guerre totale dans leurs régions et se permettre le carnage redouté ?… Erdogan a tout déployé de l’autre côté de sa frontière, toute l’armada militaire peut évoluer au nord-ouest de la Syrie contre des Kurdes de villages agricoles, faiblement armés, en toute impunité de la violation territoriale sous-jacente. Massacrer des agriculteurs et faire tomber des obus sur les terrasses des maisons kurdes de civils qui s’en servent comme bouclier pour se protéger des bombardements, tel un gang militaire de « terrasses », peut-être moins parisiennes, mais toujours autant manipulé par l’État Islamique ; autant d’actes de guerre sur des populations sans défense qui font ressembler l’armée de l’AKP turc d’Erdogan aux gangs jihadistes de daesh, État Islamique en Syrie et en Irak, repoussés précédemment, désormais sur-armés par leur intégration dans l’armée aux ordres d’Erdogan…

Alors chaque année à Strasbourg est demandée la libération d’Ocalan originaire du Parti des Travailleurs du Kurdistan, non pas pour internationaliser le conflit mais pour le résoudre, en montant à Ankara avec les Kurdes ouvrir les archives de l’AKP pour jauger le différentiel…

Au sortir de ces négociations de 1984 qui finalement n’en sont pas aux vues de la manière dont aujourd’hui Erdogan recule et se mure dans le refus d’écouter les Kurdes, jusqu’à confisquer leurs archives ou des écrits ; nous ne pouvons que logiquement orienter notre soutien intellectuel vers le Kurdistan, bien plus démocratique et moins barbare que la Turquie de l’AKP d’Erdogan, le régime d’Assad de Syrie ou la monarchie de Poutine en Russie.

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Erdogan parle sur le PKK ; les Kurdes du Kurdistan et de la libération d’Öcalan…

Erdogan reste en 1984, les Kurds sont en 2018 à Manbij et Afrine en Syrie où ils combattent l’EI dont ce Farid du Jean Monnet est le grand horloger dès 1988, il est donc Français, en cavale…

Malin ce Erdogan !… Malin comme Farid (!) de Strasbourg du lycée Jean Monnet devenu la capitale de l’État Islamique de daesh, le temps de quelques années scolaires !… Farid et ses adeptes multi-Al, les narines pleines de farine, définissant le « nouvel ordre mondial » AKP-FN… « Walla ! »… Mais ce Farid (blanchit) est en fait la « mappemonde » de daesh EI français. C’est « son État Islamique » qu’il a créé, des camps d’entrainements des terroristes jihadistes qu’il a construit et armés en 30 ans, aux banques spécialisées, des trafiquants, les chefs, les religions politiques AKP FN…. Farid de ce lycée Jean Monnet recrutait déjà pour l’État Islamique EI daesh al-Aqs, -nosr, -sh, -b dans la cour du lycée (1988) parmi l’extrême-droite du vieux Le Pen, les jeunesses de Chirac, dans le Maghreb islamique, à l’AKP d’Erdogan, prétendant même pouvoir aider le Kurdistan… Pendant 30 ans Farid du Jean Monnet, déguisé en saoudien dans la cour du lycée, a propagé l’État Islamique en s’auto-finançant par le développement d’un marché de l’héroïne de la French turque AKP-FN pendant que Giscard, Le Pen, Chirac, Sarkozy, Macron et Erdogan bombardent le Kurdistan Syrie Irak Turquie.

L’État Islamique, naît sous étiquette française, est de retour chez son papa « Farid, le sahoudien » du lycée J. Monnet de Strasbourg neudorf où il parlait déjà d’un État Islamique… « État Islamique Français » c’est une blague ?… Erdogan, il touche du fric dessus ?… vous voulez les chars turcs à Paris ?… si l’armée d’Erdogan vient en France parler du PKK, il y aura PKK !

Si le catalogue (le mode d’emploi) « État islamique français d’Irak et de Syrie » de Farid le sahoudien, « constructeur » des terroristes de l’EI en Irak et en Syrie, 30 ans d’âge, était correctement démantelé et ausculté, on arrêterait immédiatement la guerre entre Erdogan et Ocalan mais l’extrême-droite FN s’effondrerait avec l’AKP, le Vatican et la religion unique de l’AKP d’Erdogan !

 

Que fait l’OTAN ?

Les voudraient au moins sortir des persécutions du régime militaire infligé par les coups d’État successifs (1960-1971-1980) qui les privent de leur reconnaissance , culturelle et sociale en et qu’ arrête de parler sur le dans ses . Pourquoi les Kurdes resteraient-ils par la contrainte sous le régime de ce 1er coup d’État de 1960 ?

Ils pourraient au moins demander la saisie des archives de l’AKP concernant les Kurdes ; ce qu’ils auraient déjà dû faire pour le Kurdistan irakien lors de sa Constitution en 2005 ou en 1984 lors des derniers pourparlers d’Öcalan avec la présence déjà venimeuse d’Erdogan.

Erdogan et son Parti de la Prospérité de l’époque, alors âgé d’un an seulement ; l’AKP, ensuite, confisquent depuis 1984 les archives d’un Peuple sans Etat, le Kurdistan – qui pourtant en devient un…

L’OTAN – les yeux bandés – reste insensible, cautionnant ce kidnapping mémoriel judiciaire de la conscience politique des Kurdes : Irak Syrie Turquie.

Pénétrer les archives de l’AKP, du MSP et du Parti de la Prospérité en Turquie depuis 1984 avec l’OTAN et les Conclusions du Tribunal de Nuremberg CTN pour voir comment Erdogan a procédé pour se débarrasser des Kurdes en les réduisant à moins que rien, déceler comment une seule religion voudrait prétendre oublier les autres ?

Comment Erdogan a modifié et transformé les archives de 1984 dans ses négociations avec Öcalan pour des accords de paix pour convaincre son parti islamiste de l’inutilité des négociations entreprises avec le PKK ; pourrait être une enquête que l’OTAN doit mener sur la Turquie.

L’OTAN devrait donc pouvoir accéder aux archives de l’AKP par simple précaution du Droit international, vérifier les négociations de 1984, aux Ordres des Conclusions du Tribunal de Nuremberg et non pas au service des extrêmes-droites nationalistes européennes ou d’un EI français…

Il devient urgent pour l’OTAN d’obtenir les archives 1984 de Turquie par rapport à Öcalan et Erdogan sinon à l’ONU ils ne pourront plus que voir évoluer l’« Etat Islamique français » de retour auprès de Farid et ses soutiens FN, seuls alliés AKP en Europe et en France (BE).

Erdogan est le 1er à parler d’un ancien PKK des années 70-80, des guerres entre les Turcs et les Kurdes, oubliant la reconnaissance culturelle et politique du Peuple Kurds pour continuer la guerre (2000-2015)… ce n’est plus un Peuple sans Etat mais un peuple sans Droits ?

À chaque fois, ramener les Kurdes à la simple histoire du PKK, l’AKP d’Erdogan se simplifie la vie Politique et culturelle pour mieux nier le Kurdistan.

ÖcalanDessin

 

 

 

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